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Le SEMINAIRE PHOTOGRAPHIQUE : MATHIEU PERNOT LE 30 janvier

Pour sa première séance 2014 Le Séminaire Photographique accueille à la Maison du Geste et de l'Image l'artiste Mathieu PERNOT le 30 janvier à 18h00. Avant les deux expositions majeures qui se dérouleront au Jeu de Paume et à la Maison Rouge à Paris, nous échangerons sur les grandes thèmes de son œuvre et les orientations récentes qui lui ont été donnée.

Maison du Geste et de l'Image 42 rue Saint-Denis 75001 Paris le 30 janvier - 18h00

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Géraldine Lay au Séminaire photographique

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Illustration : Géraldine Lay. Turku, 2008. Série Les failles ordinaires. TDR

Le Séminaire photographique organisé par la SFP, la MGI et l'Université Panthéon-Sorbonne accueille ce jeudi 9 février Géraldine Lay.

Rendez-vous à la Maison du Geste et de l'Image à 18h00.
La séance se déroule sous forme d'entretien et sera filmée par le Magazine du Jeu de Paume.

« Entre 2005 et 2010, je me suis régulièrement rendue dans les pays du nord de l’Europe : Finlande, Suède, Norvège, Ecosse, Danemark, ainsi qu’à Paris et Beauvais. J’avais l’impression d’être à la fois dans un univers familier mais aussi d’être plongée dans un monde étrangement extra-ordinaire.
Cette série est un mélange de portraits, d’objets trouvés et de paysages. Je photographie les passants comme s’ils étaient les acteurs d’une scène, les lieux comme s’ils étaient des décors de cinéma. Rien ne relie les villes que j’ai parcourues, seul mon imaginaire construit entre elles, un récit improbable, une autre fiction. Les passants semblent jouer une pièce indéterminée, comme si chacun se mettait à vivre un songe fugitif. Ces visages croisés s’effacent derrière le rôle que mon regard leur assigne : la rue devient le lieu d’une comédie. Je photographie au hasard des rencontres, sans préméditation, sans mise en scène. Et même si je me raconte des histoires en regardant ce qui se déroule devant moi, le présent suspendu de l’image fige le secret de leur apparition. Ces rencontres entre un état du monde fragmentaire et les glissements (de sens) du souvenir ou de l’imaginaire, produisent cette impression de mise en scène. Et si inventer, signifie en archéologie l’acte par lequel les vestiges viennent au jour, j’ai parfois l’impression de sonder le réel pour trouver l’extra-ordinaire.
Jacques Damez a écrit à propos d’une photographie réalisée à Turku en Finlande : « La fascination des associations, des rencontres qui font glisser le réel vers l’irréel, travaillent la matière de ces failles ordinaires. Ainsi un enfant assis devant un drapé rouge dans son cadre doré nous regarde en face, le seul écran qui nous sépare de lui est celui des flocons de neige, son rêve est de devenir marin, lui qui tient fermement un petit bateau de bois dans sa main droite, et pourtant il est à jamais amarré au cadre de la peinture qui l’enferme. » Géraldine Lay, Les Failles ordinaires

Présentation et programme du séminaire : http://www.mgi-paris.org/pdf/seminaire_photographique.pdf

Cyrille Weiner au Séminaire photographique le 8 décembre

Pour la seconde séance de la saison, le séminaire photographique organisé par la SFP, la MGI et l'Université Panthéon-Sorbonne accueille Cyrille Weiner, rendez-vous à la Maison du Geste et de l'Image à 18h00. La séance se déroule sous forme d'entretien et sera filmée par le Magazine du Jeu de Paume.

Illustration : Cyrille Weiner, extrait de : Le ban des utopies, 2007 album japonais Moleskine, 60 pages pliées en accordéon, tirages jet d'encres pigmentaires, tampons d'encre édition limitée à soixante exemplaires, pour Cheminements 2008 Le paysage comme terrain de jeux, Centre de photographie de Lectoure

A suivre, une petite présentation extraite du site de Cyrille :

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LAURA HENNO au Séminaire photographique : le 10 novembre à la Maison du Geste et de l'Image

Nouvelle formule des entretiens de la SFP, le séminaire photographique est un partenariat SFP-Université Panthéon-Sorbonne-Maison du Geste et de l'Image. Pour sa rentrée, nous accueillerons Laura Henno dont l'exposition La Route du Retour se termine cette semaine au CPIF. Ce sera donc l'occasion de revenir sur cette expérience et prolonger les propos de l'artiste diffusés par Médiapart.

