COLLECTION SFP - Mot-clé - nuages<p>ACTUALITÉS DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE PHOTOGRAPHIE</p>2024-03-25T17:55:32+01:00Société française de photographie (SFP), Paris, Franceurn:md5:12b9090e33ddd6f31a6edee0c681de61DotclearÉtudes de nuages d'Alfred ANGOTurn:md5:1ae9d13463fce51b26c84593a5f6bc8b2018-03-16T16:19:00+00:002021-11-22T14:51:49+00:00coll. SFPTraitement des fondsangotcollectionsnuages <p><strong>Alfred ANGOT (1848-1924)</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Né en 1848, Alfred Angot compte parmi les pionniers de la climatologie française. Nombreuses sont les publications qu’il fonde sur ses expériences scientifiques et ses observations photographiques. Entre 1890 et 1894, il installe au sommet de la <em>Tour Eiffel </em>un observatoire météorologique depuis lequel il prend très probablement certaines des vues déposées à la <em>SFP</em>. Le 7 juillet 1893, il présente à la <em>Société française de photographie</em> une communication sur <strong>« la photographie des nuages »</strong>. L’usage de la photographie permet une bien meilleure observation des variables nébuleuses, mais s’avère délicat : les rayons bleus et blancs du ciel agissent de manière homogène sur la plaque de verre. Angot affine alors son procédé : un filtre jaune rééquilibre les rayons, mieux révélés sur une plaque au gélatinobromure particulièrement sensible aux rayons jaunes et verts. La clarté de son exposé appelle à la constitution d’une collection de photographies de nuages, vouée à fournir de <strong>« nouveaux progrès dans la Science du temps ».</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.sfp.asso.fr/photographie/index.php?/category/69" title="https://www.sfp.asso.fr/photographie/index.php?/category/69"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2018/frSFP_0125im_EP_0005.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></a></p>
<p style="text-align: center;"><span style="color:#999999;"><em>[Étude de nuages depuis un dirigeable]. ANGOT Adolphe. 1892. Papier citrate, 11,9 x 16,8 cm. coll. SFP. frSFP_0125im_EP_0005 </em></span></p>
<p style="text-align: center;"><a href="https://www.sfp.asso.fr/photographie/index.php?/category/69" title="https://www.sfp.asso.fr/photographie/index.php?/category/69">https://www.sfp.asso.fr/photographie/index.php?/category/69</a></p>
<p><strong>CM</strong></p>L'Algérie par Paul Jeuffrain dans Bad to the bones.#8urn:md5:779cc61af02f3bbbb507a713319c9ae72016-05-03T12:53:00+02:002016-05-04T10:10:58+02:00Luce LEBARTÉditions & Publicationsarchivearchivesbad to the bonescalotypecielcollectionhistoire de la photographieimage numériquejeuffrainnuagesphotographie <p><img src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2016/2016_badtothebones8/.2016_bad_8_01_m.jpg" alt="2016_bad_8_01.jpg" title="2016_bad_8_01.jpg, avr. 2016" style="margin: 0 auto; display: block;" /></p>
<div><strong>“Algérie 1856”</strong></div>
<div>
<p><em>Bad to the bone #8</em><br />2016</p>
<p><span style="font-size: 12pt;">Regard sur les calotypes d’Algérie de Paul Jeuffrain, conservés à la Société française de photographie (SFP).</span></p>
</div>
<div style="text-align: justify;">En séance du 18 juillet 1856, Paul
Jeuffrain, photographe amateur et fabricant de draps à Louvier fait don à
la Société française de photographie de 10 photographies d’Algérie. Ce
don est complété plus tard et la Sfp, dont Jeuffrain est membre depuis
l’origine, conserve ainsi trente-neuf calotypes négatifs d’Alger,
Constantine et Biskra. Les images ont été prises avant que l’Algérie ne
deviennent entièrement française le 16 juillet 1857, avec la soumission
de la Kabylie, et près de 10 ans après que le pays ait été proclamé dans
la constitution partie intégrante de la France.</div>
<div style="text-align: justify;">La présence coloniale est discrète
voire absente dans ces images d’un Orient balayé par le Soleil, le vent
et le sable. Ce n’est en tous les cas pas ce qui retient l’oeil de Paul
