ViteVu - Expositions
2023-12-15T11:02:40+01:00
Société française de photographie
urn:md5:3edef3106dae6ad54be598f798fa55b4
Dotclear
Olivier Cablat, invité de la Vitrine
urn:md5:14da0d5722bb42fd767a2e95926a9fe0
2012-04-27T16:30:04+00:00
2012-04-27T16:46:17+00:00
Julie Jones
Expositions
<p>La Société française de photographie vous invite au vernissage de l'exposition d'Olivier Cablat dans La Vitrine de la SFP.
Venez nous retrouver le vendredi 4 mai 2012 à 18h !
Olivier Cablat, "Fig 99 : Typologie progressive du sourire", série Etude typologique des effets de causalité observés sur des individus exposés à des épreuves physiques à... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2012/04/27/455-olivier-cablat-invite-de-la-vitrine"><em>Lire</em> Olivier Cablat, invité de la Vitrine</a></p>
Pierre-Lin Renié invité au Séminaire photographique le 12 avril
urn:md5:f5e59963f57911802f45f2b095d0fb23
2012-04-09T14:39:49+00:00
2012-04-09T15:33:52+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/Atelier,_stock_des_images_111109_(env_1750_pl)_BD2-1.jpg" alt="" />
Pierre-Lin Renié – Les deux boîtes contenant la collection d’épreuves de travail, novembre 2011.</p>
<p>Pour notre prochaine édition à la <a href="http://www.mgi-paris.org/index.php?section=5">Maison du geste et de l'Image</a>, nous recevons Pierre-Lin Renié. Premier échange en avant propos :</p>
<p>-Nous découvrirons jeudi vos "images" mais aussi la manière dont vous souhaitez les assembler, les présenter. Quels statuts occupent-elles dans votre activité artistique ?</p>
<p>-"Après une interruption d’une dizaine d’années, je me suis remis à faire des photographies en janvier 2004. Ce sont des enregistrements directs et simples, descriptifs, regroupant une grande variété de sujets, sans hiérarchie entre eux. Il ne s’agit pas pour moi de travailler un thème spécifique, mais plutôt une manière singulière d’être au monde. Cet exercice d’un regard a priori égalitaire se retrouve à l’intérieur de chaque vue. Les éléments qui la composent sont tous d’égale importance, soumis à la même précision descriptive. Les images qui en résultent réinvestissent aussi bien les genres établis de la photographie moderne (scènes de rue, architectures, objets trouvés...) que les poncifs de la photographie amateur (couchers de soleil, fleurs, animaux...). D’autres reproduisent des détails d’œuvres d’art ou d’images médiatiques.</p> <p>Ces images sont autonomes, mais elles peuvent tout autant s’agencer entre elles. Chaque photographie conservée est mise en page sur une planche singulière portant la date de la prise de vue, moyen simple de l’ancrer dans une expérience réelle, partageable par tous. Les planches sont ensuite imprimées en petit format et rangées dans des boîtes. Le... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2012/04/09/454-pierre-lin-renie-invite-au-seminaire-photographique-le-12-avril"><em>Lire</em> Pierre-Lin Renié invité au Séminaire photographique le 12 avril</a></p>
Rémy Marlot et Ariane Chopard - Quels monstres se terrent dans les Grands Moulins ?
urn:md5:e8eff490473110242a90551b8b06bc01
2012-03-31T07:36:51+00:00
2012-03-31T07:42:06+00:00
Lucie Le Corre
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/Marlot_limits23.jpg" alt="" />
<a href="http://www.remymarlot.com/">Rémy Marlot et Ariane Chopard</a> exposent jusqu’au 14 avril deux vidéos Around Home (2003) et Last views (2006) et 30 photographies de la série Limits (2002-2007). Ces images, d’assez grand format, 76 x 100 cm, occupent les trois murs blancs de la galerie, au bout d’un passage perdu dans la verdure, à deux pas de la gare Montparnasse : on quitte l’avenue du Maine, bondée, pour entrer dans une ruelle pavée et silencieuse. Alors, on oublie peu à peu le contexte, Paris, le bruit, et notre œil se pose, comme nettoyé, sur ces images.</p> <p>On ne voit tout d’abord que des vues urbaines, architecturales, grises, simples, vides. Notre regard, comme plongé dans le noir, va petit à petit s’accommoder à son nouvel environnement. Des lignes se dessinent avec force, des touches de couleurs apparaissent, une atmosphère s’impose. Rémy Marlot a photographié les zones périurbaines au nord de... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2012/03/31/451-remy-marlot-et-ariane-chopard-quels-monstres-se-terrent-dans-les-grands-moulins"><em>Lire</em> Rémy Marlot et Ariane Chopard - Quels monstres se terrent dans les Grands Moulins ?</a></p>
Edith Roux au Séminaire photographique
urn:md5:3ed1685699efb5b03a9f1937efe90e52
2012-03-07T14:36:48+00:00
2012-03-07T14:45:07+00:00
Julie Jones
Expositions
<p>Illustration : Les Dépossédés, 2011 ©Edith Roux TDR
Le Séminaire photographique organisé par la SFP, la MGI et l'Université Panthéon-Sorbonne accueille ce jeudi 8 mars Edith Roux .
Rendez-vous à la Maison du Geste et de l'Image à 18h00.
La séance se déroule sous forme d'entretien et sera filmée par le Magazine du Jeu de Paume.
Entrée gratuite,... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2012/03/07/449-edith-roux-au-seminaire-photographique"><em>Lire</em> Edith Roux au Séminaire photographique</a></p>
Entretien de Christophe Bourguedieu avec Michel Poivert le Mardi 17 janvier
urn:md5:cc62f15f2441aab6bf80758d08cfc7d6
2012-01-14T18:05:34+00:00
2012-01-14T18:15:18+00:00
Julie Jones
Expositions
<p>Dans le cadre du Cycle de conférences "Cas d'Espèces. De la figure animale dans les pratiques contemporaines"
Organisé au Musée de la Chasse et de la Nature (auditorium)
62 rue des archives. 75003 Paris
à 18h30, Entrée libre
Illustration : C. Bourguedieu. Sans titre, série le Chien jaune, 2005.... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2012/01/14/446-entretien-de-christophe-bourgedieu-avec-michel-poivert"><em>Lire</em> Entretien de Christophe Bourguedieu avec Michel Poivert le Mardi 17 janvier</a></p>
Juliette Agnel au Séminaire photographique le 12 janvier
urn:md5:873b7f4d20fdc58b1ecc49e58d04d233
2012-01-11T01:43:41+00:00
2012-01-11T10:51:43+00:00
Julie Jones
Expositions
<p><img src="https://sfp.asso.fr/vitevu/images/janv2012_photo_5.jpg" alt="" /><br /><br />
Pour la troisième séance de la saison, le séminaire photographique organisé par la SFP, la MGI et l'Université Panthéon-Sorbonne accueille <a href="http://www.julietteagnel.com/">Juliette Agnel</a>.<br />
Rendez-vous à la Maison du <a href="http://www.mgi-paris.org/">Geste et de l'Image</a> à 18h00. La séance se déroule sous forme d'entretien et sera filmée par le <a href="http://lemagazine.jeudepaume.org/">Magazine du Jeu de Paume</a>.<br /><br /></p>
<p>Illustration : Juliette Agnel, sans titre, série les éblouis. TDR</p>
<p>A suivre, une petite présentation de la série des éblouis, par la photographe :</p> <p>La résidence “Écriture de lumière” de la Drac-Île-de-France en 2011 à la Maison du Geste et de l’image (Paris 1er), m’a permis de faire une recherche d’un an, aboutissant à la fabrication d’une machine capable de filmer en sténopé :
la camera obscura numérique.
Dans la série des éblouis et à travers ce processus, je me pose la question de... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2012/01/11/445-juliette-agnel-au-seminaire-photographique-le-12-janvier"><em>Lire</em> Juliette Agnel au Séminaire photographique le 12 janvier</a></p>
La République des Amateurs au Château de Tours
urn:md5:d05a3361cb700ce28da0ff3ee8ccc342
2011-10-19T14:17:59+00:00
2011-10-19T14:17:59+00:00
Garance Chabert
Expositions
<p>Article de Bénédicte Ramade dans la revue L'Oeil d'octobre 2011... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2011/10/19/432-la-republique-des-amateurs-au-chateau-de-tours"><em>Lire</em> La République des Amateurs au Château de Tours</a></p>
LÄNDER : polysémie du paysage
urn:md5:4a01c3ae4db608b455d6f42bb75d72e9
2011-10-12T10:29:25+00:00
2011-10-12T23:38:24+00:00
Marion Duquerroy
Expositions
<p><img src="https://sfp.asso.fr/vitevu/images/Lander Constance Nouvel.jpg" alt="" />"LÄNDER : polysémie du paysage" : derrière ce titre se cachent deux jeunes commissaires fraichement diplômées. Pour leur première proposition d’exposition à l’Ecole européenne supérieure d’art de Bretagne – site de Rennes - Elsa de Smet et Jodène Morand décident de s’attaquer au sujet gargantuesque qu’est le paysage. Alors que l’art du paysage en tant que production picturale semblait être immuable dans ses caractéristiques, les artistes contemporains prouvent qu’il n’en est rien. Face à une société toujours changeante, à la course du progrès, à la désindustrialisation, à l’urbanisation de masse mais aussi aux problèmes environnementaux, aux catastrophes soit naturelles soit produites par l’activité humaine, comment alors réfléchir ce paysage, s’y inclure et le construire.</p> <p>Car le paysage, nous rappellent les commissaires, est bien une construction intellectuelle, une vision esthétique de la nature passée par le prisme de notre identité singulière mais aussi par celui d’une certaine culture. Dans les années 1990, ce concept sera mis en mots par le philosophe Alain Roger sous le terme d’artialisation. Cette exposition... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2011/10/12/431-lander-polysemie-du-paysage"><em>Lire</em> LÄNDER : polysémie du paysage</a></p>
Lewis Hine, la photographie comme la sociologie est un sport de combat
urn:md5:5850008d1031b7413d41b3b09939c6d3
2011-09-10T09:18:39+00:00
2011-09-10T11:08:50+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/hine.jpg" alt="" />
La fondation Henri Cartier-Bresson propose une sélection d'images et de documents de Lewis Hine (1874-1940) en provenance de la George Eastman House (Rochester) qui conserve le fonds du photographe américain. Donné à Rochester en 1955 par la <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Photo_League">Photo-League</a> qui était animée par certains de ses élèves (Paul Strand, Berenice Abbott) mais menacée par le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Maccarthysme">maccarthysme</a>, cet ensemble est ici donné à voir par entrées thématiques et il faut avouer que ce n'est en rien la faiblesse technique des tirages qu'on a pu lui reprocher un temps que l'on note d'emblée, mais bien le plaisir et l'émotion face à ces témoignages d'enquêtes sociales réalisées dans des conditions difficiles.</p> <p>C'est peut-être par un vieux fond de corporatisme que j'ai toujours eu une affection particulière pour Hine : universitaire (sociologue), professeur à l'Ethical Culture School de New York où son directeur et mentor Frank Manny l'encourage a utiliser la photographie en 1904, il est avant tout un réformateur social et un intellectuel qui comprend les... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2011/09/10/425-lewis-hine"><em>Lire</em> Lewis Hine, la photographie comme la sociologie est un sport de combat</a></p>
Brancusi, l'infini et son fantôme
urn:md5:9777b95efa068cd423e9e5a8dbbd5db7
2011-08-28T16:38:21+00:00
2011-08-28T19:31:12+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/brancusi.jpg" alt="" />
Il y a encore un peu de temps pour visiter l'exposition Brancusi <a href="http://www.centrepompidou.fr/Pompidou/Manifs.nsf/AllExpositions/83720C68DF23A65DC125782400345513?OpenDocument&sessionM=2.2.1&L=1">Images sans fin</a> au Centre Georges Pompidou (jusqu'au 12 septembre). Sobriété des cimaises noires, richesse des documents exposés, un solide catalogue à l'appui (ed Le Point du Jour), cette manifestation est une excellente façon de commencer l'année universitaire en tournant la page de l'entertainment estival et se préparer à la sobriété de l'étude et de la réflexion. Parmi les travaux sur la question, l'exposition apporte non seulement de nouvelles images extraites des archives du musée national d'art moderne (photographies et films), mais aussi cette idée que la pratique de l'image constitue pour le sculpteur une autre forme d'expérience de l'infini.</p> <p>Une citation de l'artiste reproduite sur une des cimaises de l'exposition affirme en substance que les photographies constituent le meilleur commentaire qui soit de ses œuvres sculptées. A ce compte Brancusi a été assez bavard, car on reste surpris par la quantité d'images fixes et de films réalisés. C'est un peu comme si le sculpteur incluait... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2011/08/28/423-brancusi-experience-infinie"><em>Lire</em> Brancusi, l'infini et son fantôme</a></p>
La République des amateurs
urn:md5:b2928b911a09c0351241d67c4803d2db
2011-06-16T17:27:19+00:00
2011-06-16T17:29:10+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/Personnaz.jpg" alt="" />
Pêcheur
vers 1909
Antonin Personnaz
© coll. Société française de photographie, Paris</p>
<p>L' Exposition "La République des amateurs" est organisée par le Jeu de Paume en collaboration avec la Ville de Tours et en partenariat avec la Société Française de Photographie. Elle présente un ensemble de plus d’une centaine de tirages modernes réalisés d’après les plaques de projection originales conservées à la Société française de photographie, et qui pour la plupart n'ont jamais été exposées. Cette sélection est complétée de plusieurs projections noir & blanc et couleur (plaques autochromes) rendant compte de la manière dont ces images étaient vues et montrées à l’époque.</p> <p>Les simplifications techniques, que permet au tournant des années 1880 l’introduction du gélatino-bromure d’argent, encouragent la pratique amateur de la photographie. Celle-ci se développe essentiellement dans un milieu social aisé et se structure autour d’associations qui donnent à leurs membres l'opportunité de se réunir, pour échanger et... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2011/06/16/419-la-republique-des-amateurs"><em>Lire</em> La République des amateurs</a></p>
Cycle d'entretiens SFP / HiCSA : Yo-Yo GONTHIER
urn:md5:b92841b4ec62286ecc8fb69d2540833a
2011-05-25T14:39:14+00:00
2011-05-25T14:41:55+00:00
Julie Jones
Expositions
<p>Yo-Yo Gonthier, Camion-bar & reflet. Série Le grand manège, Saint-Paul, La Réunion, 2002. DR
YO-YO GONTHIER invité par Marc Aufraise et Dagara Dakin
Dans le cadre du cycle de conférences SFP / Université Paris I Panthéon-Sorbonne (HiCSA)
le mercredi 1er juin, 18h (entrée libre, sans réservation)
à Institut national d’histoire de l’art, 2 rue... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2011/05/25/417-entretien-de-yo-yo-gonthier"><em>Lire</em> Cycle d'entretiens SFP / HiCSA : Yo-Yo GONTHIER</a></p>
Yves Trémorin, souvenirs du Mexique
urn:md5:51ccd74a5c4af5eaa11e78474f5f6880
2011-05-15T22:30:14+00:00
2011-05-15T22:40:56+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/tremorin01.jpg" alt="" /></p>
<p>La prochaine étape de l'exposition d'Yves Trémorin intitulée La dérivée mexicaine se déroulera à partir du 1er juin au <a href="http://www.mbar.org/actualites/index.htm">Musée des beaux-arts de Rennes</a>, l'ouvrage éponyme publié par l'<a href="http://www.latelierdedition.com/spip.php?article83">Atelier d'édition</a> pour les éditions Loco sortira à cette occasion.
Petit extrait d'une étude qui nous a donné l'occasion de nous replonger dans le surréalisme par le biais d'une des figures majeures de la photographie contemporaine en France.</p>
<p>"En inscrivant son travail sous le parrainage du surréalisme - avec les figures contradictoire de Breton et d’Artaud - Yves Trémorin se livre à une entreprise d’inventaire, de collecte et d’appropriation d’objets et de corps dans lesquels il examine ce qu’il reste des puissances symboliques. Ce faisant, il éprouve le pouvoir des photographies à faire apparaître la part mystérieuse de ce que le tourisme n’a pas totalement dissipé. L’ensemble parvient à constituer, selon une partition qui reprend les figures des combats de catch mexicain - masque contre masque, chevelure contre chevelure - un petit inventaire du totémisme moderne.</p> <p>Une imagerie peut-elle encore servir à « capter des forces », fonction qu’Antonin Artaud attribuait aux productions sculptées ou peintes des Mexicains, et qui, ainsi, constituait pour lui une forme de renaissance associée au mépris de l’art ? Yves Trémorin a choisi la part la plus active de la culture populaire mexicaine qui incarne le combat des... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2011/05/15/416-yves-tremorin-souvenirs-du-mexique"><em>Lire</em> Yves Trémorin, souvenirs du Mexique</a></p>
RAPHAEL DALLAPORTA invité par Garance Chabert
urn:md5:1af738df0e512739311fcd0fabdf31a9
2011-05-07T16:20:30+00:00
2011-05-07T16:27:16+00:00
Julie Jones
Expositions
<p>Raphaël Dallaporta, Ruine (Saison1), Kafir Qala, province de Balkh, Afghanistan.TDR
Dans le cadre du cycle de conférences SFP / Université Paris I Panthéon-Sorbonne (HiCSA)
le mercredi 11 mai, 18h (entrée libre, sans réservation)
à Institut national d’histoire de l’art, 2 rue Vivienne, 75002 Paris (Salle Vasari)... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2011/05/07/415-raphael-dallaporta-invite-par-garance-chabert"><em>Lire</em> RAPHAEL DALLAPORTA invité par Garance Chabert</a></p>
Marie-Noëlle Boutin : Man's land
urn:md5:9f009449dddb7f7c1137553f717057d3
2011-03-26T14:37:37+00:00
2011-03-26T14:46:17+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/Histoires-courtes-Marie-Noelle-Boutin.jpg" alt="" /> Des rues et des visages, des alentours de ville que la civilisation de l’automobile a déclassés, des regroupements d’amis ou de familles, des lieux de promenade : ici, en France ou ailleurs, très loin en Chine ou plus proche de nous en Israël, Marie-Noëlle Boutin parvient à élaborer une représentation réaliste sans recourir aux signes agressifs d’un monde contemporain que l’on caricature à l’envi. Ce travail est une levée des formes et des signes par le moyen d’une défamiliarisation : construire une observation du monde qui dévoile ce que la proximité et l’habitude recouvrent. Des situations privées d’anecdotes mais sculptées dans des lumières qui en célèbrent la vitalité, la consécration minutieuse d’espaces refoulés par l’imagerie de la communication, l’attention portée à la quiétude des êtres : Marie-Noëlle Boutin décrit un fragile état de paix.</p> <p>Dans l’histoire de la photographie, les représentations d’un pays en temps de paix sont curieusement anachroniques. Ce que l’on a appelé l’humanisme dans la photographie d’après guerre en est un exemple célèbre : il s’en dégage une forme de nostalgie, comme si le temps de paix était toujours reclus dans le confort des souvenirs. C’est l’un des... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2011/03/26/407-marie-noelle-boutin-man-s-land"><em>Lire</em> Marie-Noëlle Boutin : Man's land</a></p>
Les invitations au voyage d’Anna Malagrida
urn:md5:17a415a864ab350b89b1e6ee489255c2
2011-02-14T09:22:31+00:00
2011-02-14T09:37:58+00:00
Muriel Berthou Crestey
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/Anna_Malagrida.jpg" alt="" /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br />
Forte d’une double culture (née à Barcelone, elle vit depuis 2004 à Paris), Anna Malagrida a mis à profit ses études à l’école d’Arles pour construire une approche à la fois spéculaire et spéculative, depuis une dizaine d’années. Deux expositions monographiques présentées simultanément au <a href="http://www.cpif.net/">CPIF</a> (Pontault-Combault) et à la <a href="http://www.galerierx.com/expositions/expo_detail.php?id=73">galerie RX</a> (Paris 8ème) apportent du relief à des surfaces qu’on pensait planes et transparentes, nous laissant entrevoir certains paysages urbains désaffectés. Ainsi présente-t-elle une collection d’« œuvres aimants » attirant chaque fois des pôles opposés : qu’il s’agisse d’immortaliser des ruines contemporaines (Point de vue, 2006 et Vitrines, 2008-2009) ou le souffle éthéré du quotidien, c’est avec soin que l’artiste catalane développe chaque fois des stratégies pour libérer paradoxalement les frontières de leur dimension limitrophe et activer certains détonateurs d’imaginaire (Frontière, 2009). Un catalogue édité par la fondation Mapfre (Madrid) complète les expositions. Illustré de nombreuses reproductions pleines pages, il comporte par ailleurs un entretien avec l’artiste et des textes critiques, fournissant un prolongement intéressant à ces visites.</p> <p>Si Anna Malagrida aime parler de la lumière, des compositions du hasard, de l’échelle de ses photographies, c’est peut-être parce qu’il en émane le souvenir de cette lumière si particulière recherchée autrefois par les peintres lorsqu’ils partaient vers le Sud en quête de dépaysement. C’est peut-être aussi parce que cette composition organisée par... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2011/02/14/402-les-invitations-au-voyage-danna-malagrida"><em>Lire</em> Les invitations au voyage d’Anna Malagrida</a></p>
Philippe Durand : International Vegetal
urn:md5:33105a7472cc3b10aa0084cc8ead0a85
2011-02-12T13:39:33+00:00
2011-02-12T13:51:11+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/624dur3024_lr-1.jpg" alt="" /> L’exposition de <a href="http://www.philippedurand.fr/">Philippe Durand</a> à la <a href="http://www.laurentgodin.com/artists_detail.php?id_artiste=6">galerie Laurent Godin</a> à Paris se concentre sur une dimension à la fois iconographique et politique chère à l’artiste depuis ses débuts : visiter avec une fausse ingénuité les marges du monde moderne. Les mauvaises herbes qu’il traque dans les recoins des villes sont une figure inversée des nombreuses publicités qu’il s’est longtemps plu à dénicher dans les campagnes, comme s’il fallait aller au bout d’une démonstration sur l’inversion des codes. Toutefois, ce champ-contre champ de la nature et de la cité moderne n’aboutit pas au statu quo. L’exposition « Mauvaises herbe » tend à démontrer qu’au petit jeu des rivalités, ce sont les plantes que l’on appelle aujourd’hui « pionnières » qui raflent la mise. Au sous-sol de l’exposition, on ne peut qu’en convenir : les herbes envahissent les lignes électriques et téléphoniques, la nature reprend ses droits sur la communication.</p> <p>Les plantes qui occupent l’herboriste Philippe Durand sont en partie une grande allégorie de la néo-colonisation. Photographiée dans divers endroits du monde, l’internationale végétale gagne donc du terrain, c’est une marche lente et silencieuse, que le cinéma ne pourrait pas raconter (trop rapide), ni la littérature (trop narrative), seule la... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2011/02/12/401-philippe-durand-bad-seeds"><em>Lire</em> Philippe Durand : International Vegetal</a></p>
Entretien Karim Kal / Michel Poivert
urn:md5:4853fc4778acb14e7b55f47343fdf6d5
2011-01-31T20:02:31+00:00
2011-01-31T20:23:43+00:00
Julie Jones
Expositions
<p>Karim Kal. Images d'Alger 2002. TDR.
in Karim Kal. Perspective du Naufrage, textes de M. Poivert, Patrick Chamoiseau, Ed. Adera, 2010.