Rendez-vous à 18h00 à la MAISON DU GESTE ET DE L'IMAGE 42 rue Saint-Denis 75001 Paris en face de la Fontaine des Innocents Métro Châtelet ou Les Halles ENTREE LIBRE

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Entretien SFP 13 avril - L'édition et la diffusion du livre de photographie aujourd'hui : Sebastian Hau invité par Marc Aufraise

A partir d'une sélection d'ouvrages proposée par Sebastian Hau, l'entretien sera l'occasion d'aborder quelques enjeux liés à l'édition et à la diffusion du livre de photographies. Seront présentés et discutés les ouvrages de Chris Killip, In Flagrante, (Secker and Warburg, London, 1988); Patrick Faigenbaum, Tulle, (Le Point du Jour, Cherbourg, 2007); Olivier Cablat, Galaxie, (White Press, Cologne, 2009); Cuny Janssen, My grandma was a turtle, (Snoeck, Cologne, 2010); Monica Haller, Riley and his story, (Onestar Press, Paris, 2010) et enfin, Michael Light, Bingham, (Radius Books, Santa Fe, 2010).

Sebastian Hau est né en 1976 à Krefeld, Allemagne. Durant ses études de littérature comparée et de philosophie à Bonn, il travaille pour Tropen, petite maison d'édition allemande, spécialisée notamment dans la traduction et la diffusion de littérature contemporaine. En 2000, il prend part à l'aventure des éditions Schaden ce qui le conduit en 2010 à devenir responsable du Bal Books, la librairie du Bal (Paris 18e). Il écrit pour FOAM et Photoeye Magazine.

Le mercredi 13 avril, 18h

à Institut national d’histoire de l’art, 2 rue Vivienne, 75002 Paris (Salle Vasari)

Entrée libre, sans réservation

Entretien de Regina Virserius par Larisa Dryansky





Vous êtes cordialement invités au prochain entretien du cycle de conférences SFP, le :

mercredi 9 mars

à Institut national d’histoire de l’art, 2 rue Vivienne, 75002 Paris

Salle Vasari

de 18h à 20h (entrée libre, sans réservation)

Dans le cadre d'un entretien avec Larisa Dryansky, Regina Virserius présentera son premier catalogue en tant que monographie d’artiste. "Una cosa mentale" s’est construit tout au long des années 2008-2010 et a donné lieu à un ensemble de 54 images. La série est traitée en « double », chaque image ayant sa version sombre, noire, absorbante, et son écho blanc et lumineux, s’effaçant.




Extraits du catalogue :

« L'artiste a choisi délibérément de représenter non pas des pièces artisanales mais des productions exemplaires du design moderne et contemporain, c'est-à-dire d'un mode de fabrication du mobilier dans lequel l'étape de la conception est dissociée du travail de la main. Plus fondamentalement, Regina Virserius traite ses sujets avec un dépouillement qui cherche à rapprocher la photographie du disegno, cette face intellectuelle ou « mentale » de la peinture qui en fait la projection de l'esprit bien plus que la saisie d'un moment fugace »….


… « Avec leur rendu quasi pictural, les images de Regina Virserius sont on ne peut plus éloignées de l'art conceptuel de Kosuth. Néanmoins, elles partagent avec lui, et plus généralement avec une grande partie de l'art des années 1960, la volonté d'émanciper la représentation du réalisme sans pour autant retomber dans l'abstraction formelle. De la série Una Cosa Mentale, l'artiste dit qu'il s'agissait pour elle d'effectuer « la transcription d'une vision ». Transcrire n'est pas exactement enregistré. Si l'on a pu insister sur l'aspect chimique de la photographie, faisant de l'imprégnation de la lumière sur la surface photosensible l'équivalent d'un moulage, les œuvres de Regina Virserius incitent à reporter l'attention sur le dispositif optique du médium. Plutôt que le contact, ce qu'évoquent ces visions surgissant sur leurs écrans noirs ou blancs, est le procédé de projection par lequel l'image vient se former dans la camera obscura photographique. Cet aspect est également souligné par le dédoublement de la série en une face noire et une face blanche, lequel désigne indirectement l'inversion de l'image rétinienne »….