Jeuffrain. Il semble plutôt animé par l’invitation au voyage en orient
formulée par Théophile Gauthier qui dès 1845 invitait les peintres à y «
apprendre le soleil et y chercher des attitudes originales et
primitives ».</div>
<div style="text-align: justify;">Au fait des progrès des émulsions
sensibles au collodion, sur lesquels il écrit dans la revue La Lumière,
proche du photographe anglais Roger Fenton, Jeuffrain choisit néanmoins
le négatif sur papier salé plutôt que le cliché sur verre au collodion
qui autorise pourtant des temps de pause plus rapides. Moins fragile que
le verre, le papier est aussi plus facile à transporter en voyage.</div>
<div style="text-align: justify;">Derrière ses images de villes
blanches, de déserts et de palmeraies balayés par le vent se cache un
secret, une technique inédite que Paul Jeuffrain pratique avec
discrétion car le sujet - la représentation du ciel et des nuages - est
alors sensible.</div>
<div>Cette technique est celle des ciels découpés. Brulés par le soleil,
les ciels des négatifs de Jeuffrain présentaient des imperfections qui,
au tirage, auraient pu générer des ciels confus, brouillés du fait des
effets de solarisation provoqués par l’inévitable surexposition.</div>
<div style="text-align: justify;">Pour y contrer, Paul Jeuffrain découpe
des papiers à la taille des cieux. Il revêt ensuite ces bouts de
papiers d’une peinture noire puis les apposent contre le ciel de ses
images négatives. Au préalable il aura recouvert d’une deuxième couche,
cette fois de vernis noire, une ligne obscure d’environ un centimètre
qui formera, au tirage, l’horizon. Entre ciel et terre, cette ligne
noire et brillante formera au tirage, la ligne d’horizon. Plus claire
que le ciel même, cet horizon restituera l’effet de perspective
atmosphérique.</div>
<div style="text-align: justify;">Noircir l’horizon, encrer le ciel, le
couper, le recoller, bref le bricoler, le fabriquer… Tel était le lot
des premiers photographes condamnés à ne pouvoir restituer le ciel et
ses manifestations que par le biais de trucages : Bayard inventa les
ciels peints, Gustave Le Gray les ciels rapportés et Paul Jeuffrain
excella dans les ciels découpés. N’en déplaise à la critique de l’époque
qui, à l’aune des ciels peints, regrettait ces ciels artificiels.</div>
<div>A ce jour les images de Jeuffrain n’ont que très rarement été montrées telles
qu’elles sont, en négatif. Elle ont toujours été publiées après un
transfert en positif. Hors la génération de l’image positive efface le
travail du ciel. Ce sont ces images brutes, brûlées par le soleil, et
recomposées par le photographe que l’on donne ici à voir. Et bientôt une exposition permettra d’apprécier ces délicieux originaux.</div>
<div> </div>
<div>
<table style="width: 100%;" align="center">
<tbody>
<tr>
<td><img src="http://lucelebart.org/images/phocagallery/contrib/2016/2016_bad_8/thumbs/phoca_thumb_l_2016_bad_8_02.jpg" alt="phoca thumb l 2016 bad 8 02" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" height="NaN" width="100%" /></td>
</tr>
</tbody>
</table>
</div>
<div> </div>
<div> </div>
<div> </div><hr class="divider-vertical" /><br />Telle oeuvre, tel nuageurn:md5:76f02df5dea8d0a522f52dfe0cceb8042014-03-27T13:16:00+01:002016-04-25T10:49:00+02:00Luce LEBARTEchoscirruscloudcloudscumulusfractusLe Graynuagesstrato-cumulus <p><a title="nuages-conf-3avril2014.jpg" href="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2014_COLLECTIONS_SFP/nuages-conf-3avril2014.jpg"><img title="nuages-conf-3avril2014.jpg, mar. 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="nuages-conf-3avril2014.jpg" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2014_COLLECTIONS_SFP/.nuages-conf-3avril2014_m.jpg" /></a></p>
<p>La troisième conférence du cycle sur les nuages organisé par l’Adresse
le Musée de la Poste en partenariat avec Météo France et la Société
française de photographie aura lieu jeudi 3 avril prochain à 18h30 au
Musée du Montparnasse.</p>