Vous êtes cordialement invités au prochain entretien du cycle de conférences SFP, le :
mercredi 9 février
à Institut national d’histoire de l’art, 2 rue Vivienne, 75002 Paris
Salle Vasari
de 18h à 20h... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2011/01/31/399-entretien-karim-kal-michel-poivert"><em>Lire</em> Entretien Karim Kal / Michel Poivert</a></p>
Eric Poitevin, l'homme naturel
urn:md5:0e7cc610843ff2ff2ab7c5d7eb252c7f
2011-01-21T12:21:55+00:00
2011-01-22T10:12:45+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p>L’exposition d’Eric Poitevin à la galerie Nelson Freeman suscite de nombreuses réflexions, tant cette œuvre, au fur et à mesure du temps, s’impose comme l'une des plus solides qu’il est donné de voir. Et qu’elle aborde l’un des grands sujet de l’époque: la nature.
Devant les agencements d’images de corps aux frontières interrompues parfois, où la... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2011/01/21/398-eric-poitevin-l-homme-naturel"><em>Lire</em> Eric Poitevin, l'homme naturel</a></p>
Le BAL des Anonymes
urn:md5:8155a0f7096f4bd2ee5d73f6dd98d204
2010-11-01T08:00:17+00:00
2010-11-01T08:04:13+00:00
Muriel Berthou Crestey
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/TOP2010032C00002_03-1024x685-635x635.jpg" alt="" />Anonymes : les sujets des œuvres actuellement exposées au BAL le sont. Les noms des preneurs de vue opérant derrière l’objectif d’impartialité ne se prêtent pourtant pas à cette étiquette : Jeff Wall, Lewis Baltz, Walker Evans, Anthony Hernandez, etc… sont loin de passer incognitos. Rassemblées, leurs images sans frontières interrogent : Elles oscillent entre documentaire, art, tableaux de vie, œuvres du quotidien. En misant sur l’image latente transmuée en image de l’attente et sur l’image animée comme expression de l’immobilité, cette exposition inaugurale étonne.</p> <p>Pénétrant dans ce nouvel espace consacré à l’image, on aurait presque envie de parler d’abord d’un environnement « gemütlich » selon l’expression intraduisible allemande, tant il se dégage de la première salle une impression de confort visuel. Cette ambiance est instillée par un accrochage mixte et aéré entre vidéos et photographies dont la... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2010/11/01/388-le-bal-des-anonymes"><em>Lire</em> Le BAL des Anonymes</a></p>
Aux origines du négatif
urn:md5:a34e7788dd5cae8686c5f8597a30065e
2010-10-17T00:53:24+00:00
2010-10-17T01:17:05+00:00
Paul-Louis Roubert
Expositions
<p>Du 19 octobre 2010 au 16 janvier 2011 se déroulera à la Bibliothèque nationale de France (Galerie Mansart - site Richelieu) l'exposition "Primitifs de la photographie. Le calotype en France 1843-1860". Réunissant près de 180 pièces de plus de 60 auteurs différents, cette exposition retrace la courte mais florissante carrière de la technique du... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2010/10/17/385-au-origines-du-negatif"><em>Lire</em> Aux origines du négatif</a></p>
Le 6ème art vu du ciel de Lucie et Simon (prix HSBC 2010)
urn:md5:ef0de12c866f3e03f42d0eb9f250297a
2010-06-29T17:47:35+00:00
2010-06-29T17:47:35+00:00
Muriel Berthou Crestey
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/f%20(1bis).jpg" alt="" /> Jeunes lauréats du prix HSBC, Lucie et Simon s’exposent à la galerie Baudoin Lebon jusqu’au 24 juillet. Basculant le point de vue à la verticale, ils renouent avec les fondements de la photographie (depuis les « Points de vues » de Niépce pris de sa fenêtre mais plus encore avec les cadrages vertigineux sur lesquels s’est fondée l’esthétique moderne de la nouvelle objectivité ou, bien plus tard, avec les perspectives atmosphériques sur les œuvres du Land Art). Rien à voir pourtant avec une vue aérienne. Ici, la distance avec la scène est minimale. C’est un lien de proximité qui semble relier le spectateur aux êtres comme suspendus à la décision de son regard, devenus les marionnettes de ses propres fictions.</p> <p>Unifiant leur perception décalée sur le quotidien, les deux artistes collectionnent les prix (Bourse du talent, Prix de la fondation Marcel Bleustein-Blanchet, Prix de la photographie de Vevey). Partageant des références aussi variées que Fritz Lang (Metropolis), Delaroche, Géricault ou encore Maurice Tabard, Les Becher, Sugimoto, DiCorcia…, ils... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2010/06/29/377-le-6eme-art-vu-du-ciel-de-lucie-et-simon-prix-hsbc-2010"><em>Lire</em> Le 6ème art vu du ciel de Lucie et Simon (prix HSBC 2010)</a></p>
Hamish Fulton Walking to Paris
urn:md5:88a838db36cf890f4f972272e9cea236
2010-06-18T07:46:26+00:00
2010-06-19T10:55:34+00:00
Marion Duquerroy
Expositions
<pre><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/Walking%20to%20Paris_2002.jpg" alt="" /></pre>
<p>Son nom est connu des amateurs d’art depuis plusieurs décennies, pourtant ce n’est que trop rarement qu’Hamish Fulton installe ses atmosphères déambulatoires dans une galerie. Sur une proposition de Romain Torri, la galerie Patricia Dorfmann, ouvre son espace au plus discret des marcheurs en proposant photographies, dessins, peintures et autres mots.</p> <p>Peu visible Fulton l’est, pourtant son nom est présent dans un grand nombre d’ouvrages et de catalogues ; souvent cité mais peu analysé, il est pour les uns un artiste conceptuel, pour les autres un land ou earth artiste. Mais aucune étiquette n’adhère, elles se décollent une par une sous les pieds de cet adepte du no Walk no Work. Diplômé de la... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2010/06/18/376-hamish-fulton-walking-to-paris"><em>Lire</em> Hamish Fulton Walking to Paris</a></p>
STREETMOSPHERE : LE TOUR DU MONDE EN 80 MINUTES D’HERMINE BOURGADIER
urn:md5:7020a5fbb3a66230f32e2cf9126ebca7
2010-05-10T09:13:43+00:00
2010-05-10T09:13:43+00:00
Muriel Berthou Crestey
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/bourgadier%20streetmosphere.jpg" alt="" />
L’événement spectaculaire du Centre Pompidou « Dreamlands » (5 mai – 9 août 2010) se devait de mettre en lumière les oeuvres emblématiques d’une société de l’entertainment. Désireux d’emprunter le vocabulaire formel des milieux qu’il représente, Martin Parr – maître de la dérision touristique - collectionne les détails et les codes bariolés d’un monde dominé par une vision médiatique, dont il s’agit de reproduire l’envers du décor. Ainsi provoque-t-il un marivaudage entre les genres (au sens de J.F de la Harpe) rejoignant le but de cette exposition hybride, fondée sur le dérivatif. Celle-ci parvient à déployer l’humour et la légèreté à partir de solides fondements historiques, développant la théorie pertinente d’une influence mutuelle des modèles architecturaux empruntés à l’utopie du divertissement sur les cités modernes ou futures. Il s’agit de mixer culture populaire et savante, œuvres et documents, histoire et contemporanéité, mentors, artistes majeurs ou émergents, … Parmi eux, Hermine Bourgadier, telle une Mata Hari de la distraction, se joint à loisir à la section « Faites vos jeux ! » où son œuvre Streetmosphere côtoie les clichés de Martin Parr. C’est dans une même démarche répétitive et obsessionnelle qu’Hermine Bourgadier, également imprégnée de l’esthétique documentaire, démasque les transes de la mondialisation.</p> <p>Pourfendeur de la mimesis, Platon pose la question de l’imitation et du trompe l’oeil (La République, livre X) : « Quel but se propose l’art relativement à … chaque objet ? Est-ce de représenter ce qui est tel qu’il est, ou ce qui paraît tel qu’il paraît ; est-ce l’imitation de l’apparence ou de la réalité ? »
Dans Streetmosphere, il y a bien une... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2010/05/10/372-streetmosphere-le-tour-du-monde-en-80-minutes-dhermine-bourgadier"><em>Lire</em> STREETMOSPHERE : LE TOUR DU MONDE EN 80 MINUTES D’HERMINE BOURGADIER</a></p>
Rusk, Moujik IV, Hector et les autres…
urn:md5:0edeff29bdcd5f3b309e2d3569298d41
2010-05-02T22:13:13+00:00
2010-05-02T22:20:54+00:00
Muriel Berthou Crestey
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/rusk_seban_-_schneck.jpg" alt="" />
Antoine Schneck, Rusk Seban, © Antoine Schneck.</p>
<p>Le Musée de la Chasse et de la Nature présente, jusqu’au 26 septembre, une saisissante galerie de portraits canins réalisés par Antoine Schneck. Bouledogues, bergers, nizinny, bichons, colleys, bassets, labradors, lévriers, dobermans, épagneuls, pékinois, terriers et autres meilleurs amis de l’homme – politique, culturel - se sont ainsi prêtés au jeu de l’objectif du photographe. Si la dimension ludique du projet séduira le grand public (beaucoup s’attacheront ainsi à vérifier la véracité du vieil adage « Tel maître tel chien »), sa force de cohésion provient d’abord du protocole sériel mis en œuvre par l’artiste avec une grande rigueur. Cherchant à dresser ce singulier inventaire durant deux années, il portraiture les chiens comme les humains de ses précédentes séries : semblant chaque fois poser en majesté, les traits des animaux de compagnie émergent systématiquement d’un fond noir, abstrait de l’environnement. Un projet derrière lequel on décèle un fort penchant cynophile.</p> <p>Soixante neuf regards brillants rencontrent celui du visiteur. Répartis en trois rangées, les chiens nous dévisagent, truffe humide et moustaches soyeuses, placés au milieu de cadrages frontaux. La dimension des tirages (100 x 100 cm) et leur répartition dans l’espace sous forme de « all over mural » favorisent une homogénéité formelle.
Le choix... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2010/05/02/371-rusk-moujik-iv-hector-et-les-autres"><em>Lire</em> Rusk, Moujik IV, Hector et les autres…</a></p>
Les derniers jours de l'Éloge
urn:md5:9cbc6bdeaa6fa2445fd0bbab7107466b
2010-04-30T11:17:28+00:00
2010-04-30T13:57:19+00:00
Carole Troufléau
Expositions
<p><em>Les débuts de la photographie sur papier en Italie (1846-1862)</em> sont encore visible au Petit Palais jusqu'au dimanche 2 mai. <br />
Plus que deux jours pour profiter de cet <em>éloge du négatif</em> qui met à l'honneur l'un des premiers procédés photographiques et l'Italie du milieu du XIXe siècle.<br /><img src="https://sfp.asso.fr/vitevu/images/Expo Eloge du Neg/PPalais_eloge du neg 01.jpg" alt="" /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /></p> <p>Parmi les 140 oeuvres présentées, signalons le Pifferaro d'Amélie Guillot-Saguez daté de 1846, prêté par la Société française de photographie :
Exposition réalisée par la Fratelli Alinari. Fondazione per la Storia della Fotografia, l'Atelier de Restauration et de Conservation des Photographies de la Ville de Paris, le Petit Palais et Paris... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2010/04/30/369-les-derniers-jours-de-l-eloge"><em>Lire</em> Les derniers jours de l'Éloge</a></p>
RENAUD AUGUSTE-DORMEUIL, IN SITU
urn:md5:e6fc16d42971a2da69e705ea1d5e0ccb
2010-04-11T21:46:08+00:00
2010-04-11T21:49:49+00:00
Muriel Berthou Crestey
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/rad-ambitious25.jpg" alt="" /> Pour sa deuxième exposition à la galerie « In Situ » (« Bigger than Life », 18.03 – 30.04.2010) Renaud Auguste-Dormeuil poursuit un questionnement socio-politique en terme de manque à représenter. Comment aborder la liaison entre voir et pouvoir ? Actuellement pensionnaire de la Villa Médicis, lauréat du prix Meurice pour l’art contemporain, le plasticien dévoile ici ses plus récentes réalisations (les œuvres exposées s’échelonnent entre 2007 et 2009), prenant un tour résolument photographique.</p> <p>A l’entrée de la galerie, deux photographies issues de la série « Hôtel des transmissions – Jusqu’à un certain point, 2007 » cristallisent les problématiques inhérentes à la démarche de l’artiste et font le lien avec sa première exposition à la galerie In Situ : « Bird’s Eye View » (2008). Interrogeant la notion de point de vue, Renaud... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2010/04/11/367-renaud-auguste-dormeuil-in-situ"><em>Lire</em> RENAUD AUGUSTE-DORMEUIL, IN SITU</a></p>
LA PARABOLE DE KNORR
urn:md5:c596f2291403c66f3f408e1119aedc72
2010-04-05T10:18:02+00:00
2010-04-05T10:30:07+00:00
Muriel Berthou Crestey
Expositions
<pre><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/Ledouxs-Reception(2).jpg" alt="" /></pre>
<p>La ruse du renard consiste, pour sauver sa vie, à faire le mort. Simplement, il ne bouge plus.
La ruse de Karen Knorr consiste à placer l’animal naturalisé dans ses photographies, lui procurant une nouvelle vie.</p>
<p>Ainsi, le musée Carnavalet présente, jusqu’au 30 mai 2010, un éventail de Fables réunies pour la circonstance au sein même des period rooms où est née cette série, en 2003. Cigogne, lièvre, écureuils, martin pêcheur et flamands rose…, font irruption dans les boudoirs et salons particuliers imprégnés d’histoire. Incrusté numériquement dans les décors opulents préalablement réalisés à la chambre, le renard – robe rousse et cravate blanche – n’échappe pas à ce traitement. Chez Karen Knorr, le charisme de l’image théâtrale séduit indéniablement l’œil, et prête le flanc à la théorie de Jean-Pierre Cometti pour le retour du beau dans l’art. Oui mais derrière le luxe des détails provenant notamment des tirages Lambda, c’est un tout autre roman qui fascine le spectateur. Mise en doute, mise à distance… Qu’est-ce que le bon goût ? Le genre ? Le style ? La représentation ? Comme Molière déguisant ses railleries envers le roi en excès de considération, la photographe choisit la dérision sublime. Alors, comment reconstituer une morale à cette histoire à partir de la version photographique de Karen Knorr reconstituée à partir de la version littéraire de La Fontaine reconstituée à partir de celle d’Esope ? Une telle chaîne référentielle alimente certains questionnements.</p> <p>Comment expliquer l’art à un « renard » mort ? Avec Karen Knorr, le concept de « sculpture sociale » semble s’être propagé au médium photographique. Depuis les années 1980, elle poursuit, en véritable experte de la mise en scène, une démarche critique sur le patrimoine et la société afin de faire vaciller les frontières (entre nature et culture,... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2010/04/05/365-la-parabole-de-knorr"><em>Lire</em> LA PARABOLE DE KNORR</a></p>
Ghetto Biennale : un salon des refusés au 21ème siècle.