Texte de Larisa Dryansky

Préparation post-production numérique : Philippe Guilvard/Atelier Tireur D’Art.
Collaboration menée avec la Galerie Eric Dupont, l’éditeur Eric Cez, LOCO, Camping design graphisme - David Valy & Anne-Lise Cochet.

Cet ouvrage a été réalisé avec le soutien du Centre national des arts plastiques (aide au premier catalogue), ministère de la Culture et de la Communication.
Images : Regina Virserius.TDR
www.reginavirserius.com

Programme du cycle de conférences SFP 2011

Nous tenons à vous informer que suite à la fermeture, par mesure de sécurité, de l'auditorium de la Maison européenne de la photographie, le cycle d'entretiens / conférences proposé par la Société française de photographie aura lieu cette année en partenariat avec l'HiCSA et se tiendra à :

l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne
(Institut national d’histoire de l’art, 2 rue Vivienne, 75002 Paris).

Salle Vasari

de 18h à 20h (entrée libre, sans réservation)

Vous êtes cordialement invités à la prochaine conférence le :

Mercredi 5 janvier 2011

Exposer la photographie ancienne : retour sur l'exposition "Primitifs de la photographie: le calotype en France, 1843-1860"
par Paul-Louis Roubert (Université Paris VIII / Société française de photographie)

Fruit d'une collaboration inédite entre la Société française de photographie et la Bibliothèque nationale de France, l'exposition "Primitifs de la photographie" qui se clôture le 16 janvier à la BnF (site Richelieu) revient sur la courte mais fleurissante carrière du calotype et plus largement du négatif papier en France au milieu du XIXe siècle. C'est ainsi l'occasion de faire le point sur près de trente ans de recherche sur la photographie ancienne et de s'interroger sur les méthodes concourant à son exposition.

Commissaires : Sylvie Aubenas, directeur du département des Estampes et de la photographie, Bibliothèque nationale de France et Paul-Louis Roubert, maître de conférences université Paris VIII et président de la SFP.

Prochaines conférences :

Mercredi 9 février 2011
Karim Kal, invité par Michel Poivert (Université Paris I)

Mercredi 9 mars 2011
Regina Verserius, invitée par Larisa Dryansky (Université Paris I)

Mercredi 13 avril 2011
Yo-Yo Gonthier, invité par Marc Aufraise (Université Paris I) et Dagara Dakin

Mercredi 11 mai 2011
Raphaël Dallaporta, invité par Garance Chabert (Société française de la photographie)

Mercredi 1er juin 2011
Sammy Baloji, invité par Christine Barthe (Musée du Quai Branly) (SOUS RESERVE)

Cycle d'entretiens SFP : mercredi 2 juin : Pascal Poulain invité par Garance Chabert


Vous êtes cordialement invités à la prochaine rencontre le Mercredi 2 juin 2010, à 18h30.

Pascal Poulain invité par Garance Chabert

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Pascal Poulain, Carlton Beach, 2009. DR

Pascal Poulain est né en 1972, il vit et travaille à Lyon et enseigne à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts de Lyon. Il s'intéresse aux espaces urbains et de loisirs dans ce qu'il ont de plus superficiel et artificiel. Il utilise la photographie mais aussi différentes techniques d'impressions et même l'installation comme un prolongement in situ de ses enquêtes photographiques sur les lieux symboliques de la culture du divertissement. Que ce soit par le point de vue photographique qu'il adopte ou la position particulière qu'il demande à d'autres personnes d'engager, son travail révèle et souligne la vacuité et la littéralité d'un certain nombre de signes contemporains. http://pascalpoulain.com


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Pascal Poulain, sans titre, 2009. DR


Suite à la fermeture, par mesure de sécurité, de l'auditorium de la Maison européenne de la photographie, le cycle d'entretiens proposé par la Société française de photographie aura lieu cette année à :
l'Université Paris I, Centre Michelet, 3 rue Michelet, 75006 Paris. (Amphithéâtre).
de 18h30 à 20h30, entrée gratuite, sans réservation

Cycle d'entretiens SFP : Carole Fékété invitée par Larisa Dryansky le mercredi 5 mai


Vous êtes cordialement invités à la prochaine rencontre le mercredi 5 mai 2010, à 18h30.

