Festival du regard - Centre Commercial des 3 Fontaines, Cergy, France

14 octobre au 27 novembre 2022
 
Festival du regard, thème "Bonjour la nuit !", commissaires de l’exposition : Sylvie HUGUES ; Mathilde TERRAUBE 
 
Prêt de 15 tirages modernes.

Cotes et légendes :
 
Léon GIMPEL
  1. Paris, les illuminations de l’Exposition, en direction du Trocadéro, Léon GIMPEL, 21 octobre 1937. Plaque de verre Autochrome, 18 x 24cm. frSFP_0806im_A_0073
  2. [Paris, Illuminations, La Samaritaine], Léon GIMPEL, 24 novembre 1925. Plaque de verre Autochrome, 9x12cm. frSFP_0806im_A_0348 
  3. Paris, Le Bon Marché décoré par Jacopozzi [Illuminations], Léon GIMPEL, 5 décembre 1931. Plaque de verre Autochrome, 9x12cm. frSFP_0806im_A_0354 
  4. Paris, Les enseignes au néon sur les Boulevards ; vue prise à l’angle de la rue des Italiens [Illuminations], Léon GIMPEL, 3 décembre 1925. Plaque de verre Autochrome, 9x12cm. frSFP_0806im_A_0355 
  5. Paris [Illuminations, Galeries Lafayette], Léon GIMPEL, 1 décembre 1933. Plaque de verre Autochrome, 9x12cm. frSFP_0806im_A_0357 
  6. Paris, Le moulin rouge [Illuminations], Léon GIMPEL, 28 octobre 1925. Plaque de verre Autochrome, 9x12cm. frSFP_0806im_A_0358  
  7. Paris, Façade de la succursale de la Samaritaine, Boulevard de la Madeleine [Illuminations], Léon GIMPEL, 18 novembre 1925. Plaque de verre Autochrome, 9x12cm. frSFP_0806im_A_0363
  8. Paris [Illuminations, La Maison de la Chemise], Léon GIMPEL, 2 décembre 1925. Plaque de verre Autochrome, 9x12cm. frSFP_0806im_A_0365
  9. Paris, Enseigne de Ronéo 27 Boulevard des Italiens [Illuminations], Léon GIMPEL, 19 novembre 1922. Plaque de verre Autochrome, 9x12cm. frSFP_0806im_A_0366
  10. Paris, Illuminations du Bazar de l’Hôtel de Ville par Jacopozzi, Léon GIMPEL, 30 novembre 1931. Plaque de verre Autochrome, 9x12cm. frSFP_0806im_A_0389
  11. Paris [Illuminations, Photo Muguet], Léon GIMPEL, 28 novembre 1925. Plaque de verre Autochrome, 9x12cm. frSFP_0806im_A_0394
  12. Paris, Motif lumineux installé par les Établissements Jacopozzi [Illuminations, Bazar de l’Hôtel de Ville], Léon GIMPEL, 6 décembre 1929. Plaque de verre Autochrome, 9x12cm. frSFP_0806im_A_0397
  13. Paris [Illuminations, Le Rat Mort, Soupers], Léon GIMPEL, 12 décembre 1925. Plaque de verre Autochrome, 9x12cm. frSFP_0806im_A_0402
  14. Paris [Illuminations, Tour Eiffel, Citroën], Léon GIMPEL, 25 octobre 1925. Plaque de verre Autochrome, 9x12cm. frSFP_0806im_A_0406
  15. Boulogne sur Seine, Tube de néon raréfié illuminé par le passage d’un courant à haute fréquence, Coloration rouge obtenue par absorption de l’azote au moyen de charbon et du froid obtenu grâce à l’air liquide., Léon GIMPEL, 5 janvier 1911. Plaque de verre Autochrome, 9x12cm. frSFP_0806im_A_0861
 