urn:md5:6f866e14a26cfe7bc8ef1e3896cc92bc
2009-12-20T23:47:00+00:00
2009-12-21T17:53:02+00:00
Marion Duquerroy
Expositions
<p><img src="http://farm3.static.flickr.com/2725/4201667062_edf89eebd2.jpg" alt="" /><br />
C’est un projet qui semblait impossible, particulier, extraordinaire qui prend forme en ce moment à Port au Prince. Leah Gordon*, photographe britannique, que nous avions reçue à la MEP l’année dernière, organise depuis plus d’un an une biennale d’art contemporain dans les ghettos haïtiens. Cette idée part d’un constat simple : les artistes haïtiens ont peine voyager faute de visa. Le monde occidental veut bien acquérir leurs œuvres, les exposer mais ne souhaite pas forcément leurs autoriser un temps de séjour. Alors, inversons la tendance, et invitons les artistes des pays développés à se rendre chez nous, au cœur même d’un des pays les plus pauvres et plus violents du monde.</p> <p>Force est de constater qu’aucun budget n’a été alloué, aucune aide des gouvernements, mais malgré tout, la Ghetto Biennale est bien là, présente et réserve encore des surprises. L’objectif était de mobiliser les artistes locaux, que ce soit leur biennale ; alors Jean Hérard Céleur, André Eugène (tous deux exposés à Kreyol Factory, La Villette,... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2009/12/20/355-ghetto-biennale-un-salon-des-refuses-au-21eme-siecle"><em>Lire</em> Ghetto Biennale : un salon des refusés au 21ème siècle.</a></p>
Colloque en ligne : Gilles Caron photographe
urn:md5:726e63d80c3a7a2d009834e60c049de5
2009-12-19T09:03:09+00:00
2009-12-20T17:51:51+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/Colloque_CARON.jpg" alt="" /> Les <a href="http://www.archivesaudiovisuelles.fr/1877/home.asp">Archives audiovisuelles de la recherche</a> nous offrent aujourd'hui la réalisation en ligne du <a href="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/index.php/2009/06/29/326-colloque-gilles-caron-retour-vers-le-futur">colloque Gilles Caron</a> organisé le 3 juillet dernier à l'Institut national d'histoire de l'art à Paris. On y retrouvera avec plaisir des témoignages et des analyses autour de la vie et de la production du photoreporter le plus intéressant de sa génération, ainsi qu'une présentation des collections de la jeune <a href="http://www.fondationgillescaron.org/">fondation Gilles Caron</a>.Un grand merci à Margot Sputo-Mialet et à toute l'équipe des Archives Audiovisuelles de la Recherche qui démontre malgré les difficultés traversées en ce moment son rôle essentiel dans la diffusions des savoirs.</p> <p>Les Archives audiovisuelles de la recherches nous offrent aujourd'hui la réalisation en ligne du colloque Gilles Caron organisé le 2 juillet dernier à l'Institut national d'histoire de l'art à Paris. On y retrouvera avec plaisir des témoignages et des analyses autour de la vie et de la production du photoreporter le plus intéressant de sa... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2009/12/19/354-colloque-en-ligne-gilles-caron-photographe"><em>Lire</em> Colloque en ligne : Gilles Caron photographe</a></p>
Autour du prix Nadar : vendredi 18 mars à l'INHA
urn:md5:14c93cfdcb18ac3337826f4a8130ba15
2009-12-16T23:40:01+00:00
2009-12-16T23:42:42+00:00
Michel Poivert
Expositions
<pre><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/Photothèque%20-%205125.jpg" alt="" /></pre>
<p>Rendez-vous vendredi 18 décembre 2009 à 18 h 30 à l'auditorium de l'Institut national d'histoire de l'art pour la présentation du Prix Nadar 2009 attribué à « La Subversion des images, Surréalisme, Photographie, Film » édité par le Centre Pompidou en présence des auteurs : Quentin Bajac et Clément Chéroux ainsi que Guillaume le Gall et votre serviteur. Rencontre présentée par Jean-Claude Gautrand, président du jury du Prix Nadar et Marc Combier.</p>
<p>Auditorium Colbert de la BNF
Galerie Colbert
2 rue Vivienne 75002 Paris
Métro Bourse ou Palais-Royal</p> <p>Rendez-vous vendredi 18 décembre 2009 à 18 h 30 à l'auditorium de l'Institut national d'histoire de l'art pour la présentation du Prix Nadar 2009 attribué à « La Subversion des images, Surréalisme, Photographie, Film » édité par le Centre Pompidou en présence des auteurs : Quentin Bajac et Clément Chéroux ainsi que Guillaume le Gall et votre... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2009/12/16/353-autour-du-prix-nadar-vendredi-18-mars-a-l-inha"><em>Lire</em> Autour du prix Nadar : vendredi 18 mars à l'INHA</a></p>
Synonyme de beauté : La COMTESSE DE CASTIGLIONE
urn:md5:d62fefd5187be81e4f41164dcf984609
2009-12-13T20:19:21+00:00
2009-12-15T00:34:51+00:00
Muriel Berthou Crestey
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/castiglione%20detail.jpg" alt="" /> Après le Musée d’Orsay (1999) et le Metropolitan Museum of art de New York (La divine comtesse, 2000) c’est à la galerie Baudoin Lebon (associée à la Galerie Beaubourg) qu’il revient de célébrer <a href="http://www.baudoin-lebon.com/actualites.php">« la revanche de la Castiglione »</a> (1837-1899) jusqu’au 23 janvier. Si ses frasques amoureuses ont éludé l’importance de son projet photographique aux yeux de plusieurs de ses contemporains, la valeur prophétique de ses portraits révèle à présent la pertinence de son « Je » artistique. C’est dans ses plus beaux atours qu’elle se découvre peu à peu sous les « voiles » photographiques de Pierre Louis Pierson, pendant plus de quarante ans. Contemplant ces tableaux vivants, on y voit alors moins la courtisane italienne - maîtresse de Napoléon III - que la femme captive d’une image où l’être et les angoisses métaphysiques affleurent au contact du paraître. Bien que la personnalité de la comtesse suscite encore des réactions contrastées - entre panégyrique et critique acerbe de sa « vanité » – la valeur artistique de ces portraits semble maintenant faire l’unanimité.</p> <p>Dès l’incipit de son roman « L’Exposition » (2008), Nathalie Léger ancre le décor bourgeois et les coulisses du spectacle intimiste auquel se prête la comtesse de Castiglione dès 1856 : « La voyant paraître, la princesse de Metternich confiait : « Je suis pétrifiée devant ce miracle de beauté : … En un mot, Vénus descendue de l’Olympe !… » Dans sa... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2009/12/13/352-synonyme-de-beaute-la-comtesse-de-castiglione"><em>Lire</em> Synonyme de beauté : La COMTESSE DE CASTIGLIONE</a></p>
Geert Goiris : “Imagine there’s no countries”
urn:md5:26fb927ebcc838266770b13b882a7d98
2009-11-02T19:00:54+00:00
2009-11-02T19:05:39+00:00
Muriel Berthou Crestey
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/Geert%20Goiris.jpg" alt="" />
Faisant écho à l’hymne rêveur de John Lennon enregistré en 1971, l’exposition monographique de Geert Goiris présentée au Crédac (Ivry) consolide son intention d’extrapolation documentaire, développée depuis 2000 avec la série éclectique « Résonance ». Différentes vues - toutes réalisées à la chambre - ont été prélevées ça et là, offrant un éventail de ses productions. Les œuvres présentées jusqu’au 8 novembre fondent la cohésion de ce travail autour des terres de mirages, propices à d’étonnants phénomènes visuels. Présentée pour la première fois en France, la collection de « Whiteout» restitue notamment une expérience optique hors du temps et de l’espace.</p> <p>Selon Geert Goiris, « le spectateur qui entre dans une exposition est déjà en état de vigilance, dans un état d’esprit qui est similaire à celui qu’il essaie d’adopter lorsqu’il prend des photos ». Et il résume : « Nous sommes ainsi, tous les deux, essentiellement dans un mode réceptif, solitaires mais perméables ».
Réinvestissant les paysages de... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2009/11/02/340-geert-goiris-imagine-theres-no-countries"><em>Lire</em> Geert Goiris : “Imagine there’s no countries”</a></p>
LES « CHRONOGRAPHIES » DE VERA LUTTER
urn:md5:63e376fb8abdd14c4d039c0a97591650
2009-10-11T23:47:45+00:00
2009-10-11T23:58:28+00:00
Muriel Berthou Crestey
Expositions
<pre> <img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/vera_lutter_1.jpg" alt="" /></pre>
<p>© Vera Lutter - Courtesy galerie Xippas</p>
<p>En renouant (depuis 1994) avec le dispositif de prises de vue ancestral de la « camera obscura », Vera Lutter est parvenue à dégager de la cacophonie visuelle de nos environnements urbains autant d’atmosphères éthérées et vaporeuses. Ainsi condense-t-elle patiemment les « écritures du temps ». La scène parisienne lui offre enfin la place qu’elle mérite alors qu’elle bénéficie déjà d’une reconnaissance internationale (exposée ces derniers temps à Los Angeles, New York, Berlin, Bâle ou Milan). Proposant un flash back sur ces dix dernières années, la galerie Xippas y contribue (jusqu’au 24 octobre). L’accrochage « elles@centrepompidou » présente, dans le même temps, l’une de ses œuvres les plus monumentales.</p> <p>Sans doute n’est-ce pas un hasard si la photographe allemande a élu domicile dans la « ville qui ne dort jamais », capitale des gratte-ciels et autres constructions aux allures vertigineuses. Car le fantasme lié aux dimensions démesurées de la « Big Apple » ne semble avoir d’égal que le dispositif théâtral mis en œuvre par l’artiste au sein de ses... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2009/10/11/337-les-chronographies-de-vera-lutter"><em>Lire</em> LES « CHRONOGRAPHIES » DE VERA LUTTER</a></p>
Radical Nature V (In)Habitable
urn:md5:de184da6215fab77d521d01b9976768e
2009-10-07T23:08:00+00:00
2022-07-15T09:06:58+00:00
Marion Duquerroy
Expositions
<p>Regain d’intérêt dans le monde de l’art sur l’idée de nature. Non que cette préoccupation soit nouvelle, mais les enjeux sont différents. Face à la montée des problèmes écologiques et l’apparition des nouvelles sciences, cette dernière prend une toute autre tournure. C’est ce que proposent d’interroger simultanément, et encore pour deux semaines, l’exposition parisienne (In)habitable ? l’art des environnements extrêmes dans le cadre du festival @rt outsiders à la Maison Européenne de la photographie* et le show londonien Radical Nature : Art and Architecture for a Changing Planet 1969-2009 à la Barbican Art Gallery**. Les deux évènements, afin de répondre à cette problématique environnementale, font appel aux nombreux médiums, allant de la photographie au film en passant par l’installation sonore ou la performance.</p> <p>Dans cette multitude artistique, les britanniques sont dignement représentés; sont-ils davantage sensibles à ce sujet de part leur lourd passé industriel ou sont-ils simplement mieux connus et représentés sur la scène artistique contemporaine ? En outre, l’artiste Simon Starling, lauréat du Turner Prize en 2005, qui expose son installation –... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2009/10/07/335-radical-nature-v-inhabitable"><em>Lire</em> Radical Nature V (In)Habitable</a></p>
Gilles Saussier, chamanisme documentaire
urn:md5:8f391431a4be5c8e97139ff1038ec66d
2009-10-03T11:15:07+00:00
2009-10-03T15:24:02+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/8.jpg" alt="" /> <img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/5.jpg" alt="" />
Le temps a manqué au printemps dernier pour dire ici l’émotion qu’a suscité en moi l’exposition des portraits extraits de Living in the Fringe (édition Figura, Paris, 1998) signés Gilles Saussier à la <a href="http://www.galeriezurcher.com/Gilles-Saussier,408?lieu=paris&lang=fr">galerie Zücher</a> à Paris (16 mai-24 juin). Mais ce contretemps ne fait que répondre au temps différé de l’exposition d’images réalisées en 1995-1996 et jusqu'alors rarement exposées.</p> <p>Dans Living in the Fringe, les photographies sont mises en page dans un rapport physique avec le texte, les lettres venant frotter l’image et rendant compte des témoignages de ce peuple dont la terre est menacée par le climat et la condition politique. Les prises de vue rapprochées et ces physionomies marquées se répondent sur le mode du... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2009/10/03/334-gilles-saussier-chamanisme-documentaire"><em>Lire</em> Gilles Saussier, chamanisme documentaire</a></p>
« La subversion des images » : faire le jeu d’une révolution.
urn:md5:c8cc8a862c18b2c62527731e05b8bf7b
2009-09-28T22:09:11+00:00
2012-01-14T18:23:14+00:00
Muriel Berthou Crestey
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/subversion2-300x298.jpg" alt="" />Jusqu’au 11 janvier, la cohésion de près de 400 œuvres habilement rassemblées sous le dénominateur commun d’une sédition iconographique, révèle la prodigalité des collections du Centre Pompidou, exceptionnellement accompagnées par certains fonds internationaux jusqu’alors inédits. Phares et chevilles ouvrières plus confidentielles de l’image s’y rencontrent. « La table de montage » est au cœur de cette révolution pourtant mâtinée d’un esprit de filiation avec les productions antérieures. Provoquant à coup sûr « l’étincelle » évoquée dans le Manifeste de 1924, les rapprochements font jaillir une « lumière particulière, (celle de) l’image, à laquelle nous nous montrons infiniment sensibles ».</p> <p>L’espace métamorphosé de la galerie 2 renouvelle la magie des installations labyrinthiques dont André Breton semblait avoir le secret, en conciliant une réflexion approfondie sur la circulation des images à celle du spectateur. Un fil rouge - d’Ariane ? - fédère les neuf sections thématiques autour des multiples usages de l’image photographique, en... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2009/09/28/333-la-subversion-des-images-faire-le-jeu-dune-revolution"><em>Lire</em> « La subversion des images » : faire le jeu d’une révolution.</a></p>
Yanwu Yuan : ex-votos du singulier
urn:md5:72a74f71516575ce5f149f1982c904ea
2009-08-31T21:10:11+00:00
2009-09-06T22:24:55+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/Yanwu-13ans.jpg" alt="" /><a href="http://www.galeriedix9.com/site/?cat=17">La galerie Dix9</a> propose à partir du 4 septembre la première exposition de l’artiste chinoise Yanwu Yuan intitulée Youth Self portrait (Part 1). Occasion de s’interroger sur un travail émergent et peut être symptomatique du rapport d’une génération de photographes chinois aux prises avec son histoire.</p> <p>L’examen des photographies de soi, à partir de la consultation des albums de famille, est un exercice sur la conscience du temps. Comme on a changé ! On se reconnaît, on ne se reconnaît pas, on cherche dans l’enchaînement des images le caractère immuable d’un trait, l’affirmation progressive d’une morphologie, la permanence d’un regard. Revenir sur... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2009/08/31/332-yanwu-yuan-ex-votos-du-singulier"><em>Lire</em> Yanwu Yuan : ex-votos du singulier</a></p>
ERWIN OLAF… POINT DE SUSPENSION
urn:md5:4dc499ad426df01eee3d0c5b07790912
2009-06-18T13:03:17+00:00
2009-06-18T13:07:11+00:00
Muriel Berthou Crestey
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/ERWIN%20OLAF%20the%20boxing%20school.jpg" alt="" />Après la monographie d’Erwin Olaf publiée chez Aperture fin 2008, le public attendait une première rétrospective française d’envergure pour conforter son engouement. C’est chose faite avec ses récentes séries aseptisées et sibyllines bien intégrées aux appartements raffinés de l’Institut Néerlandais jusqu’au 5 juillet. Marquant le sceau d’une rupture dans sa carrière de plasticien amorcée en 1988, elles assurent l’efficacité de son virage stylistique, où se cisèle une « chorégraphie des émotions », questionnant les sens au regard de l’apparence, le temps d’une pause…</p> <p>Dans ses images de l’attente, Erwin Olaf semble dévisager les décors autant que les personnages semblant sortis d’un tableau d’Edward Hopper ou d’une illustration de Norman Rockwell. En déambulant dans les rues d’Amsterdam, le photographe dit avoir l’impression de se promener dans une toile de Rembrandt. De même, le spectateur aura-t-il d’abord le... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2009/06/18/325-erwin-olaf-point-de-suspension"><em>Lire</em> ERWIN OLAF… POINT DE SUSPENSION</a></p>
L’ART PUISSANCE SECONDE D’ERIC RONDEPIERRE
urn:md5:1467059114e5d19828d063ad6e87c7ec
2009-04-26T16:44:57+00:00
2009-04-26T17:07:26+00:00
Muriel Berthou Crestey
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/duel-1-1-1.jpg" alt="" />
© Éric Rondepierre - Duel (Parties communes)
Ilfochrome sur aluminium, 100 x 133 cm
2005-07</p>
<p>Fusionnant les médiums (cinéma / photographie) et les temporalités, Eric Rondepierre peaufine, depuis les années 1990, un vaste chantier de dissection d’images les déplaçant d’un cadre à un autre selon le principe du remontage. Pour ceux qui n’auraient pas vu sa rétrospective berlinoise l’an passé, la Fondation Ecureuil (Toulouse) offre une séance de rattrapage, enrichie d’une toute nouvelle série (2008) que l’on a plaisir à découvrir jusqu’au 25 avril. Avec l’exposition « Images Lumière », le pari du commissaire Denis Riout était double : surenchérir dans la convocation du regard à 200 % sans esquiver l’unicité d’une approche chronologique. Challenge réussi.</p> <p>Images abîmées / abymées ?
En admettant le principe de corrosion comme un élément constitutif de l’œuvre, « Précis de décomposition » et « Moires » succèdent à la série devenue mythique des « Excédents » qui a propulsé la carrière de plasticien d’Eric Rondepierre, faisant suite aux diverses activités universitaires et artistiques déjà entreprises.... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2009/04/26/317-lart-puissance-seconde-deric-rondepierre"><em>Lire</em> L’ART PUISSANCE SECONDE D’ERIC RONDEPIERRE</a></p>
Marina Abramovic, IRRESISTIBLE
urn:md5:67b8ca2e8e62ff25f67860ae49fb98bb
2009-04-05T15:53:20+00:00
2009-04-05T15:58:21+00:00
Muriel Berthou Crestey
Expositions
<pre><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/abramovic2.jpg" alt="" /></pre>
<p>Marina ABRAMOVIC, Vittoria, Photographie couleur, 125 x 125 cm, Ed. 1/5 + 2 EA, 1997, courtesy Serge Le Borgne.</p>
<p>Préliminaire de l'exposition "Marina Abramovic" à venir au MOMA en 2010 ? Ou bien avant-goût
de l'Institut des Arts de la Performance qui devrait ouvrir ses portes dans l'Hudson en 2012 ?
La galerie Serge Le Borgne propose une exposition biographique sur une icône du Body Art. Mais il
ne faut pas s'attendre à voir de performances en ces lieux. Seuls les nombreux témoignages
photographiques des actions de Marina Abramovic, ainsi qu'une vidéo de 2005, l'Oignon, sont
visibles.</p> <p>Le mouvement de fusion entre l'art et la vie propre aux années 1970 semblait avoir
contaminé le spectateur au point que l'émotion ressentie pendant l'action constituait un instant
unique, impossible à restituer de façon différée. Lors d'un entretien avec Heidi Grundmann à
Vienne, en 1978, Marina Abramovic insistait déjà sur "l'intensité" du moment... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2009/04/05/315-irresistible"><em>Lire</em> Marina Abramovic, IRRESISTIBLE</a></p>
Les vidéo-mimodrames de Ghazel à la Maison Rouge
urn:md5:c2410a0042b6fab49acc506975f80bbb
2009-04-02T23:32:19+00:00
2009-04-04T08:27:13+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/ghazel-Me%20in%202003-05.jpg" alt="" />
© Ghazel, extrait de "Me 2003-2008".</p>
<p>La vidéo est employée par Ghazel dans sa forme brève: efficace, elliptique aussi. Une figure muette, toujours la même, vient y performer une scène. Cette figure est celle de la femme traditionnelle iranienne. Ghazel s’approprie donc le stéréotype auquel elle a été assimilée après la révolution théocratique. Mais pas plus que sa mère qui a connu le temps de l’émancipation, elle ne confond le costume et l’esprit libre qu’il recouvre.</p> <p>Cette figure s’est imposée à l’Occident comme une forme de l’aliénation. La réalité est plus nuancée aujourd’hui, mais pour Ghazel la femme en Tchador est bien autre chose qu’une figure recueillant la compassion ou la critique occidentale. C’est avec humour qu’elle l’anime, lui faisant accomplir des actes faussement héroïques mais aussi les gestes... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2009/04/02/313-les-video-mimodrames-de-ghazel"><em>Lire</em> Les vidéo-mimodrames de Ghazel à la Maison Rouge</a></p>
Edith Roux. Entretien avec Larisa Dransky 1er avril 09
urn:md5:d595090942b9268de3714433e69e4011
2009-03-30T02:06:03+00:00
2009-03-30T02:08:24+00:00
Julie Jones
Expositions
<p>Vous êtes cordialement invités au prochain entretien de la Société française de photographie le 1er avril 09. Larisa Dryansky recevra Edith Roux à 18h dans l'auditorium de la Maison européenne de la photographie.