Carole Fékété sera invitée par Larisa Dryansky.


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Carole Fékété. Série les reliques, boîte n° VI, 2007. DR

Issue d’une famille aux racines diverses, Carole Fékété interroge à travers ses images l’idée d’origine et de transmission. Ses photographies présentent le plus souvent des objets isolés de leur contexte et de leur environnement. Le sujet, privé de ses coordonnées spatio-temporelles, se trouve déterritorialisé. Il n'existe plus qu'en lui-même et par lui-même. En couleurs, en noir et blanc, de format miniature ou monumental, c'est toujours la singularité du sujet qui détermine la forme de la représentation. De ses deux années passées en résidence à Madrid à la Casa Velázquez, Carole Fékété rapporte trois séries photographiques : Les reliques, Les pierres tombales, et Les portes. Ce séjour aura été marqué par différents aspects de la culture espagnole : la tradition festive, les rituels et les cérémonies toujours très vivaces dans l'ensemble du pays. La représentation de la mort, la survivance des processions, et le culte des reliques véhiculent des formes et des codes qui, par-delà le folklore religieux, sont chargés d'une histoire et d'une culture à travers lesquelles l'artiste continue d'élaborer une vision reposant sur le temps et la minutie de l’observation.Lauréate du Prix HSBC en 2000, récipiendaire de commandes du CNAP, Carole Fékété exposera ses derniers travaux à la Galerie Christophe Gaillard, à Paris, en avril. www.carolefekete.com
(Larisa Dryansky)




Suite à la fermeture, par mesure de sécurité, de l'auditorium de la Maison européenne de la photographie, le cycle d'entretiens proposé par la Société française de photographie aura lieu cette année à :
l'Université Paris I, Centre Michelet, 3 rue Michelet, 75006 Paris. (Amphithéâtre).
de 18h30 à 20h30, entrée gratuite, sans réservation

Entretien Richard Billingham : mercredi 14 avril

Dans le cadre des Entretiens publics de la Société française de la photographie, vous êtes cordialement invités à la prochaine rencontre le :

mercredi 14 avril 2010, à 18h30

Richard Billingham, invité par Marion Duquerroy.

Suite à la fermeture, par mesure de sécurité, de l'auditorium de la Maison européenne de la photographie, le cycle d'entretiens proposé par la Société française de photographie a lieu cette année à :

l'Université Paris I, Centre Michelet, 3 rue Michelet, 75006 Paris. (Amphithéâtre).
18h30 à 20h30 entrée gratuite, sans réservation

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Richard Billingham, Mandrils, 2005. DR

Richard Billingham, photographe et vidéaste britannique né en 1970 près de Birmingham, connaît rapidement le succès avec ses photographies de famille. Alors qu’il est encore étudiant en école d’art, il décide de prendre en photographie ses parents et frère. Montrant tout au long de son album Ray’s a Laugh (Scalo : 1996) les séquelles que le gouvernement Thatcher a laissé sur la classe prolétarienne du nord de l’Angleterre, chômage - alcoolisme, drogue, ennui, obésité - il tire le portrait des laissés-pour-compte de cette société post industrielle. Mais malgré la violence des mots et des corps, Billingham regarde, au travers de son objectif, les siens avec amours et jamais ne cherchera à assimiler son travail au documentaire social. Longtemps associé aux Young British Artists (mené par Damien Hirst) par sa participation à l’exposition collective Sensation à la Royal Academy en 1997, puis jugé comme l’élève de Martin Parr, Billingham change le sujet de son art et se tourne vers le paysage. Artiste de l’intime, il retourne dans sa ville natale et la photographie, vide de monde, avant de déménager sur la côte sud britannique. Emportant avec lui ses souvenirs d’enfance, il entreprend une série sur les animaux. Zoo fait écho à ses visites au parc animalier avec sa mère et aux clichés naïfs des bêtes qu’elle prenait. Ce travail reflète les rapports que l’homme entretien avec l’animal encagé, les tics qu’il développe en captivité ainsi que les comportements que nous manifestons, aussi bien face aux cages que face à ses photographies. En 2008, le musée d’art contemporain de Melbourne, Australie, lui consacre une rétrospective People, Places, Animals. Aujourd'hui, Richard Billingham se consacre de nouveau au paysage, parcourant le Pays de Galles où il est maintenant basé.

