Chapeau noir,  (blog LeMonde.fr : http://imago.blog.lemonde.fr/), n’est pas le seul à aimer les micrographies de Laure Albin Guillot. Nous les adorons : elles sont sublimes et vibrantes. Tirées en héliogravures ou sur papier fresson, sur feuilles métallisées dorées ou argentées ou encore sur rhodoide transparent, elles nous enchantent de milles formes et couleurs.

Voir son article : Laure Albin Guillot, la photographie et l’Histoire Publié le 28 avril 2013 dont voici un extrait :

Micrographie

Micrographie : Bourgeon de frêne(coupe) vers 1931 Laure Albin Guillot

En voici un extrait (la fin) :

Micrographies

C’est peut-être dans son investigation en direction de l’infiniment petit que se trouve, me semble-t-il, la voie la plus originale de Laure Albin Guillot. Replacée dans le contexte de l’époque, au début des années Trente, cette relation entre art et science positionne le travail de la photographe dans une recherche novatrice qui tendrait presque la main aux avant-gardes d’une photographie abstraite puisant ses racines chez Moholo-Nagy. Mais la photographe française s’en tient à une approche qui se veut réaliste. Les planches de diatomées, minéraux végétaux saisis au microscope ont une vocation  résolument décorative, destinée à être “déclinées en papier peinte, soieries, reliures et objets divers”.

Si bien que, malgré cette carrière imposante, impressionnante,  en dépit de sa notoriété de l’époque, on peut se demander si Laure Albin Guillot n’est pas passée, d’une certaine façon, à côté de l’histoire, cette histoire de la photographie où les Man Ray, André Kertész, Florence Henry, pour ne citer que quelques noms, ont écrit les pages d’une aventure nouvelle où l’enjeu était de proposer un regard non conventionnel  sur le monde et ses contemporains, cet “oeil nouveau” évoqué dans la récente exposition du Centre Pompidou : «Voici Paris - Modernités photographiques, 1920-1950 ».

Laure Albin Guillot, (1879-1962)
“L’enjeu classique”

Du 26 février au 12 mai 2013
Jeu de Paume Paris