Entrée libre, sans réservation
5-7 rue de Fourcy. 75004 Paris
©Edith Roux, Walled Out, 2005-2007.TDR
Comme l'indiquent les titres... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2009/03/30/312-edith-roux-entretien-avec-larisa-dransky-1er-avril-09"><em>Lire</em> Edith Roux. Entretien avec Larisa Dransky 1er avril 09</a></p>
Géant qui vient, à propos de la chaussure de Patrick Tosani
urn:md5:d21ecc7aff4fdc0af61d2ba52957c43d
2009-03-23T22:26:09+00:00
2009-03-23T23:24:32+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/Moitié_-1.jpeg" alt="" /></p>
<p>Patrick Tosani, #Moitié I, 2009, 240 X 540 cm, C. print, courtesy galerie C. Papillon, Paris.</p>
<p>Est-ce parce que l'époque fait de la chaussure un usage politique que celle de Patrick Tosani a fait sensation lors du salon Art Paris au Grand Palais ? Cette immense chaussure n’est pas tout à fait une image, ni tout à fait une sculpture. Quatre parties la constituent, blocs hauts de 2.40 mètres et long en tout de 5.40 mètres sur les bords desquels se retourne le tirage photographique sans interrompre la continuité des parties de l’image lorsqu’elles s’assemblent. Des objets-images qui s’inscrivent dans la filiation des derniers travaux de Tosani, des photographies montrant des structures sur lesquelles sont projetées des photographies et parmi lesquelles apparaissaient sous une forme fragmentée la chaussure (mais aussi un pieds nu formant arcade). Il ne s’agit plus ici de l’image d’une projection mais bien d’un objet photographique, une sorte de conciliation par adhérence de la structure et de la peau de l’image.</p> <p>Gigantesque comme l’est un pouce de César, voilà la chaussure. Mais seulement à demi. Car l’objet usuel est présenté en coupe (et en élévation comme on le dirait d’une architecture). Cela peut vous rappeler l’objet quelque peu surréaliste que présente certains cordonniers en vitrine pour vanter avec pédagogie la complexité technique d’une simple... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2009/03/23/311-geant-qui-vient-a-propos-de-la-chaussure-de-patrick-tosani"><em>Lire</em> Géant qui vient, à propos de la chaussure de Patrick Tosani</a></p>
La Sorbonne en grève accueille Jean-Luc Moulène le 18 mars
urn:md5:dd4214bd2b58bdef8fe52b67ba3369ec
2009-03-14T14:16:06+00:00
2009-03-14T14:25:32+00:00
Michel Poivert
Expositions
<pre><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/getatt.jpeg" alt="" /></pre>
<p>La Pantinoise. Paquet de cigarettes rouge. France, usine des tabacs de Pantin (Seine-Saint-Denis), Seita, 1982-1983. Courtesy galerie Chantal Crousel, Paris © Jean-Luc Moulène - ADAGP, 1999.</p>
<p>Suite des rendez-vous photographiques qui s'inscrivent dans le cadre des séminaires et cours alternatifs durant la grève des universités. Mercredi 18 mars à 14h00, Jean-Luc Moulène sera l'invité de Michel Poivert (Université Paris 1) qui sera également entouré de Paul-Louis Roubert du collectif <a href="http://www.flickr.com/photos/collectif_f8/">F8</a> (université Paris 8) pour parler des <a href="http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www4.culture.fr/patrimoines/patrimoine_monumental_et_archeologique/sdx/api-url/getatt%3Fapp%3Dfr.gouv.culture.inventaire.revue%26id%3Dleyris-0_img10&imgrefurl=http://www4.culture.fr/patrimoines/patrimoine_monumental_et_archeologique/insitu/image.xsp%3Fnumero%3D8%26id_article%3Dleyris-0%26no_image%3D10&usg=__-_lTtgh3MB7SGuco7QaHo7HVli4=&h=512&w=424&sz=213&hl=fr&start=10&tbnid=Swg_4NcXjr0sQM:&tbnh=131&tbnw=108&prev=/images%3Fq%3Dobjets%2Bde%2Bgr%25C3%25A8ve%26gbv%3D2%26hl%3Dfr%26sa%3DX">Objets de grève</a> et plus généralement du rapport de la grève à l'image. Rendez-vous à l'Institut d'art et d'archéologie 3 rue Michelet Paris 6eme (RER Port-Royal). Cet entretien sera suivi d'une rencontre entre l'artiste Pascal Convert et l'historien d'art et critique Philippe Dagen( Paris 1).</p> <p>Entrée libre.... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2009/03/14/309-la-sorbonne-en-greve-accueille-jean-luc-moulene-le-18-mars"><em>Lire</em> La Sorbonne en grève accueille Jean-Luc Moulène le 18 mars</a></p>
Yang Yi photographe invité le 11 mars par la Sorbonne en grève
urn:md5:6f035b777b043901966f3db3a0de1940
2009-03-05T14:00:44+00:00
2009-03-05T14:20:55+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/Yang%20Yi.jpg" alt="" /></p>
<p>Yang Yi, Piéton sur une passerelle au-dessus de la route de la Réception de la Divinité, 2007, Lambda-print 100x70 cm, galerie DIX9, Paris</p>
<p>Alors que le photographe chinois se rend à Paris pour la première fois à l'occasion de son exposition à la galerie <a href="http://www.galeriedix9.com/site/site/?p=53">DIX9</a>, il est l'invité du contre-séminaire de Michel Poivert à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. La rencontre aura lieu à l'Institut national d'Histoire de l'art le 11 mars à 10h00, 6 rue des Petits-Champs (Paris 2) salle Perrot (second étage). L'artiste présentera en présence d'un traducteur son travail intitulé <a href="http://www.lemonde.fr/a-la-une/portfolio/2009/02/27/le-monde-2-la-cite-chinoise-engloutie-par-yang-yi_1160856_3208.html">Uprooted</a> (Déraciné) sur les villes englouties par la construction du barrage des Trois Gorges sur le fleuve Yangtsé.</p> <p>Communiqué de presse :
UPROOTED
En 2009, le barrage des Trois Gorges aura inondé des centaines de km2 dans
le centre de la Chine. Yang Yi, né dans une petite ville construite sur le Fleuve
Yangtsé, verra son village natal englouti par les eaux. Drame auquel le jeune
photographe consacre sa première série, intitulée « Uprooted » (déracinés).
La... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2009/03/05/308-yang-yi-photographe-invite-le-11-mars-par-la-sorbonne-en-greve"><em>Lire</em> Yang Yi photographe invité le 11 mars par la Sorbonne en grève</a></p>
DU BEAU TRAVAIL ! La Sorbonne en grève reçoit Alexis Cordesse le 3 mars
urn:md5:da9ba0ae56e5963741dc52a3cdddc0cb
2009-02-26T09:16:19+00:00
2009-02-27T00:03:33+00:00
Michel Poivert
Expositions
<pre><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/AC_F_instal_lu_Nancy_03H%2023-59-37.jpg" alt="" /></pre>
<p>Alexis CORDESSE et Zoé VARIER
Du Beau Travail!
La Manufacture, CDN Nancy Lorraine, Nancy. Du 12 au 22 octobre 2005.</p>
<p>UNIVERSITE PARIS 1 PANTHEON-SORBONNE
INSTITUT D’ART ET D’ARCHEOLOGIE – AMPHITHEÂTRE
3 rue Michelet – 75006 PARIS
Station RER PORT ROYAL</p>
<p>DANS LE CADRE DE LA GRÈVE ACTIVE DES UNIVERSITÉS</p>
<p>MARDI 3 MARS 2009 à 10h00</p>
<p>Michel POIVERT reçoit Alexis CORDESSE, photographe, à propos de l’œuvre réalisée avec Zoé VARIER : DU BEAU TRAVAIL !</p> <p>Tous les jeudis, les P’tits LU se retrouvaient à l’usine de Ris-Orangis autour d’un barbecue. Tous les jeudis, ils s’installaient sur la pelouse, face à leur usine, fermée par anticipation depuis mars 2003. Pendant 3 ans et demi, ces ex-salariés de LU se sont battus pour l’annulation du plan de restructuration de la filière biscuit du groupe... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2009/02/26/307-du-beau-travail-la-sorbonne-en-greve-recoit-alexis-cordesse"><em>Lire</em> DU BEAU TRAVAIL ! La Sorbonne en grève reçoit Alexis Cordesse le 3 mars</a></p>
Aimez-vous Frank ?
urn:md5:c536a3fc532fc7987099b49043e848e0
2009-02-20T01:03:57+00:00
2009-03-10T09:33:52+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/Frank_PullMyDaisy.jpg" alt="" /></p>
<p>Pull My Daisy Robert Frank et Alfred Leslie
États-Unis, 1959, 27'
© Robert Frank</p>
<p>Il y a foule pour admirer l'exposition Robert Frank au Jeu de Paume, à Paris. La présentation du portfolio Les Américains, par sa célébrité dans l'histoire de la photographie, explique probablement cet engouement. Mais on peut également y voir les images, pour certaines d'époque et bien rares, des vues de Paris produites au tournant des années 1950. On peut aussi y regarder deux films projetés en salle et assister à des séances offrant la filmographie de l'artiste. Un peu comme dans la musique rock, la photographie a aujourd'hui ses figures à la fois légendaires mais toujours vivantes, qui nous donnent un autre sentiment de l'histoire. Les Américains constituent un moment inaugural et indépassable chez Frank, mais cette absolue réussite a peut être été l'occasion de tourner le dos à l'idée même de carrière et au désir de reconnaissance : la célébrité comme un souvenir.</p> <p>Quelques jours avant de visiter l'exposition j'avais lu Le Présent de Robert Frank, petit livre regroupant les articles en bonne part consacrés au cinéma de l'artiste. J'étais envahi par le ton, le rythme et les analyses pénétrantes d'Anne Bertrand. Je ne me rappelle pas avoir lu depuis longtemps des études aussi inspirées, d'une langue simple, ne... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2009/02/20/305-aimez-vous-frank"><em>Lire</em> Aimez-vous Frank ?</a></p>
TERRITOIRES SENSIBLES : SOPHIE RISTELHUEBER AU JEU DE PAUME
urn:md5:03632f6ddca1284a7fd703b8ac788899
2009-02-14T22:58:39+00:00
2009-02-14T22:58:39+00:00
Muriel Berthou Crestey
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/Ristelhueber_FAIT20.jpg" alt="" />
Sophie Ristelhueber, Fait # 20, 1992
tirage argentique couleur et noir et blanc monté sur aluminium,
avec cadre ciré or, 100 x 127 x 5 cm
édition 3/3, collection de l’artiste
© Sophie Ristelhueber / ADAGP, Paris, 2009</p>
<p>Le Jeu de Paume propose une exposition d’envergure consacrée à Sophie Ristelhueber qui, depuis les années 1980, poursuit une réflexion autour des territoires de conflit. Elle ne constitue pas une rétrospective, mais plutôt un réseau d’association d’œuvres qui fonctionnent par glissement sémantique. Enchevêtrant l’intime au collectif, le corpus choisi permet d’interroger la notion de frontière, en déplaçant le caractère documentaire vers une approche poétique. Dans cet univers peuplé de barrages et de traces temporelles, Sophie Ristelhueber a voulu « laisser respirer le spectateur ». L’accrochage est souvent aéré, la forme en symbiose avec le propos. Alors que la série Fait juxtaposée de façon régulière prend des allures de wall drawing, la disposition en contrebas des Vulaines capture le champ de vision du spectateur, directement immergé dans l’image.</p> <p>Les clichés de Sophie Ristelhueber ont quelque chose de lapidaire. Aiguisés tels les roches hérissées d’aspérités du parc du Vercors qui s’unissent à la voix de Michel Piccoli lisant le texte de Tolstoï, ils dépassent le constat. La vidéo d’ouverture Le Chardon (2007) fait état d’une résistance face à la destruction de la nature par l’homme, du... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2009/02/14/304-territoires-sensibles-sophie-ristelhueber-au-jeu-de-paume"><em>Lire</em> TERRITOIRES SENSIBLES : SOPHIE RISTELHUEBER AU JEU DE PAUME</a></p>
TOURS DE PASSE-PASSE DE VALERIE BELIN
urn:md5:bc83fa865dc6569b5a4f9328c99f5efd
2009-01-11T16:31:52+00:00
2009-01-11T18:04:10+00:00
Muriel Berthou Crestey
Expositions
<pre> <img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/sans%20titre%20-magiciens.jpg" alt="" /></pre>
<p>Alors que ses rétrospectives fleurissent un peu partout en Europe (dernièrement au Musée de l’Elysée, Lausanne), Valérie Belin réserve la primeur de ses nouvelles créations à la scène parisienne. Jusqu’à la fin du mois, la <a href="http://www.denoirmont.com/communiquepresse.php?id=159">galerie Jérôme de Noirmont</a> et le musée d'Orsay jusqu'au 1er février (Correspondances Belin / Manet) essaiment des oxymores photographiques qui marquent une nouvelle étape de son œuvre (passage de l’indiciel à l’iconique, de l’objectif à l’onirisme, de la pétrification des corps à l’introduction du mouvement) tout en gardant un ancrage aux origines de son travail (intérêt pour la nature morte et le noir et blanc), formant une boucle temporelle. Focus sur une illusionniste de la photographie.</p> <p>D’emblée la galerie affiche un parti-pris qui tend à mettre visuellement sur le même plan les acteurs figés des trois séries (noir et blanc) : d’une part les manipulateurs de cartes et la danseuse du Lido ornée, voire harnachée de différents costumes de scène, d’autre part, les bouquets de fleurs idéalisés sous l’effet du pinceau de Photoshop.... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2009/01/11/298-tours-de-passe-passe-de-valerie-belin"><em>Lire</em> TOURS DE PASSE-PASSE DE VALERIE BELIN</a></p>
Regarder de plus près: à propos des "Expérimentations photographiques en Europe des années 1920 à nos jours"
urn:md5:e125265a32e4943fe9eca4000f655a87
2008-12-18T09:30:26+00:00
2008-12-19T18:40:13+00:00
Muriel Berthou Crestey
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/eric%20rondepierre%203.jpg" alt="" /></p>
<p>Savamment disséminées au sein des collections permanentes du Centre Pompidou, les «expérimentations photographiques en Europe des années 1920 à nos jours» évoquent la portée d’un art qui, «sur un mur, agit tout à fait différemment que dans un livre ou une revue» (Brassaï, Lettre à Peter Pollack, 1954). Rafraîchis au contact de la cimaise, les détails de craquelures transfigurés par l’objectif de Brassaï apparaissent sublimés, comme placardés à même la surface qu’ils redoublent. A l’instar des photographies d’Eric Rondepierre qui ponctuent l’une des huit salles du musée consacrées à ce parcours, les images présentées nous invitent à regarder de plus près…</p> <p>Répondant à une habile circulation du regard, la scénographie adoptée insiste, autour de grands axes, sur la richesse et la diversité des collections du MNAM. Tour à tour marquées par le sujet, la technique ou le concept, ces démarches font retour sur la question du statut de la photographie au sein des collections du musée. Alors que les parangons... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/12/18/292-a-propos-des-experimentations-photographiques-en-europe-des-annees-1920-a-nos-jours"><em>Lire</em> Regarder de plus près: à propos des "Expérimentations photographiques en Europe des années 1920 à nos jours"</a></p>
Zoe Strauss: "America"
urn:md5:48f0296c73e37b536fd26ad1b112efa8
2008-12-10T16:46:41+00:00
2008-12-10T16:57:08+00:00
Julie Jones
Expositions
<p><img src="http://farm4.static.flickr.com/3266/3094920249_a5abe7f061_o.jpg" alt="" /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br />
© Zoe Strauss.<br />
<br />La galerie Bruce Silverstein à New York présente actuellement une exposition de l’américaine <a href="http://zoestrauss.com/">Zoe Strauss</a>, photographe basée à Philadelphie. Elle coincide avec la publication de son premier ouvrage monographique, "America", sélectionné par Artforum dans sa liste des Best Books of 2008.</p> <p>©Zoe Strauss
Lauréate de la USA Gund Fellowship (Visual Arts) en 2007, et exposée lors de la Whitney Biennal de 2006, Zoe Strauss dresse, depuis 2000, un portrait perçant de l’Amérique de l’ère George W. Bush. L’enthousiasme que suscite aux Etats-Unis l’oeuvre de Strauss tient, sans aucun doute, à sa résonance directe avec le contexte politique... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/12/10/290-zoe-strauss-"><em>Lire</em> Zoe Strauss: "America"</a></p>
« ANIMA(L) »
urn:md5:5c6ac2724d4c1241bbeb5d5140a85463
2008-12-06T23:32:46+00:00
2008-12-07T09:16:53+00:00
Marion Duquerroy
Expositions
<p><img src="http://farm4.static.flickr.com/3040/3088261181_2471753f68_o.jpg" alt="" /><br />
Olivier Richon. "Portrait of a monkey with books", 2008<br />
C-print<br />
Courtesy Galerie Bendana-Pinel<br /><br />
L’exposition d’une dizaine de photographies d’Olivier Richon à la galerie Bendana-Pinel réactualise la querelle philosophique du XVIIème siècle connue sous le vocable de « querelle des bêtes ». L’animal est-il doué de raison ou au contraire est-il une ‘machine’ comme le prône la théorie cartésienne ? Sans apporter aucune réponse, Olivier Richon s’interroge simultanément sur le vol de l’âme par l’appareil photographique transformant alors l’être en objet. Lorsqu’il capte l’image de l’animal, le réduit-il ainsi à un sujet inanimé, le transforme t-il comme il aime à le dire en une ‘sculpture’?</p> <p>Questionnement similaire à sa contemporaine Karen Knorr. L’esthétisme, l’introduction d’animaux dans des lieux usuellement réservés aux humains, le dialogue entre la nature et la culture, le sauvage et le civilisé sont également communs à ces deux artistes aujourd’hui installés à Londres. L'oeuvre d'Olivier Richon a incessamment été cité comme un... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/12/06/289-animal"><em>Lire</em> « ANIMA(L) »</a></p>
Diane Arbus, de la presse à l'œuvre
urn:md5:bd37bf3feaf0acba6efd555105b773f8
2008-12-05T22:09:20+00:00
2008-12-05T22:09:20+00:00
Paul-Louis Roubert
Expositions
<p><img src="http://farm4.static.flickr.com/3280/3083879351_3f65347c5e_o.jpg" alt="" /> <br />À voir à la <a href="http://www.kadist.org/">Kadist Art Foundation</a> jusqu’au 8 février 2009 <em>Diane Arbus, rétrospective imprimée 1960-1971</em>. Première rétrospective Arbus à Paris depuis près de 30 ans, cette exposition présente uniquement les travaux d’Arbus publiés en collaboration avec des magazines comme <em>Harper’s Bazaar</em>, <em>Esquire</em>, <em>Nova</em> et <em>The Sunday Times Magazine</em>, publications constituant le réservoir, entre autres, de quelques unes des plus célèbres images de l'artiste. S’appuyant sur une collection entièrement privée, cette rétrospective est une occasion unique de pouvoir découvrir dans son format et son contexte de publication original un travail qui est loin d’avoir livré toutes ses clés.</p> <p>Un travail indépendant sur l’œuvre d’une photographe aussi majeure que Diane Arbus est-il encore possible aujourd’hui ? Que cela soit en matière d’exposition, d’essai ou de publication scientifique le contournement des Estates et autres fondations est sans doute l’un des écueils majeurs de la recherche aujourd’hui. On ne compte plus les... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/12/05/287-arbus-a-plat"><em>Lire</em> Diane Arbus, de la presse à l'œuvre</a></p>
Anne-Marie Filaire : les sédiments de l'Histoire
urn:md5:22dc84c14e3821749d7247cc22248883
2008-12-05T18:37:34+00:00
2008-12-06T17:28:54+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/A-M%20Filaire%20Phnom%20Penh.jpg" alt="" />
Jusqu'au 19 décembre, la galerie <a href="http://www.eric-dupont.com/Anne-Marie-Filaire">Eric Dupont</a> à Paris propose "Phnom Penh Périphérie", un accrochage consacré au travail photographique qu'Anne-Marie Filaire a réalisé au Cambodge en 2002. L'œuvre de cette artiste, que nous avions rencontrée lors d'un séminaire où elle avait projeté son film <a href="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/index.php/2008/01/09/210-anne-marie-filaire-le-mur-deplie">Enfermement</a>, explore ici la cité martyre du polpotisme. Comment se présente une ville que l'on a vidé de sa population et qui revient à la vie après quatre ans (1975-1979) d'un régime terrible ? Une vingtaine d'années plus tard, Anne-Marie Filaire constate avec de grandes images en noir et blanc les traces du passé. Il s'agit d'un regard apaisé et perçant qui révèle les sédiments de l'histoire.</p> <p>L'architecture y apparaît fragilisée, ruinée ou lacunaire, mais aussi reprise, ajustée, vivante malgré tout. On remarque à quel point le caractère standard des habitations peut faire réapparaître des motifs géométriques alors que les bambous se greffent et semblent remplacer les bâtiments défaits du modernisme par l'élégance du vernaculaire. Une... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/12/05/288-anne-marie-filaire-"><em>Lire</em> Anne-Marie Filaire : les sédiments de l'Histoire</a></p>
Rencontre avec l'Oeil Public, la revue.
urn:md5:d7ae9d478dd295c4504875255a4e3b10
2008-12-01T03:08:41+00:00
2008-12-02T09:39:09+00:00
Julie Jones
Expositions
<p>Vous êtes cordialement invités à l'entretien de Guillaume Herbaut et l'équipe de la revue l'Œil public par Michel Poivert, organisé par la Société française de photographie à la Maison européenne de la photographie le mercredi 3 decembre 2008 à 18h, entrée libre sans réservation.
"En 1995 est fondée l’agence photographique L’Œil Public,... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/12/01/286-rencontre-avec-l-oeil-public-la-revue"><em>Lire</em> Rencontre avec l'Oeil Public, la revue.</a></p>
Point du Jour, Cherbourg de nuit
urn:md5:86036aab6faa6f23876ae6b70dd2f496
2008-11-23T23:08:17+00:00
2008-11-25T09:53:39+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/P1010308_2.jpg" alt="" /></p>
<p>Nombre d’officiels avaient fait le voyage de Cherbourg pour inaugurer le centre d’art consacré à la photographie dont le nom <a href="http://www.lepointdujour.eu/fr/accueil">Le Point du Jour centre d’art éditeur</a> porte la marque de la maison d’édition qui lui a donné naissance. Militant et forçant la bienveillance, le projet fait la synthèse des aides publiques et des expérimentations artistiques. Le résultat consiste en un bâtiment d’architecte (Éric Lapierre) au format d’une vaste maison agencée en grands volumes intérieurs s’ouvrant sur la ville, l’école des beaux-arts et sa chapelle qui en sont voisines.</p> <p>Le revêtement extérieur de la construction n’a pas fini de faire parler, puisque le choix d’un flocage d’aluminium lui donne un aspect brillant mais pauvre. Ce paradoxe dit pourtant beaucoup sur l’époque, où le matériau isolant s’y découvre une fonction décorative.