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Entretien d'Alain Moïse Arbib le mercredi 3 mars

Dans le cadre des Entretiens publics de la Société française de la photographie, vous êtes cordialement invités à la prochaine rencontre le :

mercredi 3 mars 2010, à 18h30

Alain Moïse Arbib sera invité par Marc Aufraise et Julie Jones.

Suite à la fermeture, par mesure de sécurité, de l'auditorium de la Maison européenne de la photographie, le cycle d'entretiens proposé par la Société française de photographie aura lieu cette année à :

l'Université Paris I, Centre Michelet, 3 rue Michelet, 75006 Paris. (Amphithéâtre).
18h30 à 20h30 entrée gratuite, sans réservation


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Alain Moïse Arbib. Sans titre, 2000, DR.

Né en 1970 à Tunis, Alain Moïse Arbib vit et travaille à Paris. Au moyen d'une technique photographique hybride (chambre, calotype, numérique), il offre au regard une image à la temporalité décalée. Manipulant longuement l’image, il anime la matière en faisant apparaître des visages sculptés par leur propre lumière. Ses « images-reliques », à la beauté dérangeante sont le lieu privilégié du récit d’une expérience où le temps de la prise de vue s’est instauré une relation entre le sujet et le photographe. Il a présenté cet hiver une exposition de photographies au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme (Paris), avec lequel il collabore régulièrement. Il a notamment réalisé les tirages d'exposition et du catalogue Artisans et paysans du Yiddishland (Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, 2005) Son dernier ouvrage, Testamento a été publié aux Presses universitaires de Saragosse en 2008. Le Festival Punto de Vista à Pamplona (Espagne) a présenté son documentaire-fiction Autoportrait de ma mère en février 2010. www.alainmoisearbib.com

Cycle d'entretiens SFP : Christophe Bourguedieu et Benjamin Serero le mercredi 3 février

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Extrait du film Le Regard du myope, Benjamin Serero, 2009.DR

Vous êtes cordialement invités à la prochaine rencontre le mercredi 3 février 2010, à 18h30.

Christophe Bourguedieu et Benjamin Serero seront invités par Michel Poivert.

Le cinéaste Benjamin Serero a réalisé un film intitulé Le regard du myope, consacré au travail du photographe Christophe Bourguedieu qu’il a suivi lors d’un voyage en Finlande. Le document s’applique à décrire la méthode de Christophe Bourguedieu, ou plutôt son absence de méthode, quelque chose comme une manière de quête de la relation. S’agit-il d’un compte-rendu fidèle ou bien d’une mise en scène d’un des photographes les plus secrets de la scène contemporaine ? La projection du film sera suivie d’un entretien avec le réalisateur et Christophe Bourguedieu.

Suite à la fermeture, par mesure de sécurité, de l'auditorium de la Maison européenne de la photographie, le cycle d'entretiens proposé par la Société française de photographie aura lieu cette année à :
l'Université Paris I, Centre Michelet, 3 rue Michelet, 75006 Paris. (Amphithéâtre).
de 18h30 à 20h30, entrée gratuite, sans réservation

Les entretiens de la SFP à l'Université Paris I, Centre Michelet

Suite à la fermeture, par mesure de sécurité, de l'auditorium de la Maison européenne de la photographie, le cycle d'entretiens proposé par la Société française de photographie aura lieu cette année à :

l'Université Paris I, Centre Michelet, 3 rue Michelet, 75006 Paris. (Amphithéâtre).