 
Présentation :
Pour sa septième édition, le Festival du Regard vous plonge au cœur de la Nuit photographique. Véritable défi pour ce medium qui, par définition, se nourrit de lumière. Après les thèmes « Adolescences », « Habiter », « Voyages extra-ordinaires » et « lntime et Autofictions », voici « Bonjour la Nuit ! » qui vous emmène dans les univers nocturnes de vingt photographes. Parmi les plus connus, Anders Petersen. Le festival a l’honneur de présenter des tirages inédits du célèbre Café Lehmitz. Fasciné par le quartier rouge de Hambourg, le photographe suédois va s’immerger dans le huis-clos d’un petit bar du port et tirer le portrait de ses habitués. Cette série produite en 1967 va propulser l’artiste sur la scène photographique internationale. C’est avec « House Hunting », que Todd Hido s’est fait connaître en 2001. Lui qui a su saisir l’ambiance inquiétante de la nuit américaine en photographiant de simples pavillons éclairés et silencieux…
Une ambiance mystérieuse se dégage aussi des tableaux de Juliette Agnel. Dans ses grands formats se déploient, majestueuses, les plus belles cités antiques du Soudan sous un ciel constellé d’étoiles. Troublante beauté que celles des pierres laissées-là depuis la fin du règne du pharaon Taharqa (vers 600 ans avant notre ère). C’est également sous des voutes célestes scintillantes que Thierry Cohen a figé pour toujours les mégapoles de Tokyo, Shanghai ou Rio, sauf que les cieux que nous voyons ne sont pas réels, ce sont ceux que nous devrions voir mais devenus invisibles du fait de la pollution lumineuse. Les étoiles, les constellations sont parfaitement à leur place. Thierry Cohen photographie le ciel à l’exact latitude que la ville, dans un lieu dénué de tout éclairage. Les étoiles devaient être bien visibles ce soir de novembre 1965, lorsqu’une panne de courant générale plongea brutalement la ville de New York dans une quasi totale obscurité. Le photographe de Magnum, René Burri, équipé de huit rouleaux de pellicule, a témoigné de cette expérience exceptionnelle dans une des plus grandes villes du monde où on avance comme dans un rêve halluciné… L’absence d’électricité, c’est le lot quotidien d’un milliard d’habitants sur terre.
Rubén Salgado Escudero met en scène des habitants des quatre coins du globe, dont la vie a été améliorée grâce à des panneaux solaires portatifs. Quant au Cambodgien, Philong Sovan, il utilise le phare de sa motocyclette pour photographier la vie nocturne et bouillonnante de Phnom Penh.
Il arrive que la nuit devienne féérie lorsque les aurores boréales sont de la partie. Dans Hyperborea, la Russe Evgenia Arbugaeva nous fait découvrir l’extraordinaire magie des nuits polaires. Festive aussi, dans les photo-graphies de Ronan Guillou qui a relevé le défi de la Carte blanche lancée par la Communauté d’Agglomération de Cergy Pontoise en nous dévoilant les coulisses du spectacle flamboyant, Carmen Street, le chef d’œuvre du compositeur Georges Bizet d’après la nouvelle de Prosper Mérimée. A l’approche de la fin d’année, la nuit se pare de ses plus beaux habits de lumière, comme le montrent les images de Laure Vasconi réalisées à Los Angeles. Là-bas, la tradition des décorations de Noël est une affaire sérieuse. Tout est dans la démesure, c’est à celui qui fera scintiller le plus d’ampoules ! Toujours sur le continent américain, Céline Croze nous emmène au Vénézuela. La photographe nous fait rencontrer les barons de la nuit de Caracas où elle séjourne pendant le tournage d’un film. Un univers de couleurs sourdes et de violence, qu’elle restitue avec force dans la série « Siempre que », présentée pour la première fois dans un festival. C’est également une première pour Françoise Evenou, et ses « Reinas del Bosque », portraits dignes et altiers des travailleuses du plaisir en périphérie de Paris. Enchaînement parfait avec la nuit sulfureuse vue par l’Américaine Merry Alpern qui, en 1993, va épingler les mœurs interlopes des traders de Wall Street dans un peep-show clandestin de New-York. Autre série culte qui interroge sur notre place de spectateur/voyeur : « The Park », du Japonais Kohei Yoshiyuki, décédé cette année, à qui le festival rend hommage.
La nuit, au sens métaphorique, le Slovène Evgen Bavcar y est plongé depuis l’age de 11 ans. Aveugle, le photographe réussi à saisir des scènes étranges et envoutantes…Le Festival du Regard n’oublie pas les pionniers du XIXe- début XXe siècle : le duo Loewy & Puiseux et leur collecte de milliers de clichés de la lune, l’œuvre de celui qui inventa Paris la nuit, l’immense Brassaï, ainsi que Léon Gimpel et ses autochromes des grands magasins illuminés réalisés en 1925, exposés dans un centre commercial… La boucle est bouclée !
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