Lieux d’exposition mais aussi d’information et d’étude, le centre dispose d’une... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/11/23/285-point-du-jour-cherbourg-de-nuit"><em>Lire</em> Point du Jour, Cherbourg de nuit</a></p>
« Voir les cathédrales de la terre »
urn:md5:6d536b2013f4da2b5c1cbcf97be94ddd
2008-11-14T19:14:04+00:00
2008-11-15T00:26:51+00:00
Carole Troufléau
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/078-EP-029.jpg" alt="" />
Dans le cadre de son partenariat avec l’université Rennes 2 Haute Bretagne, la Société française de photographie organise du 13 novembre 2008 au 9 janvier 2009 une exposition de photographies intitulée :
<em>« Voir les cathédrales de la terre ».</em> <em>Photographies de montagne dans les collections de la Société française de photographie</em>. <br /></p> <p>Tenue dans la galerie au rez-de-chaussée du bâtiment de la Présidence, cette exposition montre 22 tirages modernes de photographies de montagne prises entre 1860 et 1890 par des photographes aussi célèbres qu’Aimé Civiale, les frères Bisson, les frères Charnaux et Farnham Maxwell-Lyte. Cette année, Nathalie Boulouch a proposé à Pierre-Henry... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/11/14/283-voir-les-cathedrales-de-la-terre"><em>Lire</em> « Voir les cathédrales de la terre »</a></p>
Première édition du Prix Pictet
urn:md5:1135fcf5ffeadd11cd462ee73f489cf5
2008-10-31T19:32:02+00:00
2008-12-18T10:50:40+00:00
Cédric W. Pernot
Expositions
<p><a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/10/31/<a href="http://www.flickr.com/photos/vitevu/2989032293/"><img src="http://farm4.static.flickr.com/3038/2989032293_2a2036b2d8.jpg" alt="image" /></a><br />Courtesy Prix Pictet, 2008. Chris Jordan, <em>Refrigerator on Franklin Avenue, New Orleans</em> . Series: In Katrina's Wake: Portraits of Loss from an Unnatural Disaster. New Orleans.TDR<br /><br />
Evènement suffisamment remarquable pour être mentionné, le Palais de Tokyo présente du 29 octobre au 8 novembre les 18 finalistes du Prix Pictet, sélectionnés par un comité de 49 experts, de pays différents, réunis pour mettre en valeur plusieurs travaux photographiques sur le thème de l’eau et du développement durable.
Au-delà de la politique de sensibilisation et de l’engagement, issu d’un partenariat prometteur entre une banque privée, la ''Pictet & Cie" , et un magazine économique, le "Financial Times", les organisateurs ont souhaité ne pas faire de distinction entre les messages transmis et la volonté de faire « acte artistique » au sein d’images aussi pertinentes que variées. L’exposition offre ainsi l’occasion de faire le point sur les différents langages, signes et usages, du paysage en photographie, qui s’édifie et se construit sur les mutations de notre environnement urbain.</p> <p>Au cœur de la République de Chine, Edward Burtynsky, représenté par deux images de la série Oil, photographie l’immense chantier du Barrage des Trois Gorges, sur le Yang Tsé Kiang, dans la province de Hubei. En quelques mois, les autorités rasèrent villes et villages, sur un territoire plus vaste que la moitié de la France, et déplacèrent 1,2... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/10/31/278-premiere-edition-du-prix-pictet"><em>Lire</em> Première édition du Prix Pictet</a></p>
D’une révolution à une autre
urn:md5:ffded3faaec39d7b4d5c60015bf9ae6a
2008-10-29T10:56:38+00:00
2008-10-29T22:34:03+00:00
Marion Duquerroy
Expositions
<p><a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/10/29/<a href="http://www.flickr.com/photos/vitevu/2983926652/"><img src="http://farm4.static.flickr.com/3227/2983926652_ff63b58225.jpg" alt="image" /></a><br />
<br /><br /><br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br /><br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />Jeremy Deller, Folk Archive, Skull Crash Helmet, by Stuart Hughes, Bikeart, Charlton, London, 2000.TDR<br /><br />
D’une révolution à une autre n’est pas en soi une exposition de photographies de l’artiste britannique Jeremy Deller, commissaire invité pour cet événement, cependant les clichés occupent une place importante dans l’espace d’exposition. Issu d’une formation en histoire de l’art au Courtauld Institute et à l’université de Sussex à Brighton, Jeremy Deller n’est donc pas un plasticien ou artiste « de formation » comme ses contemporains les Young British Artists. Il ne définit pas de hiérarchie entre les arts et les objets usuels, le marchand et le commun, son seul but étant de former des archives illustrant son discours. C’est donc avec grand plaisir que nous pouvons revoir sa Folk Archive, achetée récemment par le British Council, constituée d’un groupement d’artéfacts attestant de la pérennité des folklores dans la période actuelle en Grande Bretagne (1)</p> <p>Ce n’est pas une exposition de photographies et Jeremy Deller n’est pas photographe. Pourtant, ce médium est omniprésent dans son œuvre. Comme son aîné et compatriote Martin Parr, Deller s’intéresse à la vie britannique dans ses plus petits détails ; détails qui peuvent définir une culture et en faire une entité : gâteaux multicolores, concours de... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/10/29/276-d-une-revolution-a-une-autre"><em>Lire</em> D’une révolution à une autre</a></p>
Pierre Cordier au Centre Georges Pompidou
urn:md5:610a14dbdef40b5c7a2ac191e8911c42
2008-10-22T12:06:17+00:00
2008-10-22T12:13:19+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/mono2.jpg" alt="" /> Le département des arts graphiques du Musée national d’art moderne présente jusqu’en mars 2009 l’accrochage des nouvelles acquisitions photographiques pour la période 1905-1960 (<a href="http://www.centrepompidou.fr/Pompidou/Divers.nsf/FichPedParEspace/1N5S12?OpenDocument&salle=1N5S12=salle&Key=1N5&sessionM=3.2.1&L=1">5eme étage, salle 32</a>).</p> <p>Aux côtés de Brassaï, Hajek-Halke ou Nigel Henderson, vous verrez 5 chimigrammes historiques de Pierre Cordier, inventeur du procédé en 1956.
Signalons l’édition du livre « le chimigramme - the chemigram » de Pierre Cordier, disponible aux "Editions Racine". Rue Defacqz, 52 - B-1050 Bruxelles - Belgique
Email : info@racine.be http://www.racine.be... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/10/22/271-pierre-cordier-au-centre-georges-pompidou"><em>Lire</em> Pierre Cordier au Centre Georges Pompidou</a></p>
Hesse et Romier : banquet érotique
urn:md5:59c02a8e00498950a9a01346c5b87bba
2008-10-10T09:58:24+00:00
2008-10-10T10:14:58+00:00
Michel Poivert
Expositions
<pre> <img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/hesseromier8690.jpg" alt="" /></pre>
<p>Si ce soir vous êtes du côté de Montélimar, faites donc un tour au château des Adhémar, vous y dégusterez une "Duchesse Vanille". Qu'est-ce au juste ? Réponse de Cécile Hesse et Gaëlle Romier :</p> <p>"Duchesse Vanille, c'est l'autre nom de l'éclair à la vanille, et ce peut-être un personnage, une Duchesse rock ou électro.
Les images auxquelles nous travaillons pour les Adhemar ont pour source les restes d'un souper fantasmé.
Nous élaborons des mises en scènes à mi-chemin entre un quotidien érotisé et un banquet annuel teinté de décadence,
des... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/10/10/269-hesse-et-romier-"><em>Lire</em> Hesse et Romier : banquet érotique</a></p>
Objectivités à Düsseldorf : des vestiges au prestige
urn:md5:0c29d7d46169a4281031e0da5d2034c4
2008-10-07T23:38:13+00:00
2009-08-27T17:29:56+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/andreas-gursky-kuwait-stock-exchange2.jpg" alt="" />
L’exposition « Objectivités » que le musée d’art moderne de la ville de Paris consacre à « la photographie à Düsseldorf » est avant tout une exposition historique. Des années 1960 à nos jours, elle propose d’observer le destin d’une pléiade d’artistes regroupée autour de la notion d’école. Ce sont notamment « les élèves des Becher » (Bernd et Hilla), comme l’on dit, qui nous sont donnés à voir mais aussi une époque qui montre le passage d’un temps des expériences à celui d’un académisme de l’art contemporain.</p> <p>Doit-on rappeler les principes généralement accolés à cette production allemande : objectivité, neutralité, document, distance, austérité… Cela ne suffit toutefois pas. Et c’est tout le mérite de l’exposition que de nous permettre de comprendre ce qui s’est passé pour ces photographes en plus de trente ans. Et surtout de briser une homogénéité de... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/10/07/268-dusseldorf-des-vestiges-au-prestige"><em>Lire</em> Objectivités à Düsseldorf : des vestiges au prestige</a></p>
Monique Deregibus : formes de la fatalité
urn:md5:1a3f868ee34dd95bac66f92db440eaf9
2008-09-29T21:55:55+00:00
2008-09-29T22:09:13+00:00
Michel Poivert
Expositions
<pre> <img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/accroche-1.jpg" alt="" /></pre>
<p>Dans le cadre de <a href="http://www.9ph.fr/">Septembre de la photographie à Lyon</a>, Monique <a href="http://www.documentsdartistes.org/artistes/deregibus/repro11.html">Deregibus</a> propose l’exposition « Aux habitants des villes » au centre d’art de Saint-Fons. L’ensemble se compose d’images extraites de son imposant travail publié sous la forme d’un livre – "Hôtel Europa" – ainsi que d’une série inédite consacrée à Las Vegas. Les grands tirages d’Hôtel Europa se distribuent en deux ensembles « topographiques » : les vues de Sarajevo et celles d’Odessa auxquels s’ajoute l’unique image (un wagon ouvert, faisant fenêtre sur l’infini) réalisée à Marseille. Lors d’une conversation organisée à l’École nationale supérieure de Lyon, l’artiste expliquait comment, pour une exposition, elle choisit à l’intérieur du livre des images qui lui permettent de « tirer un fil » qui, par le jeu des associations dans l’espace, permet d’affirmer un propos. Alors, quel « fil » est ainsi tendu à Saint-Fons ?</p> <p>Monique Deregibus ne pratique pas un art de l’image transitive : les légendes ne précisent pas les lieux ou les moments, les images parlent d’elles-mêmes en maintenant le sens ouvert. Les vues offrent toutefois des motifs récurrents. La plupart du temps des architectures à partir de points de vue surhaussés, des manières de vedute pointant sur des... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/09/29/263-monique-deregibus-formes-de-la-fatalite"><em>Lire</em> Monique Deregibus : formes de la fatalité</a></p>
(Nouvelle) Correspondance oblique - Stanislas Amand
urn:md5:50b77ab29b7ad9eed6cf674dd79cd72b
2008-09-17T00:16:16+00:00
2008-09-19T23:32:21+00:00
Paul-Louis Roubert
Expositions
<p><img src="http://farm4.static.flickr.com/3029/2864008724_e135b87643_o.jpg" alt="" /> Après avoir participé à l'été photographique de Lectoure, à l'initiative de la galerie "Le bleu du ciel" et dans le cadre de "Lyon, septembre de la photographie", Stanislas Amand expose à l'École normale supérieure (LSH) ses Lettres à une galeriste. À cette occasion et jusqu'à la fin du mois d'octobre Stanislas Amand reprend sa Correspondance oblique sur ViteVu et y "enverra" une lettre par semaine.</p> <p>« L'oeuvre de Stan Amand ne se présente pas comme une suite régulière de projets ou d'images distribuées en ensembles figés, exposés ou édités régulièrement : photographe mais aussi urbaniste, l'artiste vit d'enseignement et de commandes et pratique, selon une tradition toute duchampienne, l'art en dilettante, c'est-à-dire fondamentalement.... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/09/17/259-nouvelle-correspondance-oblique-stanislas-amand"><em>Lire</em> (Nouvelle) Correspondance oblique - Stanislas Amand</a></p>
Hermine Bourgadier, les caprices de la défaite
urn:md5:bf82f4af85e70d3ba40c65506f4c0755
2008-09-08T21:55:18+00:00
2008-09-08T22:12:43+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/catcheur%20N°5.jpg" alt="" />Hermine Bourgadier propose trois brefs ensembles de photographies chez Schirman & de Beaucé à Paris. L’artiste continue de s’intéresser à son thème fétiche, l'univers des jeux, qu’elle explore depuis quelques années avec, notamment, les turfistes, les combats de coq et les jeux vidéo dont la série intitulée Street fighters qui l’a fait connaître en 2006. Adepte d’une forme d’anthropologie poétique, l’artiste sonde le rapport entre l’espérance individuelle et les formes ritualisées du risque. Il faut pour cela des images du monde tel qu’il s’organise dans l’esprit de ceux qui croit en leur chance. Des images d’espoir et d’échec.</p> <p>Les catcheurs forment une séquence presque minimaliste. Rien n’est dit de l‘action de ces athlètes, le cadre compose au plus près des corps. Au sol, souvent en dehors du ring, ils semblent abandonnés par la vie. Des scènes de crime, en quelque sorte. Rien de sanglant toutefois, pas de sueur vraiment, mais des rougeurs et de drôles de postures.... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/09/08/258-hermine-bourgadier-les-caprices-de-la-defaite"><em>Lire</em> Hermine Bourgadier, les caprices de la défaite</a></p>
Cartier-Bresson / Walker Evans : confession d'un impatient
urn:md5:be950a816fd3cae7659755cfa755ddca
2008-09-03T09:46:11+00:00
2009-08-27T17:30:07+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/citation%20hcb.jpg" alt="" /> La Fondation Henri Cartier-Bresson présentera à partir du 10 septembre une <a href="http://www.henricartierbresson.org/prog/PROG_expos_fr.htm#">exposition</a> proposant une lecture croisée de l’œuvre de l’artiste et de celle d’une autre figure éminente du siècle, américaine celle-ci : Walker Evans (disparu en 1975). Cette proposition soulève de multiples questions, historiques, esthétiques et même humaines, toutes passionnantes alors que de tels personnages semblent définitivement intouchables, fruits l’un comme l’autre d’une reconnaissance précoce par le MoMA de New York qui en a fait les figures tutélaires d’une photographie assimilée aux plus hautes exigences de l’art moderne. N’assiste-t-on ici qu’à la mise au carré des chefs d’œuvre, ou bien cette confrontation s’inscrit-elle dans une vaste opération de relecture de l’esthétique Cartier-Bresson ?</p> <p>Henri Cartier-Bresson aurait eu cent ans cette année. Juste après la Seconde Guerre mondiale, il se rend en Amérique où le Musée d’art moderne de New York lui consacre une exposition (1947), mais il y nourrit également le projet d’un ouvrage consacré à ce pays. L’exposition propose de nombreuses images qui auraient pu constituer en bonne part le... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/09/03/257-cartier-bresson-walker-evans-"><em>Lire</em> Cartier-Bresson / Walker Evans : confession d'un impatient</a></p>
La photographie à la New York Public Library et l’exposition "Eminent Domain"
urn:md5:e960efffd63bf94c493d6931de5a7101
2008-08-22T11:45:08+00:00
2009-06-10T00:02:34+00:00
Laetitia Barrère
Expositions
<p><a href="http://www.flickr.com/photos/vitevu/2785863743/"><img src="http://farm4.static.flickr.com/3216/2785863743_1534eb2d35_m.jpg" alt="image" /></a>
Crée en 1980, avec pour mission de rassembler dans un seul et unique département l’ensemble colossal des images conservées dans les diverses sections de la New York Public Library, le département de photographies de la bibliothèque possède aujourd’hui environ 400.000 images, qui s’étendent chronologiquement des toutes premières années du medium jusqu’à nos jours.</p>
<p>Trésor de la photographie documentaire américaine, le département possède de nombreuses photographies relatant l’histoire de la ville de New York, en particulier de la première moitié du XXe siècle. On relève ainsi parmi les corpus les plus importants les photographies de Lewis Wickes Hine ou encore Berenice Abbott. En outre, le département est particulièrement riche des documents produits au sein des grands projets ou associations de photographes des années 1930 et 1940, tels que la Work Progress Administration, la Federal Art Project Administration, la Farm Security Adminitration, ainsi que les images de l’organisation progressiste de la Photo League. Enfin, le département n’a, en matière de photographies du XIXe siècle, rien à envier aux plus prestigieux musées. Ainsi peut-on consulter les vues architecturales et topographiques d’un Maxime Du Camp, Timothy O’Sullivan, William Henri Jackson ou encore Carleton E. Watkins.</p>
<p>L’année 2000 a vu le département de photographies entamer une nouvelle politique active d’acquisition de photographies des années 1950 à nos jours. Un don de Edwin A. Malloy a ainsi permis l’achat de quelques 26.000 clichés du photographe new-yorkais Dylan Stone documentant, building après building, la partie sud de l’île de Manhattan, située sous le quartier de Chinatown. En 2003, un legs de Leroy A. Moses, d’un montant de deux millions de dollars, a permis l’acquisition de nouvelles photographies contemporaines venant enrichir la collection du département. C’est grâce à ce dernier don que l’exposition "<a href="http://exhibitions.nypl.org/eminent/">Eminent Domain: Contemporary Photography and the City</a>" a été rendue possible.</p> <p>Installée dans le grand hall d’exposition situé au rez-de-chaussée de la bibliothèque, dans la prolongation du grand escalier d’entrée, "Eminent Domain" dévoile, dans une scénographie moderne et minimaliste, l’oeuvre de cinq jeunes photographes, trois américains et deux allemands, dont les travaux ont pour objet la ville de New York.