Les entretiens auront désormais lieu de 18h30 à 20h30.

Entrée gratuite, sans réservation

Prochaine rencontre: le mercredi 3 février 2010, 18h30 : Christophe Bourguedieu et Benjamin Serero seront invités par Michel Poivert.

Rappel : l'entretien de Monique Deregibus initialement prévu le 6 janvier aura lieu dans le cadre du séminaire de master de Michel Poivert à l'Institut national d'histoire de l'art (6 rue des Petits-Champs Paris 2eme ar) le jeudi 18 février de 10h00 à 12h00, Salle Jullian

Merci de votre compréhension.

Programme des conférences de la Société française de photographie 2009-2010

Suite à la fermeture, par mesure de sécurité, de l'auditorium de la Maison européenne de la photographie, le cycle d'entretiens proposé par la Société française de photographie aura lieu cette année à l'Université Paris I, Centre Michelet, 3 rue Michelet, 75006 Paris. (Amphithéâtre).

Merci de noter le changement d'horaire : les entretiens auront désormais lieu de 18h30 à 20h30. Les dates prévues restent les mêmes.

Mercredi 2 décembre 2009
Yo-Yo Gonthier invité par Marc Aufraise et Dagara Dakin (Doctorants Université Paris I Panthéon-Sorbonne)
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Yo-Yo Gonthier, Camion-bar & reflet. Série Le grand manège, Saint-Paul, La Réunion, 2002. DR

Yo-Yo Gonthier est né à Niamey, au Niger, en 1974 et grandit sur l’île de la Réunion. Après l’obtention en 1997 d’une Maîtrise de Sciences et Techniques en Photographie à Paris 8, il commence un travail de photographe plasticien indépendant. Avec ses premiers travaux nocturnes, regroupés dans Les Lanternes sourdes (Éditions Trans photographic press, 2003), Yo-Yo Gonthier confronte notre regard au surgissement du merveilleux. Le soin particulier accordé au dosage entre temps de pose long, lumière ambiante et éclairage artificiel dirigé, confère à ses photographies une tension atemporelle digne du rêve où stabilité et mouvement, attirance et répulsion s’affrontent sans cesse. Cette dualité rend compte de la volonté chère au photographe de transmettre son goût de la contemplation active et du cheminement, tant intérieur que spatial, comme antidotes contre la vitesse et l’oubli, fréquents dans la civilisation occidentale. La mémoire des lieux et des édifices se pose alors comme témoin d’une mémoire collective occultée ou en voie d’effacement dont rend compte l’exposition Outre-mer à l’espace Khiasma, aux Lilas, en juin 2008. Conscient de la nécessité de la transmission et de l’échange, Yo-Yo Gonthier a notamment enrichi son approche de la thématique de l’exploration dans le cadre du projet La peau de la lune au collège St Exupery à Rosny-Sous-Bois en 2009. Exposés lors de Kreyol Factory et des 8e Rencontres de Bamako – Biennale africaine de la photographie, ses derniers travaux de la série Beach questionnent le cliché de la plage à l’heure de sa marchandisation. http://www.yoyogonthier.com
Nous allons faire notre possible pour reporter la conférence et permettre à Yo-Yo Gonthier de s'entretenir avec Marc Aufraise et Dagara Dakin. Nous vous ferons part de la nouvelle date au plus tôt.

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Cécile Hesse et Gaël Romier, entretien à la Maison européenne de la photographie le 3 juin (18h00)

Petite séance de rattrapage. Si vous n'étiez pas, comme moi, au Château des Adhémar, centre d'art contemporain de Montélimar cet hiver, vous ne connaissez pas Duchesse Vanille. Cécile Hesse et Gaël Romier viennent à notre rencontre avec armes et bagages. Un conseil avant de les rejoindre à l'auditorium de la MEP à 18h00 : un petit détour chez eux.

