Musée d'art et d'archéologie d'Aurillac & Muséum des volcans - Aurillac, France

 21 juin 2020 - 03 janvier 2021
 
Exposition intitulée « Paysages cantaliens, regards croisés ». Commissaires de l’exposition : Pascale MOULIER ; Lilian FROGER

Prêts : un tirage sur transparent échelle 1 (9 x 12 cm sur 45x27cm) : frSFP 0298im A 106 / trois tirages sur papier : format original agrandi x 2 (= 18 x 24 cm) : frSFP 0298im A 113, frSFP 0298im A 104, frSFP_0298im_A_115.
 
Cotes et légendes :
Fernand MONPILLARD :
  • Route d’Aurillac à Murat, Escarpements, entre 1907 et 1914. Autochrome, 9x12cm. frSFP_0298im_A_106
  • Le Puy Griou et le Lioran, Vue prise au dessus de St Jacques des Blats, 1911. Autochrome, 9x12cm. frSFP_0298im_A_104
  • Cascade de Failli toux, entre 1907 et 1914. Autochrome, 9x12cm. frSFP_0298im_A_113
  • Vic-sur-Cère, (Cantal), Pas de la Mougado, (couche à cinérites), 1912. Autochrome, 9x12cm. frSFP_0298im_A_115
 
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Présentation :
L’exposition Paysages cantaliens, regards croisés, met en lumière les paysages cantaliens vus par les artistes et les naturalistes de la fin du 18e siècle au début du 20e siècle.
Cette exposition prend appui sur les recherches développées par Pascale Moulier, pour son ouvrage Le Cantal vu par les artistes au 19e siècle, paru en 2018 aux éditions de la Flandonnière et dans lequel étaient notamment mises en valeur les collections du Musée d’art et d’archéologie. Ce propos initial a été élargi pour prendre en compte les spécificités amenés par les naturalistes qui, depuis la première moitié du 19e siècle, ont également porté leur regard, plus scientifique, sur les paysages cantaliens. L’exposition invite ainsi à découvrir comment les regards portés sur un même paysage peuvent être différents en fonction de la formation, du point de vue et du but de l’auteur, mais aussi comment il peuvent, en se croisant, s’enrichir.
Le Cantal n’a pas fait l’objet de représentations artistiques avant la toute fin du 18e siècle. Les premières représentations sont le fait de voyageurs naturalistes à la recherche d’affleurements significatifs, d’éléments géologiques particulièrement visibles dans un paysage cantalien beaucoup moins boisé qu’aujourd’hui. Pratiquant les sciences naturelles, ils parcourent le territoire à la recherche de curiosités géologiques, botaniques ou archéologiques et rapportent des carnets de dessins de leurs expéditions. Ils sont suivis de près par les artistes, peintres et dessinateurs, en quête de motifs pittoresques, comme les ruines de châteaux, les chaumières biscornues ou les rochers aux formes étranges. C’est par le regard de ces artistes extérieurs qu’il est possible de découvrir à quoi ressemblait la Haute-Auvergne au 19e siècle, tant avec l’invention de la lithographie et la popularisation des albums de voyages que par la présence de plusieurs figures nationales, tels Étienne-Jean Delécluze, Jules Laurens, Théodore Rousseau ou encore Rosa et Auguste Bonheur, qui sont venus voir et dessiner ces paysages. Par la suite, le développement du chemin de fer dans la seconde moitié du 19e siècle s’accompagnera de celui des guides touristiques illustrés de dessins ou de photographies. Les progrès techniques et le matériel plus léger permettent désormais de photographier en extérieur. Les clichés, qu’ils soient scientifiques ou à des fins touristiques, montrent des paysages de montagne, les formations géologiques du Cantal, ainsi que différents points de vue, alors totalement inédits, pris depuis les hauteurs.
Albums de voyage, carnets de terrain, études peintes d’après nature, autochromes, dessins scientifiques, huiles sur toile, guides naturalistes et guides touristiques, clichés sur plaque de verre, estampes représentent une centaine d’œuvres et documents présentés dans les deux parties de l’exposition qui se décline dans les salles du Musée d’art et d’archéologie et du Muséum des volcans.