Le terme... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/08/22/250-la-photographie-a-la-new-york-public-library-et-lexposition-eminent-domain"><em>Lire</em> La photographie à la New York Public Library et l’exposition "Eminent Domain"</a></p>
Avedon, artiste des années 80
urn:md5:7e7c4700240a5db1c209c9836c94f5f7
2008-07-22T00:38:50+00:00
2009-06-10T00:03:37+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p>Pour ma génération, la découverte d’Avedon au seuil des années 1980 correspondait avec la première diffusion de son œuvre "In the American West". Tant et si bien que le génie s’était imposé d’un coup, et définitivement. Si l’on savait bien que ce photographe américain avait derrière lui une réputation plus que sérieuse dans le domaine du portrait et de la mode, ce que l’on découvrait de lui - associé à une forme de dandysme véhiculé par la revue chic Égoïste - comblait une sorte de désir de voir concilier le sélect et l’intransigeance. D’immenses portraits de travailleurs de l’Amérique profonde traités avec l ‘amplitude que l’on réserve aux « grands sujets » venaient peupler l’imaginaire des années « paillettes ».</p> <p>Découvrir Avedon aux débuts des années 1980 revenait donc à faire frontalement l’expérience de l’époque : croire en l’alliance de la mode et de l’art contemporain. Car Avedon à nos yeux éblouis devant ses modèles populaires n’était pas un photographe au sens traditionnel. Il apparaissait dans un contexte nouveau, où surgissait la vogue des grands... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/07/22/247-avedon-artiste-des-annees-80"><em>Lire</em> Avedon, artiste des années 80</a></p>
La photographie timbrée
urn:md5:29598f02d7015cbf4f0f76e6e2c461c8
2008-06-06T12:44:58+00:00
2008-06-06T15:29:44+00:00
Garance Chabert
Expositions
<p>Plus que deux jours pour profiter de « L’inventivité visuelle de la carte postale photographique au début du XXe siècle ».</p>
<p>Fin de l'exposition dimanche 8 juin au Jeu de Paume/Hôtel de Sully, Paris.</p>
<p>Le point de vue de Rémi Parcollet:</p> <p>L’enjeu de cette exposition n’est pas comme on pourrait s’y attendre l’histoire de la carte postale et de son immense succès populaire au début du XXe siècle. Elle se propose en fait de mettre en exergue « l’inventivité visuelle » du premier support de diffusion de masse de la photographie et de son impact sur les avant-gardes historiques. Cinq... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/06/06/245-la-photographie-timbree"><em>Lire</em> La photographie timbrée</a></p>
Le calotype anglais privé de magie
urn:md5:9b9baa6393f7c74fa06861a42d2761b3
2008-05-27T15:33:58+00:00
2008-06-02T16:14:38+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/126513d0e9.jpg" alt="" />
Pour qui compte découvrir le mystère et la beauté du calotype britannique avec l'exposition intitulée <a href="http://www.musee-orsay.fr/fr/manifestations/expositions/au-musee-dorsay/presentation-detaillee/article/limage-revelee-7838.html?tx_ttnews%5BbackPid%5D=649&cHash=2eb4c000c4">L'image révélée</a> ouverte aujourd'hui au musée d'Orsay (jusqu'au 7 septembre), le risque est grand d'être déçu. L'aréopage du commissariat a pourtant de quoi impressionner, avec pas moins de quatre éminents collègues, anglais, américains et français, des collections prestigieuses (Edimburg, Metropolitan, Bradford et aussi Société française de photographie...) et au-delà de Talbot, Fenton, Hill et Adamson, de vraies découvertes telles que William Collie ou Arthur James Melhuish. Alors d'où vient cette impression que le rapport à l'original ne correspond pas tout à fait à la représentation que l'on s'en fait au travers des livres et des sites internet ?</p> <p>On l'a compris, il ne s'agit pas ici d'un problème de compétences (le catalogue complète fort bien l'exposition), mais d'une attente déçue. L'impatience de visiter une exposition co-organisée par le Metropolitan et la National Gallery de Washington sur un tel sujet promettait pour le moins une surprise : le sujet est central pour toute... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/05/27/243-le-calotype-anglais-prive-de-magie"><em>Lire</em> Le calotype anglais privé de magie</a></p>
ANIELLO BARONE Il Magnifico Orrore (L’Horreur Magnifique)
urn:md5:c75554ca17e30dbe7b64fb9d957f4bf2
2008-04-29T09:40:04+00:00
2008-05-03T13:29:35+00:00
Giuliano Sergio
Expositions
<p><img src="http://farm4.static.flickr.com/3103/2460707303_248c676f0e.jpg" alt="" />La galerie Pièce Unique, en collaboration avec les <a href="http://www.incontriinternazionalidarte.it/">Incontri internazionali d’arte</a>, présente actuellement « L’Horreur Magnifique », une exposition d’Aniello Barone. Le travail de ce photographe italien est consacré à l’urgence des déchets qui ont envahi les banlieues de Naples. Le sujet abordé par Barone n’est pas des plus simples à traiter : Naples a été longtemps représentée par les médias à travers les clichés d’une image misérabiliste et dégradée. Comment donner représentation à un tel échec social et environnemental sans tomber dans la rhétorique de l’image choc ? Comment construire un discours en images qui sache se détacher des lieux communs et des instrumentalisations politiques ?</p> <p>Dans ses travaux précédents (Detta Innominata, éd. Peliti Associati), Barone avait raconté ces mêmes lieux avec un regard intime, saisissant la périphérie et ses habitants à travers les registres lyriques des vues nocturnes, des luminescences du grain et des contre-jours. Pour cette nouvelle création le photographe a recours au style documentaire.... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/04/29/240-aniello-barone-il-magnifico-orrore-lhorreur-magnifique"><em>Lire</em> ANIELLO BARONE Il Magnifico Orrore (L’Horreur Magnifique)</a></p>
Voir/Ne pas voir l’Occupation
urn:md5:781e4c685eac042c08fee3d354645038
2008-04-24T15:17:00+00:00
2008-10-24T07:01:04+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/parisiens_sous_occupation1.jpg" alt="" /> La polémique déclenchée par l’exposition « Les Parisiens sous l’Occupation » consacrée aux photographies d’André Zucca (1897-1973) à la bibliothèque historique de la ville de Paris (BHVP) épingle le trop beau rôle donné à un photographe « collabo » dans le témoignage du Paris occupé. Elle peut s’expliquer de plusieurs manières. Le manque de pédagogie d’abord, avec trop peu de renseignements donnés dans l’exposition lors de son ouverture – désormais on peut y lire un « avertissement » - et qui traduit plus profondément un manque d’élaboration scientifique. Mais aussi le malaise ressenti face à une iconographie en contradiction avec notre culture d’une période difficile de l’histoire. Pourquoi, alors que l’on a pu voir en France des expositions consacrées à la photographie durant la guerre d’Algérie, aux images des Camps ou bien encore des expositions consacrées au rôle de la photographie dans l’histoire (notre titre faisant ici référence à l’exposition Voir/Ne pas voir la guerre), pourquoi un certain « savoir faire » reposant sur un conseil scientifique, un catalogue développé, des médiateurs parfois, pourquoi l’exposition consacrée à l’Occupation a-t-elle choisi de faire l’économie d’un tel outillage ?</p> <p>La photographie, et qui plus est, la « belle » photographie, continue d’apparaître à nombre de décideurs culturels comme une iconographie aimable, propre à célébrer sur le mode de l’esthétisme et de l’affect les contrées lointaines et les temps anciens. On en décline les genres et les techniques, on remet en permanence le couvert sur le genre « ... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/04/24/238-voir-ne-pas-voir-loccupation"><em>Lire</em> Voir/Ne pas voir l’Occupation</a></p>
Léon Gimpel, les audaces d'un photographe : derniers jours
urn:md5:63fee76b7dd804792be672aaf6988d58
2008-04-23T15:52:06+00:00
2008-04-24T11:38:13+00:00
Julie Jones
Expositions
<p>Musée d'Orsay - Galerie de photographiejusqu'au dimanche 27 avril 2008
Exposition coproduite par le Musée d'Orsay et la Société française de photographie
Avec le soutien de la Fondation Neuflize Vie pour la photographie
Il vous reste encore quelques jours pour aller visiter l’exposition « Léon Gimpel, les audaces d’un photographe » au Musée... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/04/23/237-leon-gimpel-les-audaces-d-un-photographes-derniers-jours"><em>Lire</em> Léon Gimpel, les audaces d'un photographe : derniers jours</a></p>
Horacio Coppola, fotografo porteño
urn:md5:ae6e082dd0cb20289a9d57bbf2a7d131
2008-04-17T09:13:57+00:00
2008-04-17T09:55:22+00:00
Sophie Triquet
Expositions
<p>Pour sa réouverture partielle, la <a href="http://www.fundacion.telefonica.com/arte_tecno/exposiciones/curso.html">FundaciónTelefónica</a> présente l’œuvre photographique, et dans une moindre mesure cinématographique, d’Horacio Coppola. Natif de Buenos Aires, Coppola s’impose comme une figure caractéristique des échanges artistiques et culturels qui firent de cette ville un relais essentiel entre l’Amérique latine et l’Europe. Cette première exposition rétrospective en Espagne accorde toute son importance à la capitale argentine que le photographe sut saisir sous divers angles. Motif central de sa démarche, la metropolis porteña obéit aux mêmes caractéristiques que ces villes européennes qu’on associe à la Nouvelle Vision. 125 épreuves et 4 films permettent de situer la démarche de Coppola dans ce contexte.Des voyages qu’il effectua en Allemagne, en Angleterre, en France ou encore en Hongrie se détachent des séries d’images plus volontiers centrées sur des motifs « anecdotiques ». Semblant retenir l’attention du photographe pour leurs valeurs formelles, on découvre un mannequin dans une vitrine de Berlin, des ombres dessinées au coin d’une rue de Budapest ou encore, parmi les films projetés, Un dique del Sena, datant de 1933-1934, rappelant cette série de Germaine Krull sur les clochards de Paris. Autant de détours et d’échos qui contribueraient à restreindre les images d’Horacio Coppola à celles d’un émule des courants européens.</p> <p>Si son répertoire s’est diversifié en Europe, son attitude est restée celle de « l’étudiant étranger » pour qui l’apprentissage consistait à définir le cadre de son propre style. Au cours de son second voyage en Allemagne (1932-1933), il fréquente le Bauhaus, alors dirigé par Mies Van Der Rohe et y rencontre Grete Stern qui travaille sous la... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/04/17/236-horacio-coppola-fotografo-porteno"><em>Lire</em> Horacio Coppola, fotografo porteño</a></p>
La maison hantée, Georges Rousse et Valérie Belin à la MEP
urn:md5:7e6067496e2126237ae93fc814fe7836
2008-04-13T23:00:33+00:00
2008-05-06T15:07:47+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/Valérie%20Belin,%20série%20Moteur,%20Sans%20titre%202002(2).jpg" alt="" /> La Maison européenne de la photographie (<a href="http://www.mep-fr.org/default_test_ok.htm">MEP</a>) à Paris présente depuis le 8 avril deux expositions consacrées aux artistes français Georges Rousse et Valérie Belin. C’est l’occasion de regarder, de manière croisée, deux œuvres qui mettent en jeu notre perception de l’espace et de l’Autre. Ces images jouent sur le doute qui nous saisit dès lors que la représentation est aux prises avec l’illusion - alors même que l’image photographique permet de scruter au plus près son sujet. En un mot, deux œuvres qui opèrent sur la fascination objective. L’idée de rapprocher ces deux artistes donne à la programmation de la MEP quelque chose de plus radicale qu’à l’habitude, par la force même des œuvres mais aussi par les correspondances qu’elles suscitent. Ces deux artistes, bien que de générations différentes, incarnent une certaine position de la création française : à la fois spéculative et classique.</p> <p>Ce sont aussi deux œuvres au caractère systématique. Rousse travaille l’espace architectural en réalisant des interventions picturales in situ réglées pour s’anamorphoser dans l’optique de la chambre photographique et créer ainsi une image troublante, devant laquelle on ne sait plus très bien si la peinture est à la surface même de l’image ou bien... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/04/13/234-la-maison-hantee"><em>Lire</em> La maison hantée, Georges Rousse et Valérie Belin à la MEP</a></p>
Carole Fékété : La Table mise
urn:md5:9ef93fd14d4608c544f8b53b8ef9ada3
2008-03-22T11:00:44+00:00
2008-03-22T11:28:25+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/images/Carole%20Fékété%20et%20La%20Table-1.jpg" alt="" /> Il vous reste quelques jours pour observer <a href="http://www.sfp.asso.fr/vitevu/index.php/2008/01/17/214-les-singes-de-carole-fekete-en-vitrine">Les Singes</a> dans La Vitrine de la Société française de photographie (71 rue de Richelieu, Paris), mais vous pouvez prolonger la découverte de l’œuvre de Carole Fékété avec La Table, monumentale image (210 X 176 cm) datée de 2001-2003, tout récemment accrochée à l’Institut national d’histoire de l’art (2 rue Vivienne, 1er étage). Ce dépôt d’une œuvre contemporaine inaugure, espérons-le, une réelle politique de collection qui donnera à l’Inha le charme du Courtauld Institute of Art de Londres.</p> <p>À l’heure où les banques et les grands sièges de sociétés parent leur hall et leurs salles de réunions d’œuvres contemporaines, il serait aberrant qu’un lieu de savoir consacré à l’art présente le visage anonyme de la bureaucratie ! Accrochée dans le bureau vitrée de l’ingénieur d’étude Zinaïda Poliménova, à l’entrée de la documentation de Paris 1,... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/03/22/230-carole-fekete-la-table-mise"><em>Lire</em> Carole Fékété : La Table mise</a></p>
Jean-Luc Moulène: passage au long de l'art
urn:md5:a766ac3f638da8c945bfffe627d1e5f1
2008-03-18T21:41:59+00:00
2008-09-01T20:09:31+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="https://sfp.asso.fr/vitevu/images/P1010762-1.jpg" alt="" />L’objet que livre Jean-Luc Moulène à la suite de l’<a href="http://vernissage-tv.com/popup2go/popup.php?url=http://blip.tv/file/get/Henrichy0205blip-JeanLucMoulene516.flv">exposition</a> «Jean-Luc Moulène opus 1995-2007 / documents 1999-2007» au Culturgest de Lisbonne (sept-nov. 2007) est bien autre chose qu’un catalogue. Moulène y parle à l’évidence le langage des signes – par gestes donc, c’est-à-dire des signes corps comme on parle du corps d’une typographie (ce à quoi renvoient d’emblée la première et la quatrième de couverture : des lettres en un certain alphabet assemblées). L’artiste nous prévient : avec ces signes-là, nous sommes des Initiés. La magie du monde moderne nous appartient.</p> <p>Mais la chose n’est pas sans risque. On l’aborde par Le Tunnel (ici en noir et blanc) avec ses vues de graffitis – autant de textes hallucinés parlant une langue diabolique - mais l’ouvrage commence, il est vrai, par une citation d’Artaud et la photographie d’une bouteille d’encre. On nous aura prévenu, encore.
Moulène travaille en poète... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/03/18/229-jean-luc-moulene-passage-au-long-de-l-art"><em>Lire</em> Jean-Luc Moulène: passage au long de l'art</a></p>
Michèle Sylvander : à propos de In God We Trust
urn:md5:29e891152e98a349b0084c4612cdcdd7
2008-03-12T21:49:51+00:00
2008-03-13T07:34:56+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://farm4.static.flickr.com/3061/2330801374_1fe8b67e1d_m.jpg" alt="" />
A Lisbonne, la galerie <a href="http://www.galerialuisserpa.com/index.php?tipo=expo2&idexpo=195&foto=1">Luis Serpa Projectos</a> propose actuellement une exposition de pièces récentes de l’artiste française <a href="http://www.documentsdartistes.org/artistes/sylvander/page1.html">Michèle Sylvander</a>. Et notamment une seconde version de In God we Trust (2006). Sans être un familier de l’œuvre de Michèle Sylvander, on peut dire que l’on retrouve dans cette installation les ressorts qui animent nombre de ses travaux. Et, parmi ces ressorts celui de l’ambiguïté des genres comme de la condition mystérieusement politique de la femme s’impose. Pour en formaliser la complexité, il a fallu travailler les enjeux mêmes de la représentation afin de dévoiler en elle tout ce qui se joue dans les entrelacs du regard social et de la conscience de soi. J’ai donc proposé à Michèle Sylvander de réaliser cet échange épistolaire pour tenter d’approcher une œuvre encore au travail.</p> <p>MP - Vous présentez une œuvre qui a déjà connu des variantes mais dont le principe repose sur la mise en relation de trois éléments distincts : à chaque fois une image grand format d'un buste féminin; dans deux cas le corps est à la fois masqué mais très directement codé comme féminin par la tenue vestimentaire de type Burka, dans le troisième cas... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/03/12/228-michele-sylvander-a-propos-de-in-god-we-trust"><em>Lire</em> Michèle Sylvander : à propos de In God We Trust</a></p>
Gaëlle Morel, commissaire du Mois de la photo de Montréal 2009
urn:md5:a150932a534729faa29059330d04ceb5
2008-03-07T11:40:36+00:00
2008-03-07T11:44:58+00:00
André Gunthert
Expositions
<p>Communiqué: Le Mois de la Photo à Montréal est très heureux d'annoncer la nomination de
Gaëlle Morel à titre de commissaire invitée pour sa 11e édition, qui se
tiendra en septembre 2009.
Historienne de l'art et commissaire indépendante, Gaëlle Morel est titulaire
d'un doctorat en histoire de l'art contemporain de l'université Paris 1... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/03/07/227-gaelle-morel-commissaire-du-mois-de-la-photo-de-montreal-2009"><em>Lire</em> Gaëlle Morel, commissaire du Mois de la photo de Montréal 2009</a></p>
Meilleurs souvenirs de... La photographie timbrée
urn:md5:4eabdbfacddba9a943bf296f023d1ac0
2008-03-04T10:56:16+00:00
2008-03-04T10:56:16+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p>On connaît bien ici la fascination qu'exercent sur notre collègue historien et conservateur Clément Chéroux les relations entre la photographie vernaculaire et les avant-gardes. Après deux étapes - à Winterthur et à Essen - son exposition intitulée "La Photographie timbrée", consacrée à la carte postale du début du XX siècle, fait escale à Paris.... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/03/04/226-meilleurs-souvenirs-de-la-photographie-timbree"><em>Lire</em> Meilleurs souvenirs de... La photographie timbrée</a></p>
La nuit espagnole dans l’objectif des photographes
urn:md5:bfb374d82030b47277599f166f0a2998
2008-03-02T09:10:11+00:00
2008-09-01T20:08:04+00:00
Sophie Triquet
Expositions
<p><a href="http://www.flickr.com/photos/vitevu/2304202182/"><img src="http://farm3.static.flickr.com/2145/2304202182_a1ac23eae4_m.jpg" alt="" /></a>L’actuelle exposition du <a href="http://www.museoreinasofia.es/s-exposiciones/Exposicion.php?idexposicion=255">Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia</a> de Madrid ne concerne pas à proprement parler la photographie. Disons plutôt que des photographies y jouent un rôle particulier au sein d’une approche qui interroge certains traits de la culture populaire espagnole dans le contexte d’épanouissement des avant-gardes. Plus de 400 œuvres réunissant 150 artistes s’organisent de façon chronologique pour en proposer la démonstration. La danse s’impose ainsi, avec la tauromachie au second plan, comme le véritable fil conducteur de cette lecture du phénomène des avant gardes sous influence espagnole.</p> <p>De Lola de Valence qui fascina Baudelaire et Manet, à La Argentina filmée par Marius de Zayas, l’image de la danseuse espagnole dépasse le simple caractère folklorique. Cette figure de la femme espagnole, qu’une édition originale de La femme et le pantin de Pierre Louÿs vient illustrer en ouverture, ne fascine pas seulement cette époque par son... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/03/02/225-la-nuit-espagnole-dans-lobjectif-des-photographes"><em>Lire</em> La nuit espagnole dans l’objectif des photographes</a></p>
Cécile Hesse Gaël Romier : Pour le meilleur et pour le pire
urn:md5:366b6c87cc7c16a2dfa646a3319de7ee
2008-02-05T10:39:39+00:00
2008-02-05T17:57:37+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p>Cela faisait quelque temps que nous n’avions pas eu de nouvelle de Cécile Hesse et Gaëlle Romier. Rencontrés lors d’un entretien du Bulletin de la SFP, puis à l’occasion d’un entretien public à la Maison européenne de la photographie (7 avril 2004) leur présence à la Biennale d’art contemporain de Lyon (Bienvenu chez vous, 2003) et leur passage à... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/02/05/219-hesse-romier-pour-le-meilleur-et-pour-le-pire"><em>Lire</em> Cécile Hesse Gaël Romier : Pour le meilleur et pour le pire</a></p>
The British Landscape à la galerie Vu
urn:md5:881d0e80add3fd5e8decfba6165a7f43
2008-01-26T18:25:49+00:00
2008-01-26T18:25:49+00:00
Marion Duquerroy
Expositions
<p><img src="http://farm3.static.flickr.com/2015/2221157708_7b2e784889_o.jpg" alt="" />
L’exposition "The British Landscape" de John Davies à la galerie Vu’ (2, rue Jules Cousin, 75004 Paris), est prolongée jusqu’au 2 février 2008. Quelques jours supplémentaires pour aller se plonger dans les paysages des îles britanniques réalisés entre 1979 et 2005 et saluer l’œuvre d’un des photographes majeurs d’une Angleterre contemporaine qu’il représente pleine de symboles d’une ère industrielle révolue.</p> <p>Fils d’un mineur de charbon, John Davies considère que son passé lié à la terre a été le principal catalyseur de son travail. «J’ai découvert que j’étais réellement un produit de tout cela, un produit de la relation de ma famille à la terre. Au conflit engendré par leurs différentes origines sociales, leurs structures et leurs perceptions[1].»... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/01/26/215-the-british-landscape"><em>Lire</em> The British Landscape à la galerie Vu</a></p>
Richard Billingham rouvre son album de famille
urn:md5:4a459e3266c12491e8c5f4b0e927269a
2008-01-14T14:16:56+00:00
2008-03-28T11:36:38+00:00
Marion Duquerroy
Expositions
<p><a href="http://www.flickr.com/photos/vitevu/2191824603/"><img src="http://farm3.static.flickr.com/2127/2191824603_25d9fd104b_m.jpg" alt="image" /></a>