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Anne-Marie Filaire à la Maison européenne de la photographie le 7 janvier

            

Faisant suite à l'exposition qui s'est tenue à la galerie Eric Dupont, nous recevrons mercredi 7 janvier à 18h00 Anne-Marie Filaire dans l'auditorium de la Maison européenne de la photographie. Ce sera l'occasion de montrer et de discuter pour la première fois dans une institution parisienne le film Enfermement réalisé à la frontière entre Isaraël et Paslestine. Ce film a été présenté dans de nombreux espaces publics en France et au Proche Orient et forme une des recherches les plus abouties de l'artiste.

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Entretiens d’artistes en ligne

A l’issue du premier semestre d’enseignement où j’ai reçu chaque semaine un artiste dans le séminaire "Pratique de la critique" (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) à l’Institut national d’histoire de l’art, Marie Gautier a effectué un travail de retranscription et d’introduction de ces rencontres. Certains d’entre eux (Pascal Hausherr, Yveline Loiseur, Mathieu Pernot, Silvana Reggiardo) sont à présent disponibles avec la biographie de chaque photographe sur le site de l’ARIP précédés d’une réflexion sur la question de la critique photographique par Marie Gautier: http://arip-photo.org.

« Madame… » Correspondance oblique : un projet de Stan Amand en direct sur ViteVu.

Stanislas Amand fait partie des tout premiers artistes avec lesquels la SFP a engagé une relation au milieu des années 1990. Un entretien dans le Bulletin en mai 1998, la publication en juin 2002 d’une monographie avec les éditions 779, Prose optique, puis un entretien public à la Maison européenne de la photographie en novembre, il nous tardait après cela de trouver une formule pour prolonger cette aventure. L’œuvre de Stan Amand ne se présente pas comme une suite régulière de projets ou d’images distribuées en ensembles figés, exposés ou édités régulièrement : photographe mais aussi urbaniste, l’artiste vit d’enseignement et de commandes et pratique, selon une tradition toute duchampienne, l’art en dilettante, c’est-à-dire fondamentalement.

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Bourguedieu in Progress

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Après un premier entretien dans le Bulletin en 2002, puis une séance publique au début de l’année 2006 à la Maison européenne de la photographie, nous continuons de suivre et interroger l’œuvre de Christophe Bourguedieu. Son prochain livre consacré aux images réalisées à la suite de deux voyages en Australie est en cours d’élaboration et marquera, après Le Cartographe, Tavastia et Eden, une étape cruciale dans une œuvre de plus en plus sombre. Nous avons eu la chance de voir ce travail avancer, d’échanger avec un artiste d’une exigence extrême, et nous souhaitions cette année encore apporter notre contribution à la diffusion d’un travail sans équivalent sur la scène française. La Vitrine de la SFP accueillera un tirage extrait de la série Passengers (titre encore provisoire de l’ouvrage) de juillet à septembre prochain.

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"Histoire(s) contemporaine(s)…", un entretien avec Léa Eouzan

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Bar - Block d'origine, où étaient enregistrés les déportés à leur arrivée - Musée d'Auschwitz - Oswiecim, Mars 2006

« Histoire(s) contemporaine(s)… » présente des photographies réalisées en 2006 de camps d’internement, de concentration ou d’extermination construits en Europe au cours de la Seconde Guerre mondiale. Mais le propos de l’artiste n’est pas de fournir une illustration aux récits des historiens. Il est plutôt d’analyser le phénomène commémoratif.

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Un entretien avec Jeff Guess

Né en 1965 à Seattle (USA), Jeff Guess vit et travaille à Paris depuis 1988. Après des études de photographie à l'University of Washington - Seattle, il a étudié le cinéma à Paris-III Censier. Chargé de cours à Paris-I puis à l'Ensci-Les Ateliers, depuis 2001 il enseigne la photographie et les nouveaux médias à l'École Supérieure d'Art de Mulhouse. Après avoir développé une œuvre faisant dialoguer cinéma photographie et performance (cf. Bulletin de la SFP n° 7, février 2000), il travaille aujourd'hui sur les bases de données d'images numériques. Depuis le 7 février, il présente dans La Vitrine de la SFP un tirage numérique lambda sous diasec, 100 x 200 cm, Bank of Nature : Concepts (2007).