Souvent classé à tort comme un disciple de Martin Parr, Richard Billingham ne bénéficie que d’une visibilité réduite sur la scène artistique européenne malgré un travail reconnu. L’exposition intitulée "People, Places, Animals: The Works of Richard Billingham" organisée par l’Australian Centre for Contemporary Art (ACCA) à Southbank jusqu’au 24 février a donc valeur d’événement.</p>
<p>Richard Billingham - nominé au Turner Prize en 2001- est mis sur le devant de la scène dès 1997 avec l’exposition controversée "Sensation" organisée par Charles Saatchi à la Royal Academy. Chaque artiste y avait son rôle et surtout représentait une certaine facette de la Grande Bretagne. Richard Billingham est alors vu comme le pauvre enfant des Midlands, sorte de Gavroche anglais, qui a réussi à vaincre la médiocrité de ses parents et à s’exprimer par l’intermédiaire de l’appareil photographique. Les clichés de sa mère Liz obèse au corps tatoué à outrance, de son père Ray alcoolique chronique et de son frère Jason drogué choquent et attendrissent à la fois un public qui jusque là s’efforçait de nier l’existence de cette catégorie sociale.</p> <p>Mais là n’était pas, selon l’artiste, les motivations de ce travail. Ce premier album de famille, dont certaines photographies ont été regroupées dans un ouvrage intitulé Ray’s Laugh (Scalo, Zurich, 2000) n'est nullement un documentaire social cherchant à révéler les laissés-pour-compte de la politique thatchérienne. Il montre assez crûment le... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2008/01/14/212-richard-billingham-rouvre-son-album-de-famille"><em>Lire</em> Richard Billingham rouvre son album de famille</a></p>
Léon Gimpel, les audaces d'un photographe
urn:md5:999c257d4601991dfcb7bfc26313c520
2007-12-20T13:41:05+00:00
2008-09-01T20:09:04+00:00
Thierry Gervais
Expositions
<p><img src="https://sfp.asso.fr/vitevu/images/util/Gimpel1.jpg" alt="" />
<strong>Musée d'Orsay - Galerie de photographie</strong><br />
<strong>12 février - 27 avril 2008</strong></p>
<p><em>Exposition coproduite par le Musée d'Orsay et la Société française de photographie <br />Avec le soutien de la Fondation Neuflize Vie pour la photographie</em></p>
<p>Les noms de Jacques-Henri Lartigue et d’Eugène Atget sont généralement retenus par les historiens de la photographie pour incarner les figures emblématiques de la Belle Époque. Si le premier suggère l’authenticité et la spontanéité d’une pratique photographique familiale, les photographies de Paris du second incarnent une archéologie de la photographie documentaire. À ces deux photographes, il conviendrait cependant d’en ajouter un troisième pour apprécier la richesse iconographique de cette période: Léon Gimpel.</p>
<p>Léon Gimpel (1873-1948) réalise ses premières photographies en 1897. Alors que la plupart des photographies de Lartigue retiennent les plaisirs de la bourgeoisie et que les images d’Atget immortalisent un Paris sur le point de disparaître, Gimpel se concentre sur d’autres aspects de la modernité de son époque. Équipé d’un appareil Gaumont, il laisse libre cours à sa curiosité d’amateur, réalise des reportages photographiques pour le journal L’Illustration et systématise l’enregistrement sériel à des fins de vulgarisation scientifique. À travers ces diverses pratiques photographiques, Gimpel produit des images aux formes nouvelles qui représentent le développement de l’aéronautique, la vie quotidienne de la Belle Époque en couleur ou encore l’évolution d’un Paris nocturne qui s’éclaire désormais au gaz néon.</p> <p>Léon Gimpel produit ses premières photographies avec un appareil de type Kodak qu’il abandonne rapidement pour un Spido Gaumont dont il peut contrôler tous les paramètres. Quelque soit la technique qu’il utilise, Gimpel met a l’épreuve le médium et développe une pratique expérimentale de la photographie amateur. Il enregistre en noir et blanc la... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2007/12/20/207-leon-gimpel-1873-1948-les-audaces-d-un-photographe"><em>Lire</em> Léon Gimpel, les audaces d'un photographe</a></p>
La photographie abstraite à New York
urn:md5:9acc65218be6001fdc6b07c04037b151
2007-12-09T23:24:20+00:00
2008-05-20T10:06:57+00:00
Julie Jones
Expositions
<p><a href="http://www.flickr.com/photos/vitevu/2098374613/"><img src="http://farm3.static.flickr.com/2240/2098374613_e6d39941e2_m.jpg" alt="image" /></a>
A en croire l'actualité des galeries new-yorkaises, la photographie abstraite est en train de devenir une alternative à la vogue documentaire. Le phénomène est d'autant plus intéressant qu'il n'est pas constitué par la seule apparition de nouveaux travaux <em>up to date</em> mais aussi par la diffusion d'auteurs historiques parfois négligés, le tout permettant de se faire une idée de la permanence d'une photographie de type expérimentale depuis un demi siècle. La <a href="http://www.zabriskiegallery.com">galerie Zabriskie</a> présentait ainsi jusqu’au 3 novembre une trentaine de photographies de Konrad Cramer (1888-1963), allemand émigré aux Etats-Unis au début des années 1910, professeur de photographie à la Woodstock School of Miniature Photography (1937-1939) puis au Bard College (1940-1946).Tout en poursuivant son activité de peintre pour laquelle il est d’ailleurs le plus connu, cet artiste pratiquement oublié aujourd’hui s’empare du médium photographique dans les années 1930 sous l’influence de Stieglitz afin selon lui, «de clarifier des problèmes esthétiques picturaux». S’il commence par réaliser des natures mortes et des paysages dans la lignée des photographes <em>straight</em>, il s’éloigne vite du diktat de la photographie pure. La majorité de ses photographies présentent des compositions abstraites dans lesquelles l’artiste expérimente avec des sources de lumière diverses et des manipulations photographiques comme des expositions multiples, des superpositions et des solarisations. Il produit avec cette dernière technique de magnifiques nus, dont les contours sensuels rappellent ses dessins et peintures, réalisés à la même époque. La distance historique dont nous bénéficions aujourd’hui permettra peut-être de réévaluer l’importance de cet anti-moderniste avant l’heure, difficilement accepté dans le milieu photographique de son temps.</p> <p>Une quarantaine de photographies récentes de l’Américain Ray K. Metzker sont exposées jusqu’au 12 janvier 2008 à la Laurence Miller Gallery. Elève de Siskind et de Callahan à l’Institute of Design de Chicago dans les années 1950, Metzker produit, dès son premier projet photographique ("My Camera and I in the Loop", 1957) et dans toutes les séries... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2007/12/09/204-la-photographie-abstraite-a-new-york"><em>Lire</em> La photographie abstraite à New York</a></p>
Carole Fékété: la dévotion et la reproduction
urn:md5:bb74b6b704d1648415beee780137516d
2007-11-30T10:24:05+00:00
2007-11-30T10:45:03+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><a href="http://www.flickr.com/photos/vitevu/2075780046/"><img src="http://farm3.static.flickr.com/2231/2075780046_366d644aee.jpg" alt="image" /></a>
De retour de Madrid où elle fut pensionnaire deux années durant, Carole Fékété ramène un travail fortement marqué par les pratiques religieuses et surtout leurs mises en scènes. Dans le cadre de l’exposition organisée à l’issue du séjour espagnol, on découvre ainsi un ensemble de photographies présentant d’impressionnants reliquaires. Habituellement dissimulés aux regards, ces objets de dévotions conservés dans un couvent madrilène s’offrent à nous comme s’ils émergeaient de l’ombre et de la solitude. Mais le choix d’une prise de vue frontale, sans alentour de l’objet – bref le choix esthétique de la reproduction – ne leur confère en rien le statut d’un objet violé par le regard.</p> <p>Leur étrangeté est tout simplement illuminée et cette lumière est désormais continue: elle permet l’observation minutieuse de ces corps réduits à leurs ossements, corps de martyres disloqués et ramenés aux proportions d’une boîte cerclée et ornée, souvent gansée et tapissée de satin mais surtout emplie de motifs floraux qui rappellent aussi bien... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2007/11/30/201-carole-fekete-la-devotion-et-la-reproduction"><em>Lire</em> Carole Fékété: la dévotion et la reproduction</a></p>
Valérie Belin: de l’art sérieux
urn:md5:b572e5c13e3de8b6fbf1841b9f29adf7
2007-11-26T08:31:42+00:00
2008-03-04T15:28:18+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><a href="http://www.flickr.com/photos/vitevu/2065379726/"><img src="http://farm3.static.flickr.com/2246/2065379726_241938d7e5_m.jpg" alt="image" /></a>
A un peu plus de quarante ans, Valérie Belin connaît une rétrospective itinérante de son œuvre (Amsterdam, Lausanne, Paris) accompagnée d’un imposant catalogue publié chez l’éditeur allemand Steidl. L’ouvrage, dont la maquette est signée Piet Gerards et Maud van Rossum est d’une impressionnante créativité au regard de la rigueur qu’imposent les images de Valérie Belin.</p>
<p>Les raisons du succès de l’artiste sont sans mystère. Elles résident dans le sérieux avec lequel les travaux sont menés sur le plan du processus créatif, mais aussi sur l’effort constant que l’artiste a produit pour établir des liens de confiance avec des acteurs du marché sur le plan international, avec la critique et avec l’institution publique. Ce parcours sans faute est exemplaire en ce qu’il montre qu’une œuvre tout entière basée sur le médium photographique n’est pas prisonnière d’un cercle (l’artiste évolue sur le marché de l’art contemporain) et qu’elle a trouvé ainsi les conditions de son épanouissement. C’est donc à nouveau l’occasion de regarder attentivement cette œuvre. Dans l’enchaînement produit par l’ouvrage, les travaux – tous pensé sur un mode sériel – les thématiques et les traitements apparaissent dans un curieux mélange de diversité iconographique (des robes et des robots, des verreries et des voitures, des transsexuels ou des masques) et très vite d’homogénéité thématique (dialectique du vivant et du mort, transformisme, ritualisation, animalité, etc.) puis d’uniformisation des traitements: vue rapprochée et précise, modèles préparés, fond blanc, du noir et blanc (jusque très récemment), grand format… Bref, des sculptures ou presque, une verticalité toujours appuyée, une matière granulométrique du tirage toujours visible : une œuvre "tenue", sans nul doute, à certains égards sévère.</p> <p>Le travail de Valérie Belin cultive une relation au monde très distanciée, mais paradoxalement en prise directe avec ce que l’on pourrait appeler l’anthropologie sociale. Certes, tout objet, tout modèle semble chez elle tellement décontextualisés qu’il devient chose ou monument, séparé de son affect par une chirurgie visuelle. Mais dans le même... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2007/11/26/199-valerie-belin-de-lart-serieux"><em>Lire</em> Valérie Belin: de l’art sérieux</a></p>
L’histoire inachevée: photographies de la guerre civile espagnole
urn:md5:337a8f086b382f18851d148a24b117f8
2007-11-22T04:46:38+00:00
2007-11-22T04:46:38+00:00
Sophie Triquet
Expositions
<p><a href="http://www.flickr.com/photos/vitevu/2052987747/"><img src="http://farm3.static.flickr.com/2170/2052987747_89057cb718_m.jpg" alt="image" /></a>
Parmi les différentes expositions consacrées à la photographie cet automne à Madrid, on peut autant apprécier la mise en question de son histoire, à travers le XXe siècle ou dans l’art contemporain, qu’un recours de plus en plus massif à ce médium au sein de manifestations aux ambitions diverses<sup>[<a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2007/11/22/197-lhistoire-inachevee-photographies-de-la-guerre-civile-espagnole#pnote-197-1" id="rev-pnote-197-1">1</a>]</sup>. Cet usage de l’archive à travers sa présentation trouve un sens particulier lorsqu’elle renvoie aux événements de la guerre civile. L’exposition du Museo de América qui retrace l’histoire de la cité universitaire la présente notamment comme «le front symbolique de la bataille pour la défense de Madrid» participant ainsi de cet effet d’épuisement des sources concernant cette période. À l’occasion de son ouverture un article titrait dans la presse: "Madrid dijo: «¡No pasarán!»", reprenant le lancement de ce cri de guerre contre les troupes franquistes pour le situer dans ce même lieu<sup>[<a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2007/11/22/197-lhistoire-inachevee-photographies-de-la-guerre-civile-espagnole#pnote-197-2" id="rev-pnote-197-2">2</a>]</sup>. Symptomatique de ce poids qui pèse encore dans la mémoire nationale, il faudrait comme pouvoir tout voir de cette guerre mais la vision qu’on en donne reste encore très orientée malgré les réajustements critiques à l’égard de certaines images.</p> <p>Le centre culturel de la ville présente pour sa part plusieurs séries de photographies du catalan Agusti Centelles. Ses débuts et ses inspirations en tant que photoreporter pour la presse de l’époque, sa contribution documentaire durant la guerre civile, son internement dans un camp français puis son retour en Espagne en 1944 permettent de retracer... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2007/11/22/197-lhistoire-inachevee-photographies-de-la-guerre-civile-espagnole"><em>Lire</em> L’histoire inachevée: photographies de la guerre civile espagnole</a></p>
Milovanoff, portraitiste de l’Art
urn:md5:ea3a818c67cd4178c862c52e3a25659f
2007-11-10T11:02:56+00:00
2008-03-04T15:29:30+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://farm3.static.flickr.com/2053/1946057690_d90eb1d560_o.jpg" alt="" />
Le musée du Louvre accueille pour la quatrième fois un photographe en la personne de Christian Milovanoff. Cette programmation est due à Marie-Laure Bernadac qui a convié précédemment deux artistes français (Patrick Faigenbaum et Jean-Luc Moulène) et l’Allemande Candida Höfer. Les expositions, d’une taille toujours modeste, se situent dans la salle des maquettes. Pour qui connaît l’endroit (tout au bout du Louvre médiéval, en retrait des fortifications de Philippe-Auguste), il n’apparaît pas prestigieux. On a beau faire de l’esprit et se dire que la photographie se trouve ici entre moyen-âge et antiquités égyptiennes (non loin de là en effet), l’espace se présente comme un sarcophage de béton, d’une hauteur sous plafond intimidante. Mais laissons cela. Environ vingt-cinq épreuves de grands formats sont disposées en frise, elles montrent des portions de bas-reliefs assyro-babyloniens conservés par le musée. L’échelle varie, parfois les originaux sont plus petits qu’ici, parfois plus grands. Cet arbitraire est une des variables du dispositif: certaines images sont en couleurs, d’autres en noir et blanc, d’autres enfin sont des négatifs que l’on confond presque avec une vue en lumière rasante.</p> <p>L’objectif cadre dans les massifs sculptés, l’éclairage redessine, mais la précision est constante. Un titre d’abord mystérieux légende chaque image, il s’agit des coordonnées en latitude et longitude de l’endroit où on été découvertes les pièces par les archéologues, clin d’œil au site actuellement lieu de conflits: la guerre ne serait jamais loin... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2007/11/10/193-milovanoff-portraitiste-de-lart"><em>Lire</em> Milovanoff, portraitiste de l’Art</a></p>
La guerre civile espagnole à l'ICP
urn:md5:5fa11f7c1ab71231520e87423a4a6b8a
2007-10-16T08:57:59+00:00
2007-10-16T08:57:59+00:00
Julie Jones
Expositions
<p><img src="https://sfp.asso.fr/vitevu/images/icp_taro.jpg" alt="" />L’International Center of Photography de New York consacre actuellement l’ensemble de ses espaces d’exposition à la Guerre Civile Espagnole. Réalisée par Irme Schaber, Richard Whelan (ex-directeur de l’ICP) et Kristen Lubben, une exposition sur Gerda Taro (1910-1937) vient apporter une nouvelle pierre à l’édifice de l’histoire du photojournalisme. Longtemps éclipsée par la célébrité de son maître et compagnon Robert Capa, Taro est ici remise à l’honneur, présentée comme son véritable et nécessaire homologue féminin. S’il ne s’agit pas ici à proprement parler d’une rétrospective (la carrière de la photographe fut extrêmement brève, Taro décédant lors d’un reportage un an après le début du conflit), cette exposition reste majeure, grâce à une sélection de 80 de ses images environ, choisies parmi les archives de l’ICP. Si le style de Taro se révèle être la plupart du temps, sans grande surprise, très proche de celui de Capa, il s’affirme plus personnel dans certaines images plus construites, révélant sa sensibilité aux tendances photographiques contemporaines. Le catalogue accompagnant l’exposition propose une présentation biographique de Taro par Schaber, ainsi qu’un texte passionnant de Whelan sur les problèmes d’attribution des photographies de Taro et de Capa, ainsi que sur la constitution des archives de la photographe. Outre d’excellentes reproductions des œuvres exposées, on y trouve aussi quelques pages tirées de reportages de Taro publiés pour la grande majorité d’entre eux dans <em>Regards</em> et <em>Ce Soir</em>.</p> <p>Si on peut regretter la quasi-absence de la présentation de ces revues dans l’exposition, le visiteur n’est pas en reste, l’ICP proposant en parallèle "Other Weapons: Photography and Print Culture during the Spanish Civil War". Si l’espace et le nombre d’œuvres présentées sont ici beaucoup plus réduits, ils sont agrandis virtuellement grâce à... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2007/10/16/186-la-guerre-civile-espagnole-a-l-icp"><em>Lire</em> La guerre civile espagnole à l'ICP</a></p>
Steichen, le musée et l’art dans un miroir
urn:md5:29b54ec7aa51595fe257e15474f04d0c
2007-10-09T13:23:57+00:00
2008-03-28T11:34:56+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><img src="http://farm3.static.flickr.com/2390/1523771478_683380025b_m.jpg" alt="" />
L’exposition consacrée à Edward Steichen achève la programmation qui avait été établie par Régis Durand avant de quitter le Jeu de Paume. C’est l’occasion de se rendre compte que la photographie dite "historique" habite particulièrement bien ce bâtiment et qu’elle y trouve une place que l’Hôtel de Sully ne peut pas toujours lui offrir. Quoi qu’il en soit, la manifestation organisée par la Foundation for the Exhibition of Photography et le musée de l’Élysée de Lausanne est particulièrement réussie, accompagnée au surplus d’un imposant catalogue.</p>
<p>Cette réussite tient avant tout au travail de recherche d’images peu connues du photographe, la partie de l’exposition qui se tient au rez-de-chaussée est consacrée à la période pictorialiste de l’artiste américain – entre 1900 et 1910 environ. Si la présentation est classique dans son désir de découper les périodes, la découverte de nombreuses épreuves d’une excellente qualité atténue l’affirmation du goût <em>fine arts</em> de l’exposition. Bref c’est l’art qui, sans conteste, gagne ici: Steichen dans ses jeunes années est un virtuose des procédés pigmentaires mais, au-delà des techniques, il est réellement inspiré par la possibilité de noyer le réel dans les matières. C’est l’absence de formalisme qui est le plus convaincant chez-lui: si les sujets restent secondaires, la sensualité est toujours au rendez-vous, les corps, les visages, la nature, ses fameux autoportraits sont toujours convaincants. Nul doute qu’Alfred Stieglitz tenait là, à côté de ce qu’apportera bientôt Alvin Langdon Coburn, un des meilleurs pictorialistes de la Photo-Sécession.</p> <p>L’idée de présenter la revue Camera Work dans le corps de l’exposition est excellente. Sous vitrine, quelques exemplaires de la publication mythique nous rappellent qu’il s’agissait avant tout d’un portfolio et les reproductions présentées au mur rappellent tout autant à quel point la photogravure à ce niveau d’exigence ruine l’idée même... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2007/10/09/184-steichen-le-musee-et-lart-dans-un-miroir"><em>Lire</em> Steichen, le musée et l’art dans un miroir</a></p>
Ut Pictura Virserius
urn:md5:68acd9be6f55180a643a0f179242e93a
2007-09-06T09:31:52+00:00
2007-09-06T10:21:51+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p>Avec la série intitulée "Les plis de la terre", Regina Virserius propose un ensemble de vues qui ne sont pas tout à fait des paysages bien qu’il s’agisse de nature. Cette nature dont on sait qu’elle est propice a créer des ressemblances (mimétisme) se trouve ici posée face à nous, dans une nudité qui semble interdire toute analogie. Les artistes... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2007/09/06/179-ut-natura-virserius"><em>Lire</em> Ut Pictura Virserius</a></p>
20°C, 48% d’humidité relative
urn:md5:3f467c041ba3020825662e6c289552f9
2007-07-27T11:21:31+00:00
2007-08-19T10:03:23+00:00
Thierry Gervais
Expositions
<p>Si ces chiffres ne disent rien de bon pour les juillettistes et les aoûtiens, il sont idéaux pour la conservation des photographies de Léon Gimpel. En préparation de l’exposition "Les libertés visuelles de Léon Gimpel" qui ouvrira en février 2008 au musée d’Orsay, 103 autochromes et 92 plaques de projection ont été restaurées et acheminées dans... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2007/07/27/174-20-c-48-dhumidite-relative"><em>Lire</em> 20°C, 48% d’humidité relative</a></p>
La critique sans trophée
urn:md5:b18c21fb7f4ad1ee56961e814fd076e0
2007-07-13T09:12:02+00:00
2007-07-27T11:16:30+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p>Pour qu’un artiste en vienne aujourd’hui à partir à la chasse, c’est qu’il doit avoir en tête (on pense à Jean Renoir) que quelque chose de l’époque traîne dans les fourrés. C’est l’automne, les bois sont encore secs, une structure de béton barre les troncs élancés, les chasseurs s’affairent sans excitation, un chien roux au collier jaune fume de... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2007/07/13/171-la-critique-sans-trophee"><em>Lire</em> La critique sans trophée</a></p>
Vive la Reine!
urn:md5:14875ee773103d13b8d20751cd77188b
2007-07-10T12:31:41+00:00
2007-07-11T09:30:17+00:00
André Gunthert
Expositions
<p>Le meilleur aux Rencontres d'Arles, comme chacun sait, ce sont les rencontres. L'effet festival qui fait qu'on croise plus de connaissances (et qu'on règle plus de dossiers) en deux jours à Arles qu'en deux mois à Paris. Rien de neuf, mais tout de même, ça fait réfléchir sur les contraintes de la géographie...
A part ça? Le coeur du festival... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2007/07/10/169-vive-la-reine"><em>Lire</em> Vive la Reine!</a></p>
Vintages à la fête
urn:md5:7e740082651775c4735459f048fd11f6
2007-04-04T14:59:35+00:00
2007-04-04T17:40:22+00:00
Paul-Louis Roubert
Expositions
<p>Aux amateurs en mal de vintages depuis le dernier mois de la photographie, on pourra conseiller de se rendre au musée d'Orsay pour contempler un florilège de ce qui se fait de mieux en matière de papiers salés, daguerréotypes et autres autochromes. Commencée en 1986, la collection de photographie du M'O fête aujourd'hui vingt ans d'enrichissement... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2007/04/04/141-vintages-a-la-fete"><em>Lire</em> Vintages à la fête</a></p>
Vu de pigeon
urn:md5:39df38bfe6b8cf7b71e45832da4b09f2
2007-03-16T12:34:06+00:00
2007-03-16T12:34:06+00:00
André Gunthert
Expositions
<p>Toujours à l'affut des dispositifs les plus étranges, Pascale et Jean-Marc Bonnard Yersin proposent depuis le 21 février au Musée suisse de l'appareil photographique de Vevey une exposition intitulée "Des pigeons photographes?" Celle-ci retrace l'histoire des projets d'utiliser ces dociles auxiliaires à des fins de surveillance ou d'investigation... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2007/03/16/143-vu-de-pigeon"><em>Lire</em> Vu de pigeon</a></p>
Le musée Nicéphore Niépce rend hommage à l'abbé Pierre
urn:md5:221256cfa604db8fd934316c925b68c2
2007-01-24T11:33:12+00:00
2007-01-24T13:19:33+00:00
André Gunthert
Expositions
<p>Le mythe de l'abbé Pierre dispose d'un atout précieux: la tête de l'abbé. C'est une belle tête, qui présente clairement tous les signes de l'apostolat: le regard bon, la coupe franciscaine, la barbe missionnaire, tout cela complété par la canadienne du prêtre-ouvrier et la canne du pèlerin. Ainsi sont réunis les chiffres de la légende et ceux de... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2007/01/24/130-le-musee-nicephore-niepce-rend-hommage-a-l-abbe-pierre"><em>Lire</em> Le musée Nicéphore Niépce rend hommage à l'abbé Pierre</a></p>
L'événement: à la recherche du musée perdu
urn:md5:e9368b1c4f6ae2ed1a6eb74b214a035e
2007-01-23T00:10:20+00:00
2007-01-23T00:10:20+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p>Avec un millier de visiteurs le premier dimanche de son ouverture, l’exposition "L’Evénement, les images comme acteurs de l’histoire" au Jeu de Paume à Paris semble connaître un intérêt qui nous pousse dès aujourd’hui à réfléchir à la nature même du projet. A l’heure des levées de boucliers contre la marchandisation des musées qui témoigne pour le... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2007/01/23/129-l-evenement-a-la-recherche-du-musee-perdu"><em>Lire</em> L'événement: à la recherche du musée perdu</a></p>
L'événement: le vernissage online
urn:md5:94b3b85dee9a9caf57d061b5acf976fc
2007-01-16T16:22:29+00:00
2007-01-16T19:02:19+00:00
André Gunthert
Expositions
<p>Mettez ensemble quelques-uns des meilleurs spécialistes d'histoire de la photographie et vous obtenez logiquement l'une des plus stimulantes propositions muséographiques de ces dernières années. A l'occasion du vernissage de l'exposition "L'Evénement" au Jeu de Paume, un premier aperçu en images de ses riches parcours, à ne pas manquer jusqu'au... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2007/01/16/127-l-evenement-le-vernissage-online"><em>Lire</em> L'événement: le vernissage online</a></p>
L'événement: exposition et boîte à outil de notre culture visuelle
urn:md5:03ab84a4bfb5bd13263a52647e56f909
2007-01-11T13:52:51+00:00
2007-07-04T19:40:28+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><a href="http://www.flickr.com/photos/vitevu/359387203/"><img src="http://farm1.static.flickr.com/165/359387203_6e3dea51fc_m.jpg" alt="image" /></a>
Mardi 16 janvier, l'exposition intitulée "L'événement, les images comme acteurs de l'histoire" ouvrira ses portes au public à la galerie nationale du Jeu de Paume à Paris. Actuellement en cours d'accrochage, cette manifestation s'annonce d'ores et déjà comme fortement atypique dans le paysage des institutions muséales. En premier lieu, comme le rappelle d'emblée Régis Durand – ancien directeur du Jeu de Paume et initiateur du projet – dans le catalogue (édition Hazan), parce qu'il est rare de consacrer une exposition à une notion, et encore moins à une notion aussi ambigüe que celle d'événement. Ensuite, parce que cette manifestation table sur la circulation des médiums: il ne s'agit pas d'une exposition de peinture, ni de dessin ou de photographie ou bien encore de film, mais tout cela à la fois, c'est à dire d'images. Ajoutons encore que cette exposition est probablement la première du Jeu de Paume a remplir le cahier des charges des intentions initiales du ministère de la culture, en faisant appel aux collections nationales (la Bnf est partenaire, le musée d'Orsay accorde un prêt inestimable) et en articulant patrimoine et création contemporaine. Enfin, ce projet que j'ai mis en œuvre avec Régis Durand l'a été en vérité par toute une équipe de commissaires associés, montrant qu'aujourd'hui une exposition, comme un projet éditorial ambitieux, nécessite la mutualisation des recherches plus que l'affirmation d'un regard de <em>curator</em>.</p> <p>C'est ainsi que nous ont rejoint dans cette aventure des proches de la Société française de photographie, Thierry Gervais, Clément Chéroux, Marie Chominot et Godehard Janzing, mais également Pierre-Lin Renié et Ulrich Keller. Tous ces chercheurs s'expriment dans le catalogue et certains ont été directement en charge de salles de l'exposition. Alors... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2007/01/11/125-l-evenement-exposition-et-boite-a-outil-de-notre-culture-visuelle"><em>Lire</em> L'événement: exposition et boîte à outil de notre culture visuelle</a></p>
Portraits de Yousuf Karsh au Centre culturel canadien
urn:md5:6c417fc5e4a93ef332c7c3c740b16afa
2006-12-15T05:58:38+00:00
2006-12-15T06:18:58+00:00
Carole Troufléau
Expositions
<p><a href="http://www.flickr.com/photos/vitevu/322793198/"><img src="http://static.flickr.com/132/322793198_eeed66ddcb_m.jpg" alt="image" /></a>
Celui que le magazine <em>Popular Photography</em> qualifiait en 1958 de «seul portraitiste» parmi les dix plus grands photographes du monde (aux côtés de Ansel Adams, Richard Avedon, Henri Cartier-Bresson, Irving Penn, Eugene Smith…) est doublement mis à l’honneur. Dans le cadre de l'année du Canada à Nice et de l'année de l'Arménie en France, la Portrait Gallery du Canada et le Théâtre de la photographie et de l'Image de Nice ont organisé cette exposition, couvrant les soixante ans de la carrière de Yousuf Karsh (1908-2002). Des 11.000 personnalités photographiés, 100 furent présentées à Nice pendant le Septembre de la photo 2006 et 80 le sont actuellement au Centre culturel canadien.</p>
<p>Célébrités du monde politique, religieux, artistique et scientifique se côtoient, se chevauchent devrait-on dire, sur les quelques cimaises du Centre. L'accrochage est audacieux, mais n'enlève rien au plaisir de regarder ces épreuves. Il invite à une danse que l’on serait bien en mal de refuser et qui renouvelle le parcours du visiteur. Un peu forcé, il se prête au jeu et s’approche, se recule, observe, prend de la distance, lève la tête, se retourne...
Chacun pourra apprécier l’homogénéité de ce travail, avec un goût particulier de l’auteur pour les fonds noirs uniformes et les profils bien dessinés. Si les épreuves témoignent d'une maîtrise technique indéniable, Karsh est aussi reconnu pour ses mises en scène. D’une grande simplicité, elles accusent un désir de réalisme qui allait à l’encontre de la production de style pictorialiste encore en vigueur dans les studios des années 1930. Bien que souvent traditionnelle, la pose est mise en lumière par un éclairage violent, voire dramatique, qui confère une rare intensité à ces modèles.</p> <p>Dès l’entrée de l’exposition, vous êtes accueilli par un André Malraux "karshé" en 1954, à l’expression sévère, le mégot fumant. Vous serez arrêté plus loin par un Louis Jouvet au regard tout aussi intense, ou amusé par un Andy Warhol au pinceau, ou encore béat devant l’extraordinaire profil du Commandant Cousteau. Un autre style de portrait fait... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2006/12/15/114-portraits-de-yousuf-karsh-au-centre-culturel-canadien"><em>Lire</em> Portraits de Yousuf Karsh au Centre culturel canadien</a></p>
"Une arme visuelle: le photomontage soviétique 1917-1953"
urn:md5:e30025f69f602211b40da3fe50541224
2006-12-12T09:14:12+00:00
2007-12-10T09:15:34+00:00
Julie Jones
Expositions
<p><a href="http://www.flickr.com/photos/vitevu/320312448/"><img src="http://static.flickr.com/126/320312448_bd8e9f2f83_m.jpg" alt="image" /></a>
Le Passage de Retz accueille actuellement l'exposition "Une arme visuelle: le photomontage soviétique, 1917-1953". Son intérêt majeur est de présenter un versant de cette pratique qui demeure encore aujourd’hui malheureusement mal connu, voire méconnu, celui de sa mise au service du politique et de la propagande. Préparée par Olga Sviblova, directrice de la Maison de la Photographie à Moscou, cette exposition, à la scénographie sobre et efficace, regroupe quelques 150 photomontages réalisés par une dizaine d'artistes tels que Alexandre Rodchenko, El Lissitski, Gustave Klucis, Elena Semenova, Serguei Senkine, Vavara Stepanova, Solomon Telingater, Piotr Galadejv ou encore Alexandre Jitomirski. Les oeuvres présentées proviennent des collections de plusieurs institutions culturelles moscovites, comme la Maison de la Photographie, le Musée d'Etat V. Mayakowski, et le Musée National du Cinéma. On trouve aussi de nombreuses images appartenant à des collections privées, ainsi qu’à la Galerie Alex Lachmann à Cologne.</p> <p>Si ces photomontages sont pour la plupart des oeuvres "phares" déjà bien connues de tous, la majorité d’entres-elles sont pour la première fois exposées en France. L'exposition traite une large période, courant de la Révolution d'Octobre 1917 à la mort de Staline en 1953. Les premières salles sont consacrées au tout début du XXe siècle, à un moment... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2006/12/12/111-le-photomontage-sovietique"><em>Lire</em> "Une arme visuelle: le photomontage soviétique 1917-1953"</a></p>
Le goût de l'expérimentation à Rennes
urn:md5:aee9e180883eeab6a7623d8f8b94bcfd
2006-11-24T12:06:26+00:00
2006-12-17T13:39:26+00:00
Carole Troufléau
Expositions
<p><a href="http://www.flickr.com/photos/vitevu/304858564/"><img src="http://static.flickr.com/99/304858564_b5362e8e12_m.jpg" alt="image" /></a>
Si vous passez par Rennes d’ici au 21 décembre 2006, arrêtez-vous à l’université. Le bâtiment de la Présidence, Campus Villejean, place du Recteur Henri Le Moal, offre à voir une sélection des collections de la Société française de photographie (sous la forme de tirages numériques exécutés par le Laboratoire Janvier, Paris). Explorant le thème des sources des avant-gardes photographiques, Nathalie Boulouch, commissaire de l’exposition, maîtresse de conférences en histoire de l'art contemporain, a sélectionné vingt-trois images provenant de différents domaines, ainsi qu’elle l’explique ci-dessous.</p> <p>J'ai besoin d'expérimenter, (...) disait Man Ray. La photographie m'en donne le moyen, un moyen plus simple et plus rapide que la peinture.
Le goût de l'expérimentation, dans ce qu'il incarne l'idée d'explorer des possibilités inédites, de s'abandonner à l'intervention du hasard, de déroger aux règles jusqu'à transgresser les codes établis, a... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2006/11/24/106-le-gout-de-l-experimentation-a-rennes"><em>Lire</em> Le goût de l'expérimentation à Rennes</a></p>
Coups de coeur à Paris Photo
urn:md5:00b566180953f7d9237b77a69c4d610b
2006-11-17T19:33:07+00:00
2006-11-17T20:41:27+00:00
Thierry Gervais
Expositions
<p>La nouvelle édition de Paris Photo nous apporte son flot annuel de photographies où l'on se noie facilement. À noter cependant la curiosité surréaliste de la galerie Plantureux: la photographie de Dieu sur plaque daguerréotype réalisée par Salvador Dali aidé de Thomas d'Oaste. Et, dans la même salle, un nouveau participant à la foire a pris place,... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2006/11/17/103-coups-de-coeur-a-paris-photo"><em>Lire</em> Coups de coeur à Paris Photo</a></p>
Le goût de l'archive
urn:md5:1f432d79e27009b5ceace4804cd1dae2
2006-10-31T00:20:59+00:00
2006-10-31T16:38:24+00:00
Paul-Louis Roubert
Expositions
<p>Pour son accrochage dans le cadre du 14e mois de la photographie, on ne pourra pas accuser la Maison européenne de la photographie de céder au charmes du vintage. Hormis les étages inférieurs consacrés à plusieurs présentations autour de la photographie contemporaine (notamment Mutations 1, présentant une sélection de travaux commentés par André... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2006/10/31/98-le-gout-de-l-archive"><em>Lire</em> Le goût de l'archive</a></p>
Transparences et opacité à Monaco
urn:md5:38d26692d0b740fdc0d7e455b5090800
2006-10-28T19:05:37+00:00
2007-07-04T19:41:01+00:00
Carole Troufléau
Expositions
<p><a href="http://www.flickr.com/photos/vitevu/281437624/"><img src="http://static.flickr.com/104/281437624_046a15a88b_m.jpg" alt="image" /></a>
L'actuelle exposition de préfiguration du Nouveau musée national de Monaco s'intitule "Lumière, transparence, opacité". Jean-Michel Bouhours, conservateur en chef, et Nathalie Rotischer, conservateur, ont conçu cette manifestation autour d’un ensemble de tableaux dioramiques anonymes du XIXe siècle appartenant au musée (collection du Marquis du Périer du Mouriez). Avec une quarantaine de prêteurs et près de 300 oeuvres, la thématique du tableau transparent se décline sur plus de deux siècles, allant des traitements de la lumière artificielle et du clair obscur dans les peintures du XVIIIe siècle aux projections cinématographiques, en passant par les jeux visuels des boîtes d'optique. Parmi les nombreuses photographies, douze ont été prêtées par la SFP. Choisies pour leur sujet ou les caractéristiques de leur procédé, celles-ci ne pouvaient être mieux mises en valeur.</p> <p>Les photomicrographies de Neyt (v. 1869), montrant la transparence des corps d'acariens ou la radiographie de pied d'Albert Londe (v. 1896) côtoient rayogrammes et vitraux photographiques. Négatifs sur papier, autochromes, dichromie, stéréogramme à parallaxe sont rassemblés dans la "chambre obscure". D'abord invisibles, ces épreuves se dévoilent à... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2006/10/28/97-transparences-et-opacite-a-monaco"><em>Lire</em> Transparences et opacité à Monaco</a></p>
Au pied du mur
urn:md5:418965db299a850936c6374ca6e0bf6d
2006-10-25T00:19:25+00:00
2007-01-07T11:54:22+00:00
Paul-Louis Roubert
Expositions
<p><a href="http://www.flickr.com/photos/vitevu/278597792/"><img src="http://static.flickr.com/88/278597792_1af2eacf29_m.jpg" alt="" /></a>
Foule des grands soirs au musée d’Orsay ce mardi 24 octobre pour la réception, à l’auditorium, de Jeff Wall à l’occasion de la présentation dans la série <a href="http://www.musee-orsay.fr/ORSAY/orsayNews/HTML.NSF/By+Filename/mosimple+programm+expo+124expo?OpenDocument">Correspondances</a> d’un dialogue entre <em>Rear view, open air theatre</em> de l’artiste canadien et <em>Le pont de Maincy</em>, une toile de Paul Cézanne réalisée vers 1879.</p>
<p>Sans doute ne fallait-il pas attendre grand chose de cet entretien public entre Jeff Wall et le critique Jean-François Chevrier, où l’on apprendra pourtant que la canadien réside chez le parisien lors de ses séjours dans la capitale et que les vieux couples ne sont peut-être pas les plus dynamiques. Face à un Chevrier plus enclin à imposer un discours – <em>preview</em> d’une monographie à paraître et dûment annoncée au cours de la séance – qu'à engager un véritable dialogue, on a pu voir un Jeff Wall essayant d’échapper aux idées enferrant son travail malgré lui.</p> <p>À cet exercice, certes difficile, de conversation publique sur courte distance, on préférera se rendre dans les salles du musée. Il faut aller voir la correspondance Wall/Cézanne. En premier lieu parce qu’elle dédramatise radicalement la relation que le travail de l’artiste canadien entretient avec l’art français de la seconde moitié du XIXe... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2006/10/25/96-au-pied-du-mur"><em>Lire</em> Au pied du mur</a></p>
Avant la région humaine
urn:md5:c6cbc5bac836de15e8cbda269e198c42
2006-09-20T22:36:32+00:00
2006-09-20T22:37:45+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p><a href="http://www.flickr.com/photos/vitevu/248488776/"><img src="http://static.flickr.com/81/248488776_09e303e4e3_m.jpg" alt="image" /></a>
Samedi prochain, l’exposition "La région humaine" ouvrira ses portes au premier étage du Musée d’art contemporain de Lyon (jusqu’au 31 décembre), dans le cadre du festival Septembre de la photographie. C’est sur l’invitation de son directeur, Gilles Verneret, et du directeur du musée Thierry Raspail, que j’ai réalisé cette exposition comptant plus de 150 œuvres d’une vingtaine d’artistes. Un projet sur la représentation contemporaine de l’homme ne naît pas d’une commande, elle résulte ici d’un travail entamé au milieu des années 1990 au sein du <em>Bulletin de la Société française de photographie</em>, à travers de nombreux entretiens menés par moi-même et toute une équipe. Organisées régulièrement, ces rencontres également formalisées par les "Entretiens publics" à la Maison européenne de la photographie, ont été le moyen d’aborder la production des photographes français qui échappent aux catégories du reportage ou bien de l’art contemporain, laissant peu à peu percevoir le dynamisme d’une scène française qui ne trouve pas réellement de vecteur pour s’affirmer.</p> <p>Cette exposition a donc un caractère générationnel. On y trouve des photographes qui tous comprennent leur production personnelle comme des images dont la finalité réside dans la reconnaissance artistique; toutefois, et à la différence de la génération précédente qui a vécu un processus d’affirmation voire de légitimation artistique du médium... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2006/09/20/90-avant-la-region-humaine"><em>Lire</em> Avant la région humaine</a></p>
“Le navire partira à 20h”
urn:md5:c264c75ddb75190668ea178a337ba562
2006-01-23T18:41:38+00:00
2006-03-09T06:03:38+00:00
Nathalie Boulouch
Expositions
<p><a href="http://www.flickr.com/photos/sfp/99997010/"><img src="http://static.flickr.com/34/99997010_8c5adfe25a_m.jpg" alt="image" /></a>
<em>Vues maritimes dans les collections de la Société française de photographie, Rennes.</em></p>
<p>Cette exposition présente un choix de photographies réalisées, entre 1900 et 1930 environ, par des amateurs excursionnistes, pour la plupart membres de la Société d'excursions des amateurs photographes (SEAP) qui, alliant le loisir de la photographie à celui du voyage, se sont rendus en Bretagne et en Normandie.<br />
Au gré de vues de ports, de mer, de scènes de pêche, c'est la vision d'un univers maritime aujourd'hui disparu que nous transmettent ces plaques de projection présentées sous la forme de tirages modernes.</p> <p>Après "Portraits de créateurs" en 2003, "Temps et photographie" en 2004, et "L’Utopie Photographique"
en 2005 , la collaboration entre l’Université de Rennes 2 et la Société Française de Photographie se poursuit à travers cette nouvelle série de photographies.
Galerie de la Présidence, du 26 janvier au 16 mars 2006
Vernissage le jeudi 26 janvier... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2006/01/23/31-le-navire-partira-a-20h"><em>Lire</em> “Le navire partira à 20h”</a></p>
"La Photographie pictorialiste" tourne (bien)
urn:md5:9f4ae84f342a2dd175c8de2ab3842bd4
2005-11-24T11:08:26+00:00
2006-03-19T12:49:06+00:00
Michel Poivert
Expositions
<p>L'exposition au musée des Beaux-arts de Rennes "La Photographie pictorialiste en Europe" (19 oct.-15 janvier) à laquelle la SFP a apporté son concours se déroule dans les meilleures conditions: près de 10000 visiteurs selon Francis Ribemont, directeur de l'établissement, une presse nourrie (voir le dernier Images Magazine), un immense succès de... <a href="https://sfp.asso.fr/vitevu/index.php?post/2005/11/24/8-la-photographie-pictorialiste-tourne-bien"><em>Lire</em> "La Photographie pictorialiste" tourne (bien)</a></p>