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Entretien avec Céline Clanet

Suite à l’exposition dans la Vitrine de la SFP depuis juin d’un diptyque Les rennes de Jon Eira, extrait de la série Máze, 2005, Céline Clanet a bien voulu répondre à quelques questions sur son travail.
À la suite de son diplôme de l’école de photographie d’Arles en 1999, Céline Clanet commence des séries photographiques dont les sujets semblent, de premier abord, hétéroclites: des séries personnelles Leur(s) petite(s) histoire(s) en 1999-2000, Un mince vernis de réalité, qui connaît une publication collective en 2005, ou plus récemment Une mélodie japonaise et Maze, et des commandes Capitale instantanée pour 20 Minutes, ou encore Je m’offre une Madame Propre pour Cosmopolitan.

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"Regardez avec moi…", un entretien avec Arno Gisinger

Qu’est-ce qu’une photographie d’histoire? Sans doute, à l’instar des photographies d’un Luc Delahaye, Stanley Greene ou James Nachtwey, une image prise au cœur de l’événement. Toutefois, la question se complique singulièrement quand on sait que, pour les historiens, un événement est aussi ce qu’il devient dans la conscience et la mémoire collectives.

D’où l’intérêt et l’originalité des photographies d’Arno Gisinger. Il n’est certes pas le seul à prendre pour sujet les traces d’un événement. Mais si les oeuvres de Sophie Ristelhueber ou des espagnols Bleda y Rosa sont avant tout liées à l’intimité et à l’imaginaire de l’artiste, celles d’Arno Gisinger traitent spécifiquement de l’histoire et de la mémoire, de leurs usages et de leurs représentations. Né en 1964 en Autriche, l’artiste fait partie d’une génération qui souhaite lever le silence pesant sur des aspects refoulés de la Seconde Guerre mondiale. Le retour fréquent de cette période, comme d’autres moments historiques charnières, dans son œuvre ne doit pourtant pas nous tromper. Ce qui l’intéresse, c’est avant tout le présent.

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Un entretien avec Regina Virserius

image En prolongement de la présentation du mois de février dans la Vitrine, nous recevions mercredi dernier, 1er février, Regina Virserius pour un "Entretien public" à l'auditorium de la Maison européenne de la photographie. L'occasion pour nous de poursuivre cet échange dans les colonnes de ViteVu.

Regina Virserius est née en 1969 à Helsingborg en Suède. Elle vit et travaille à Paris. Après avoir suivi une formation universitaire d’histoire de l’art, de cinéma et de théâtre à Lund, elle a ensuite été diplômée de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris. En 2000, elle est lauréate de l’Académie de France à Rome (villa Médicis) où elle commence à employer régulièrement la photographie. Son travail est marqué par les rapports entre le plan et le volume, l’écoulement du temps et le temps suspendu, entre construction intellectuelle et sensualité de l’objet photographique.

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Bourguedieu, Les Passagers provisoires

Pour son premier entretien public de l'année 2006, la Société française de photographie est particulièrement heureuse de recevoir Christophe Bourguedieu, le mercredi 4 janvier, à l'auditorium de la Maison Européenne de la photographie à Paris. Reprenant le fil d'une discussion entamée dans le Bulletin n°13 d'avril 2002, nous découvrirons en avant-première les images provisoirement intitulées "Les Passagers" que l'artiste a ramenées d'un récent séjour en Australie.

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La fin de la photographie, par David Hockney

image Le dernier numéro du magazine allemand Monopol publie une interview de David Hockney, qui revisite la vieille figure du parallèle du peintre et du photographe. Quelques extraits:

Quand j'ai vu les premières versions du programme Adobe Photoshop à la Silicon Valley au début des années 1990, j'ai compris que c'était la fin de la chambre noire…

Je crois que la photographie se meurt doucement. Elle aussi a fait son temps et revient à la peinture d'où elle est sortie... La photographie n'était rien d'autre que la dernière image-Renaissance. C'est la formule mécanique de la théorie de la perspective de la Renaissance. Je suis presque obsédé par cette idée, par cette erreur des Modernes. Ce n'est pas la photographie qui survivra, mais la peinture. C'est elle, l'avant-garde…

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